En 1913 nous fîmes le voyage de l'Amérique du Sud à Zurich, en Suisse, notre patrie, pour y ouvrir un magasin. En décembre ma femme tomba gravement malade d'un cancer à l'abdomen et subit une opération sérieuse à l'hôpital. Au bout d'environ dix-huit mois les symptômes de cancer reparurent et le médecin déclara que pour vivre elle devait se soumettre à une deuxième opération. Nous ne pouvions nous résoudre de nouveau à une telle épreuve.
Un mercredi, vers la fin de l'après-midi, une cliente annonça en quittant le magasin qu'elle allait assister à une réunion; afin de distraire la pensée de ma femme je demandai à ce qu'elle puisse l'accompagner. C'était une réunion dite de témoignages qui avait lieu à l'église de la Christian Science. Dès lors ma femme assista régulièrement aux services du dimanche et du mercredi soir et c'est ainsi qu'elle fit la connaissance d'une praticienne à qui elle demanda de l'aide, ce qui lui fut accordé avec bienveillance. Avec un seul traitement les symptômes de cancer disparurent et de jour en jour ma femme prit meilleure mine. Autrefois quand elle revenait de l'église elle était agitée pour le reste de la journée, mais depuis qu'elle assistait au culte de la Christian Science elle rentrait parfaitement paisible.
Cette transformation et la guérison du cancer éveillèrent ma curiosité, et finalement moi aussi je me rendis à un service, quoique ce fut avec des pensées confuses. Qu'il soit dit que pendant plus de trente ans je n'avais mis les pieds à l'église à moins qu'une occasion spéciale ne réclamât ma présence. Je me mis à aimer les cultes de la Christian Science qui bientôt me devinrent indispensables, en sorte que je n'en manquias pas un; puis je commençai à ressentir les bienfaits de cette religion. Un jour, c'était en automme 1916, je tombai du haut d'un grand escalier de pierre dans une maison de commerce et demeurai étendu au bas de la dernière marche. Des personnes qui se trouvaient sur les lieux offrirent de m'aider, mais me rendant parfaitement compte que Dieu est omniprésent je me relevai seul et me mis en route pour rentrer chez moi. Je n'avais pas marché plus de dix minutes lorsque je m'aperçus que je n'éprouvais pas la moindre douleur; j'étais pénétré d'un sentiment de paix.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
