Editoriaux

Une guérison en Science Chrétienne fait plus que convertir en histoire ancienne les problèmes de l'heure. La guérison en Science Chrétienne démontre que ces problèmes constituent des erreurs au sujet de la véritable histoire de l'homme réel, créé à la ressemblance de Dieu.

Que penser de la froideur, de l'indifférence et du manque d'affection spirituelle dans l'église ? Nous réjouissons-nous spontanément de la chaleur et de l'amour manifestés par l'ensemble des membres de notre église? Ou bien avons-nous lieu d'être tristes ? En 1896, après avoir donné une allocution lors d'un service de communion à L'Église Mère, notre Leader, Mary Baker Eddy, parla ouvertement de ce problème à des amis dans une lettre où elle déclara avec compassion et réalisme: « Je trouve que l'atmosphère générale dans mon église est glaciale et figée comme le marbre de ses dalles. » Et elle dit dans une autre note: « Mes étudiants font un grand et excellent travail, et la manière dont la réunion s'est déroulée me réjouit le cœur.

Nous n'avons pas à nous sentir découragés ou vaincus s'il survient une rechute — un retour à ce que nous pensions avoir dépassé. Nous devrions plutôt scruter attentivement la loi de Dieu, qui est spirituelle et qui triomphe de ce penchant humain.

La guérison — quelle source de joie ! Et depuis les temps bibliques les plus reculés, nombreux sont ceux qui ont reconnu que la guérison par la prière est le symbole certain de la présence et de l'amour de Dieu. La puissance suprême de Dieu opérant dans l'existence humaine avec la force de la loi divine a transporté — et supprimé — des montagnes, quand surgissaient la maladie et la souffrance.

Afin de prier avec efficacité pour notre église, il nous faut garder très présent et clairement à l’esprit l’idée de ce qu’est véritablement l’église. Alors l’idéal spirituel de la Vérité révélera les croyances erronées qui sont à détruire, et nous serons à même d’en venir à bout de façon décisive au moyen de la prière scientifique.

Dans certains pays, à cette époque de l'année, de nombreux amateurs de chant participent avec joie aux répétitions de l'oratorio de Haendel, Le Messie. Le fait qu'aujourd'hui, on ne se contente plus de laisser uniquement aux professionnels le soin de chanter cette œuvre grandiose qui rend gloire à Dieu, indique quelque chose d'important sur la nature du messie.

Un de mes amis est un métaphysicien qui réfléchit beaucoup. Au cours d'une conversation, nous avons abordé le problème de l'être: Qui est l'homme ? Quelle est la nature de la réalité ? Je lui posai la question suivante: « Où serais-je en ce moment si mes parents avaient décidé de ne pas avoir d'enfants ? » Il répondit en riant: « Tu ne serais sans doute pas là pour me coincer avec une question pareille.

Un des dialogues les plus intéressants de la Bible et peut-être l’un des plus importants (pour l’Église chrétienne) est celui qui suivit la question que Jésus posa à ses disciples: « Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ? » Voir Matth. 16:13–18.

On nous dit depuis lontemps que les sens sont trompeurs, et il n’est pas nécessaire de bien connaître l’histoire pour s’apercevoir que les croyances humaines changent tout le temps. Mais on peut compter à tout moment sur la compréhension spirituelle, qui vient de Dieu.

Prier pour soi-même peut être une joie quotidienne. C’est un message d’inspiration et de paix et un moyen de résoudre ses problèmes.