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L'Amour ne Manque Jamais de Secourir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1918


En me remémorant l'expérience suivante, mon cœur déborde de gratitude pour un Père aimant qui nous guida, nous garda, nous soutint et nous délivra quand eut lieu récemment un désastre en mer. Ce jour-là, toute action fut l'expression d'une pensée, et la fin prouvera que c'était un reflet de la pensée de Dieu. La première pensée salvatrice fut de changer de place ma chaise-longue sur le pont. Elle avait été placée sur l'avant du bateau, mais mon mari, pensant que j'y aurais plus chaud et que j'y serais plus confortable m'installa plus à l'arrière du bateau. Lorsque l'explosion eut lieu, l'endroit où j'avais été précédemment fut complètement démoli.

Il faisait un temps superbe et mon mari était près de moi, appuyé sur la lisse et regardant l'eau lorsqu'il vit au loin le sillage d'une torpille, et s'écria: "Voici une torpille!" Il y eut aussitôt un choc terrible, une vague immense nous submergea, et l'avant du bateau fut emporté comme s'il avait été coupé, et disparut dans la mer. Je fus très surprise au bout de quelques instants de réaliser que nous étions encore sains et saufs sur le bateau. Nous enlevâmes nos manteaux, et à deux pieds de nous environ, nous trouvâmes deux ceintures de sauvetage que nous nous aidâmes l'un l'autre à ajuster. Puis nous nous tînmes là seuls, tout le monde s'étant élancé vers l'arrière du bateau. Je demandai où nous devions aller, car j'étais sûre que le bateau coulerait dans quelques instants, et mon mari se rappela ce qu'un de ses amis, qui avait été à bord d'un paquebot qui avait coulé, avait dit, qu'en cas d'accident on devait monter le plus haut possible; nous nous dirigeâmes donc vers l'avant jusqu'au pont du capitaine où il y avait des bateaux de sauvetage. On en lançait justement un à la mer et nous y entrâmes avec quinze hommes environ. Jusque-là j'étais la seule femme, car le pont du capitaine était fort difficile à atteindre, l'escalier qui y menait ayant été emporté.

Je savais bien que beaucoup de bateaux de sauvetage chavirent lorsqu'on les lance à l'eau, mais je savais aussi qu'il y a une loi de Dieu qui répond à notre besoin, et que cette loi qui opère nous ferait descendre à l'eau en sécurité. C'est ce qui arriva, bien qu'au moins vingt-cinq personnes sautèrent dans le bateau pendant qu'il descendait lentement du pont jusqu'à l'eau. Au moment même où le bateau était bien à l'eau et où nous nous étions écartés du paquebot, l'eau se mit à entrer à flots dans le bateau et nous dûmes le vider en nous servant de nos chapeaux, de nos casquettes et de nos sacs, enfin de tout ce qui nous tombait sous la main. Tous croyaient que nous allions couler, mais la loi de Dieu, telle qu'elle est comprise dans la Science Chrétienne, était là pour tout ajuster, et après quelque temps la voie d'eau se boucha.

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