Il y a environ dix-sept ans, mon mari se trouvait fort malade, et souffrait de myélite (inflammation de la moelle épinière). Nous consultâmes les meilleurs docteurs des diverses écoles de médecine, cependant le mal ne faisait que s'aggraver. A la suite de plusieurs complications, il subit une opération difficile dans un des meilleurs hôpitaux de Philadelphie, sans pour cela obtenir aucun soulagement.
C'est à cette époque-là que mon attention se porta sur la Science Chrétienne, grâce à une sœur chérie, qui avait été guérie récemment. Mon mari s'en remit à moi pour demander l'aide de la Science Chrétienne pour lui; mais j'avais de la peine à m'y résigner, car je ne comprenais guère qu'un corps malade pût être guéri par la prière de la Science Chrétienne, alors que toutes nos prières ferventes n'avaient point amené l'amélioration tant désirée. Mon éducation religieuse avait été faite à l'église Évangélique, et ma mère m'avait toujours dit de m'adresser à Dieu en tout temps de difficulté; c'est en effet, ce que je faisais; cependant, ce n'est que lorsque je commençai à comprendre les enseignements de la Science Chrétienne que je compris pourquoi nos prières, quoique ferventes, avaient été rarement exaucées. Ensuite, lorsqu'un médecin célèbre m'annonca qu'il estimait qu'il était de son devoir de me dire que mon mari ne vivrait plus longtemps, vu que tous les remèdes connus avaient été employés en vain, je me sentis poussée à demander l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne; et c'est affectueusement que cette aide nous fut accordée. Bien que je ne me fusse guère attendue à une amélioration de l'état de mon mari, je dois avouer qu'en très peu de temps il fut guéri de sa maladie; et ce n'est qu'alors que je commençai à m'intéresser à cet enseignement.
A cette époque-là, je lisais à peine l'anglais,— et “Science et Santé avec la Clef des Écritures” n'avait pas encore été traduit en allemand. Néanmoins, je me mis à étudier diligemment le livre de texte avec l'aide d'un dictionnaire, et je le traduisis aux autres membres de la famille. Je continuai ainsi, laborieusement, et grâce aux paroles encourageantes de la chère praticienne, je compris petit à petit.
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