Le cas suivant montrant l'efficacité instantanée de la Christian Science m'a beaucoup encouragé, et j'en fais le récit avec l'espoir qu'il sera utile à quelqu'un d'autre. Malgré une étude quotidienne de cet enseignement pendant onze années, je me suis à maintes reprises laissé aller à négliger une démonstration de son pouvoir guérisseur dans le domaine physique, en dépit du fait que ma famille et moi avons souvent reçu de l'aide de praticiens. Aujourd'hui je comprends que cette timidité provenait de ce que je m'identifiais à tort avec ce qui est impur et matériel, pensant qu'avant de pouvoir entreprendre avec succès une démonstration de la Christian Science, ce moi matériel devait d'abord être régénéré. Ce fut donc avec une joie mêlée de surprise que je me trouvai à même de prouver instantanément le pouvoir de la Vérité dans un cas urgent.
Un jour, dans la matinée, un gros frelon fut découvert dans mon bureau; dans la soirée, au milieu de mon travail, sentant quelque chose se glisser le long de mon cou je passai instinctivement la main dessus et à l'instant ressentis une vive douleur. Le frelon m'avait piqué. Ma première pensée fut faite d'exaspération, car le lendemain matin il me fallait entreprendre un voyage d'affaires, et la pensée de l'enflure qui résulterait de cette piqûre me vexait profondément. Mais alors, et presque instantanément, je me rappelai cette donnée scientifique de notre livre de texte: “Il n'y a qu'une cause première” (Science et Santé, p. 207). Il y a une influence unique, Dieu, le bien omnipotent; donc l'évidence d'une action venimeuse ne pouvait avoir aucun effet. Néanmoins, la douleur était intense et je sentais que le poison se répandait. Puis me vint la tentation de l'extraire par la pression, et je levais la main pour obéir à cette suggestion de l'erreur, lorsque, au même moment, la pensée suivante se présenta: “N'essaye pas d'affermir l'arche. Dieu n'a pas besoin de secours.” La main déjà levée s'abaissa résolument, et au même instant la sensation produite par le poison qui se répandait disparut, un sentiment de paix m'envahit et je repris mon travail. Par la suite il n'y eut ni enflure ni aucun inconvénient. Toutefois la plaie resta sensible pendant quelques jours. C'est ainsi que je prouvai la vérité de ces paroles de Jésus: “Qu'il vous soit fait selon votre foi.” Si ma compréhension avait été suffisante pour rejeter de ma pensée non seulement l'effet mais aussi l'occurrence, la démonstration eût sans doute été instantanée et complète, et il ne serait pas resté la moindre trace de l'incident. Mais je n'avais réalisé que la première partie de la vérité citée plus haut; la clause suivante aurait couvert toute la question: “Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède pas de cette grande et unique cause.”
Autrefois, à la lecture du passage bien connu où Moïse, au commandement de Dieu, étend sa verge sur la mer Rouge et où les eaux de celle-ci se séparent pour laisser passer les Israélites, j'ai souvent souhaité avoir moi aussi le privilège d'agir sous l'autorité divine, reconnaissant vaguement que ce privilège appartient à tous les hommes, mais, ne le comprenant pas, je n'osais croire à la possibilité de l'exercer de nos jours. Aujourd'hui, grâce à la découverte de Mary Baker Eddy, cette Science apparaît comme l'aurore sur ceux qui veillent. Mon désir sincère est de prouver ma gratitude en suivant avec fidélité notre Leader comme elle a suivi Christ, avec un courage et une endurance indomptables, acquérant à nouveau le pouvoir de la verge magique de la compréhension par laquelle les eaux de la mer Rouge seront de nouveau fendues pour permettre aux enfants d'Israël d'aujourd'hui d'entrer dans la terre promise.
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