C'est avec un profond sentiment de gratitude et d'amour que je donne mon...

C'est avec un profond sentiment de gratitude et d'amour que je donne mon témoignage du merveilleux pouvoir guérisseur de Dieu démontré dans la Christian Science. Il y a quelques années je souffrais de ce que deux médecins avaient diagnostiqué une ulcération gastrique de l'estomac, accompagnée de fortes hémorragies. Un régime m'était imposé et l'on m'avertit qu'une nouvelle crise du mal aurait des conséquences sérieuses. Au cours des années qui suivirent plusieurs crises se manifestèrent et chaque fois mon médecin, qui avait mon entière confiance, me vint en aide. Cependant mon désir était d'obtenir la guérison afin de ne plus avoir à souffrir de ce mal ni à craindre la nourriture que je prenais. Voici un peu plus de quatre ans, une nouvelle crise se déclara et tous les soins de mon docteur ne parvinrent pas à me donner le soulagement qu'ils m'avaient procuré auparavant. Mon estomac ne retenait rien, pas même le liquide pris trois fois par jour comme seule nourriture; pour maintenir mes forces l'on était obligé de me donner des lavements. Le médecin annonça que l'analyse indiquait un cancer de l'estomac et déclara qu'il ne pouvait plus rien pour moi excepté de me donner de la morphine pour réduire mes douleurs.

Comme je n'aimais pas les effets de cette drogue et que je m'opposais à son emploi, mon mari me proposa de lire "Science et Santé avec la Clef des Écritures" de Mary Baker Eddy; lorsque je ne lisais pas moi-même, un membre de la famille me faisait la lecture à haute voix. Je pris également l'habitude de répéter en silence le vingt-troisième psaume qui, à la lumière de la Christian Science, revêtit un sens nouveau, plus doux. Mon mari demanda à une praticienne de me donner le traitement à distance, et peu de temps après la pensée me vint subitement que j'étais guérie et que je pouvais tout aussi bien me lever, mais la peur me suggéra qu'il valait mieux n'en rien dire à personne, car je pouvais me tromper. J'avais à combattre non seulement ma propre crainte mais aussi celle de ma famille qui craignait de me voir marcher et manger autre chose que la nourriture la plus légère. Il est certain que mes progrès furent retardés par ces appréhensions. Finalement je résolus de discontinuer la façon anormale de me nourrir et commençai à prendre des aliments plus consistants; bientôt je pus manger comme le reste de la famille, mes forces et mon poids augmentèrent. Le médecin qui m'avait soignée avait peine à croire mon mari lorsque celui-ci lui annonça que je prenais part aux travaux du ménage et mangeais ce qui me plaisait. Lorsqu'il apprit que j'avais eu recours au traitement de la Christian Science il répondit que nous avions bien fait et qu'il aurait agi de même dans des circonstances semblables. Aujourd'hui même j'ai pu bêcher et planter dans mon jardin, et aider aux travaux de la maison; j'ai à plusieurs reprises mangé sans aucune crainte de conséquences fâcheuses des aliments que les médecins m'avaient interdits.

En lisant certains passages des Écritures je m'étais souvent demandée pourquoi il ne serait pas possible de guérir les malades aujourd'hui comme du temps de Jésus-Christ. Maintenant je sais que c'est chose possible. Mon mari et moi étudions tous deux la Christian Science, et nous sommes reconnaissants non seulement pour la guérison physique mais bien davantage encore pour l'élévation spirituelle et la connaissance que Dieu est Tout-en-tout.