Parce que je me suis sentie moi-même si encouragée en lisant les témoignages...

Parce que je me suis sentie moi-même si encouragée en lisant les témoignages dans le Sentinel, j'envoie celui-ci en signe de gratitude, et dans l'espoir qu'il aidera quelqu'un qui souffre. L'expérience suivante montrera qu'il n'est jamais trop tard pour se tourner vers Dieu.

En 1911 mon petit garçon, âgé de six ans, tomba malade. Il fut au lit pendant six semaines, et nous eûmes deux médecins qui ne réussirent pas à diagnostiquer son cas. On en fit venir un troisième qui déclara qu'il était question d'une appendicite des plus graves, et nous dit que le patient n'avait que quelques heures à vivre. Le garçon fut emmené à l'hôpital sur le champ et fut immédiatement opéré. J'étudiais depuis quelque temps la Science Chrétienne, mais mon mari ne voulait pas que j'eusse le traitement de la Science Chrétienne pour l'enfant. Cependant, comme j',tais convaincue du pouvoir de la Vérité, je téléphonai à une praticienne au moment où on allait faire l'opération. Elle tranquillisa mes craintes avec une grande bonté et promit d'entreprendre immédiatement le traitement.

Après l'opération le médecin me dit que le cas était pour ainsi dire désespéré, vu qu'il était si compliqué. Il me dit qu'il craignait qu'il ne puisse plus y avoir de passage naturel par le canal intestinal, et dit que quand même la vie de l'enfant serait sauvée il serait malade fort longtemps. L'enfant ne savait pas qu'il avait été opéré, mais croyait qu'il avait simplement été examiné. La première nuit il dormit tout d'un trait sans aucun calmant. Les jours suivants il n'eut presque pas de fièvre, et ceci fut considéré comme étant fort remarquable, parce que l'on s'attendait à une très forte fièvre. Le quatrième jour il y eut des selles parfaitement naturelles. Cependant l'incident suivant me parut le plus merveilleux de tous. Le cinquième jour on devait panser la blessure pour la première fois, et ceci est supposé être un moment très pénible à passer. L'enfant lui-même semblait craintif et nerveux, et voulait savoir pourquoi on voulait l'emmener une seconde fois dans la salle des opérations. Je mis alors toute ma confiance en Dieu et je dis à l'enfant: "T'ai-je jamais dit quelque chose qui ne soit pas vrai, ou t'ai-je jamais trompé? Réfléchis bien avant de répondre." Il attendit en silence durant plusieurs instants, puis il me dit: "Non." Je repris: "Si maintenant je te dis qu'il n'y a rien à craindre et que rien ne saurait te faire de mal, me croiras-tu ou non?" Il répliqua: "Oui, je te crois." Alors on l'emmena. Je dois dire que pendant qu'on le pansait je dus lutter contre l'anxiété et la crainte, car s'il avait souffert, il n'aurait plus jamais eu confiance en moi. Mais je ne m'étais pas fiée à Dieu en vain, car lorsque l'enfant revint enfin, je fus étonnée de voir sa petite figure rose et heureuse. Le médecin me dit: "Votre fils est un vrai Spartiate; je n'ai jamais rien vu de pareil." La garde qui assistait à l'opération me dit que le médecin avait demandé à l'enfant s'il n'avait aucune sensation dans le corps, et qu'il avait répondu qu'il ne sentait rien du tout. La blessure se ferma très normalement, et c'est à la Science Chrétienne que je dois le rétablissement de mon enfant.