Notre chère Leader, Mary Baker Eddy, écrit dans “Science et Santé avec la Clef des Écritures” (p. 570): “Ceux qui seront prêts à recevoir les bienfaits que vous dispensez, en rendront grâces.” C'est le cœur débordant de reconnaissance que j'offre ce témoignage des nombreux bienfaits que nous a apportés la Science Chrétienne depuis douze ans, à moi et aux miens.
Il y a trois ans, je fus renversée par un auto en traversant le boulevard Michigan; l'une de mes jambes se fractura et se tordit sérieusement, et mon pince-nez se brisa contre ma figure. On me transporta aussitôt à l'hôpital où l'on traite les cas d'urgence, mais, dès que j'eus repris connaissance, je demandai que l'on téléphonât à un praticien de la Science Chrétienne pour lui demander de l'aide. Le résultat fut immédiat; je me sentis parfaitement calme, même joyeuse, grâce au sentiment intime de la présence et de la puissance de Dieu. Je n'éprouvai aucune douleur ni aucun malaise lorsque le chirurgien remit l'os en place, et il me dit: “Il nous faudra encore des rayons X d'ici quelques jours; et votre jambe devra être mise dans du plâtre et y rester pendant sept semaines au moins.” Tandis qu'il essuyait ma figure pleine de boue et qu'il en enlevait les éclats de verre, il fit la remarque suivante: “Savez-vous que vous avez de la chance; il n'est pas entré le moindre éclat de verre dans l'œil, mais vous aurez l'œil poché pendant bien longtemps.” Le praticien fut aussitôt averti de ce qu'avait dit le chirurgien, et au bout de deux jours il ne restait plus aucune trace de l'accident à l'œil.
Quelques heures après mon arrivée à l'hôpital, je fus transportée chez une garde-malade, Scientiste Chrétienne, et, plus tard, je m'en retournai chez moi. Bien que les ligaments fussent très tordus, et que, selon les lois médicales, je devais beaucoup souffrir, ce n'est qu'à deux reprises que je fus obligée de me faire aider spécialement à cause des douleurs, et à chaque occasion, je m'endormis paisiblement en dix minutes. Au bout de huit jours, mon mari enleva le bandage provisoire, et huit semaines plus tard je faisais tout le travail du ménage, quoique je fusse obligée de monter et descendre les escaliers plusieurs fois par jour. La guérison fut complète. Cette expérience fut pour moi ainsi que pour d'autres une grande inspiration spirituelle; et j'en suis sortie avec un sentiment plus complet du fait spirituel de la santé que je n'en ressenti jusqu'alors.
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