Mon attention se tourna pour la première fois vers la Christian Science le jour où le traitement fut demandé pour mon petit neveu qui avait subi une opération sérieuse à la suite de laquelle les médecins ne donnaient plus aucun espoir de le sauver. Profondément désireuse de me rendre utile, je demandai de la lecture et l'on me donna un numéro de The Christian Science Journal. Avant d'avoir fini de lire le premier témoignage j'étais guérie d'une vue défectueuse qui m'avait obligée de porter des lunettes pendant douze ans et desquelles j'étais censée ne jamais plus pouvoir me dispenser. Au cours de ma lecture, il me sembla que les verres de mes lunettes devenaient troubles et je me mis à les nettoyer; mais il me fut impossible de voir au travers. Fort désireuse de finir le témoignage qui avait fait sur moi une impression plus profonde que tout ce que j'avais jamais lu, je mis mes verres de côté, et, couvrant d'une main mon œil gauche qui était censé être le plus faible, je continuai à lire. Ceci se passait vers sept heures et demie du soir; vers neuf heures et demie je m'aperçus qu'inconsciemment ma main était tombée et que, durant près de deux heures, j'avais lu sans lunettes. Ma belle-sœur déclara avoir lu le témoignage d'une dame qui avait pu se défaire de ses lorgnons, sa vue ayant été guérie par la lecture de Science et Santé; mais je répondis n'avoir jamais lu le livre, donc il était impossible que je fusse guérie.
Le lendemain, à mon réveil, je m'attendais à avoir un violent mal de tête, conséquence inévitable du moindre effort ou de la moindre excitation; à ma grande surprise il n'en fut rien. Ce jour-là je me dispensai de mes lunettes; mais le soir comme nous allions au culte de la Christian Science je les mis et le mal de tête anticipé se déclara et persista durant le service. Il était si violent quand nous quittâmes l'église que je me demandais comment il me serait possible de rentrer chez moi. Quelqu'un me conseilla d'ôter mes lunettes, ce que je fis; après avoir parcouru la distance jusqu'au tram l'on s'enquit de nouveau de mon mal. A ma grande surprise il avait disparu, ce qui fit dire à une personne que je devais être guérie. Le lendemain, me rendant chez le praticien qui avait le cas de mon petit neveu je lui demandai s'il m'avait traitée et comment ma guérison s'était faite. "Vous attachiez foi à ce que vous lisiez, n'est-ce pas?" me dit-il. Comme je lui répondais par l'affirmative il continua: " 'Ta foi t'a guérie,' et j'espère que vous éprouvez suffisamment de reconnaissance pour désirer lire le livre 'Science et Santé avec la Clef des Écritures' de Mrs. Eddy, afin de découvrir le procédé par lequel vous avez été guérie." En quittant son bureau je marchais comme si j'avais eu des ailes, et je résolus dès lors de mettre ma confiance en Dieu en toutes choses.
Ma mère était morte de la poitrine, et la croyance à l'hérédité planait sur moi. Après un séjour de trois ans aux îles Hawaï je rentrai au pays dans un état de santé quelque peu amélioré, mais bientôt le mal reparut aussi fort que jamais et atteignit ce qui était considéré comme sa dernière phase. La guérison de mes yeux m'avait convaincue que toutes choses sont possibles à Dieu, qu'il connaît tout et que, par conséquent, je n'avais pas besoin de traitements. Je passais beaucoup de temps à lire; un matin, durant ma lecture, je me rendis compte que la toux avait cessé mais je n'aurais su dire exactement depuis quand. M'étant levée je respirai longuement et profondément à plusieurs reprises, chose que je n'avais pas faite depuis cinq ans. A partir de ce jour-là mes forces et mon poids augmentèrent rapidement. Environ une année après ma guérison notre petite fille naquit. L'un de nos meilleurs médecins m'avait affirme que si jamais j'avais un enfant sa naissance me coûterait la vie ou me rendrait infirme pour le reste de mes jours. La délivrance fut sans douleur et je me levai le lendemain et les jours suivants.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
