Le monde vient de passer par un cauchemar, un vrai Harmaguédon. Des millions d'hommes se sont rassemblés pour la défense de la liberté humaine afin que le droit d'autonomie “ne périsse pas, mais qu'il reste sur la terre.” Mais l'autonomie n'implique pas uniquement le droit qui appartient à un peuple de formuler ses propres lois, il implique aussi la nécessité de la justice de ces lois. Mrs. Eddy révèle l'essence du gouvernement libre lorsqu'elle dit à la page 106 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “L'homme n'est bien gouverné par lui-même que lorsqu'il est bien guidé et gouverné par son Créateur, la Vérité et l'Amour divins.”
L'exigence du Principe, demandant sans cesse aux hommes de se laisser régir par la justice et l'équité, et dont ils n'ont guère tenu compte par le passé, s'impose et s'affirme de plus en plus, si bien que les prétendues forces du mal ont abouti à un conflit définitif. La doctrine de l'égoïsme, suivant laquelle la force serait le droit, subit son épreuve en passant par le feu, et dans cette fournaise ardente chauffée sept fois, les entraves qui ont lié la famille humaine à la haine mutuelle et à la crainte réciproque sont en voie d'être détruites par le feu, et les hommes commencent à voir une forme ayant “l'aspect du Fils de Dieu” (voir Bible anglaise).
La liberté dont un peuple jouit sous un système de démocratie vaut bien la peine qu'on lutte pour l'avoir, mais il ne faudrait pas oublier que la seule vraie liberté est la liberté réelle des fils de Dieu. Et lorsqu'on a dit tout ce qu'il y a à dire sur les droits humains, on est forcé d'avouer que le seul droit que les mortels puissent réclamer à juste titre, ou qu'ils puissent exercer en toute sécurité, c'est celui d'être bon. La liberté implique que tous les hommes ont l'occasion de faire le bien, mais que personne n'est libre de faire le mal. Cette vue est réellement considérée comme étant la base de la loi humaine, puisque les hommes n'ont droit à sa protection qu'autant qu'ils agissent entre eux avec honnêteté et justice, et il est reconnu que l'on perd cette protection dans la mesure où l'on fait le mal. Cependant, la loi humaine, telle qu'elle est constituée à présent, pèche en ce qu'elle est incapable de faire la distinction entre la vérité et l'erreur; elle ne diminue et ne défend aucunement les offenses morales. En ce qui concerne la loi, il est permis aux mortels de se haïr à leur gré, bien qu'il leur soit défendu de traduire leur haine en actes physiques, et tout ceci sert à prouver combien le sens humain de liberté personnelle est éloigné du véritable idéal.
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