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Pour les Commençants

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1919


Celui qui a eu recours à la Science Chrétienne est quelquefois fort surpris de découvrir qu'au lieu de l'encourager à parler de ses maux le praticien semble beaucoup plus désireux de lui parler de Dieu. Or, le patient admet volontiers qu'on parle de Dieu le dimanche et en temps opportun, mais il ne voit pas au juste quel rapport ce sujet peut avoir avec ce qui le concerne. Par le fait, lorsqu'il a quitté ses affaires, qu'il a fait un long trajet à pied, et qu'il a sacrifié beaucoup de temps avec l'intention expresse de parler de ses rhumatismes, par exemple, cela lui paraît assez déconcertant de trouver qu'on le lui interdit pour ainsi dire.

Il lui est permis d'expliquer ses maux d'une façon générale, mais lorsqu'il commence à dire combien de temps il les a eus, quelle est l'opinion du docteur, quelles sont ses sensations, quelle apparence a le membre atteint, combien ses maux le tiennent éveillé la nuit, et combien son grand-père en souffrait, il s'aperçoit subitement que le praticien a tout doucement changé le cours de la conversation. Il paraît que l'on va parler de Dieu, que cela lui plaise ou non; et cependant, comme il écoute, étant probablement trop poli pour dire quelle est vraiment sa pensée, il finit par s'intéresser un peu à ce qu'on lui dit concernant un Dieu qui est Amour, qui ne veut jamais que Ses enfants soient malades ni malheureux, ou concernant l'homme qui est l'enfant bien-aimé de Dieu, jamais séparé des tendres soins de son Père. Nous trouvons tout cela dans la Bible, bien entendu, au fait, ce n'est pas nouveau; mais comme il s'en retourne à son bureau, il sent qu'il se passe quelque chose de nouveau qui le surprend, et soudainement il commence à se sentir beaucoup mieux.

Pour ceux qui sont encore en doute sur le rapport entre ce changement et la vérité ci-dessus énoncée, l'explication suivante leur sera peut-être utile. Supposons qu'il y ait un homme dans une caverne si sombre qu'il ne distingue même pas sa main devant lui, et supposons que pendant qu'il est là, une voix dise près de lui: “Il y a dans cette caverne des richesses qui surpassent celles de vos plus beaux rêves, des richesses si fabuleuses qu'aucun langage humain ne saurait vous les décrire. Elles vous appartiennent absolument. Vous n'avez qu'à les prendre. Que choisirez-vous d'abord?” Comme l'homme hésite dans les ténèbres, qu'il entend la voix sans voir personne, il répondra tout naturellement: “C'est bien, mon ami, j'entends ce que vous me dites, et je suis prêt à le croire. Mais si vraiment toutes ces richesses sont ici, et si je dois entrer en leur possession, je crois qu'avant tout il me faudra un peu plus de lumière.”

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