
Editoriaux
Lorsqu'il écrivait: « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis; demeurez donc fermes et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude, » Paul implorait les Galates de s'attacher fidèlement à leurs convictions spirituelles. Dans la mesure où ils avaient compris l'Évangile de Jésus-Christ, ils avaient été rendus libres; assurément, ils resteraient fidèles à la vérité que révélait cet Évangile, et ne permettraient pas que l'erreur les asservît à nouveau.
Il y a quelques années, on remarquait dans certaine grande ville un hôpital appelé: « Asile d'incurables; » et ceux qu'on envoyait là acceptaient presque toujours le dictum des médecins. Or un homme qui séjournait dans cet établissement, ayant entendu parler de la Science Chrétienne et de son ministère de guérison, demanda l'aide de cette Science.
Le mortel ordinaire se considère parfois comme un automate humain, mentalement et physiquement mû et gouverné par lui-même — souvent comme l'esclave d'impulsions erronées. Il ne peut être affranchi des résultats de cet égotisme humain que s'il se conforme au gouvernement de Dieu, gouvernement spirituel et parfaitement sage.
Ce que la Science Chrétienne enseigne au sujet du mal est fort clair: le mal est irréel. Comment Mrs.
A La page 232 de Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy écrit: « Dans la mesure où nous nous séparons des théories et des systèmes matériels, des doctrines personnelles et des dogmes, pour gravir humblement la montagne de la Science, nous atteignons en toutes choses le maximum de la perfection.
Comme elle répète et développe les enseignements de Jésus-Christ et rétablit la guérison chrétienne, la Science Chrétienne encourage naturellement l'espoir, le bonheur et la santé chez ceux qui acceptent ses enseignements et leur restent fidèles; aussi entend-on souvent dire que les Scientistes Chrétiens sont des optimistes, et cette désignation est correcte pour autant qu'elle aurait pu s'appliquer à Jésus-Christ et à Paul. L'espérance du Maître ou celle de l'apôtre n'était pas une confiance aveugle à l'égard du bien, jointe à l'ignorance du mal; et ce n'est pas là non plus le genre d'optimisme des Scientistes Chrétiens.
Quiconque apporte à l'étude de la Science Chrétienne une pensée sincère, sans préventions, arrive facilement à comprendre cette Science et à pratiquer ensuite ce qu'il en a saisi. Comme son nom l'implique, la Science Chrétienne est la Science du christianisme qui inspira tout le ministère de Jésus-Christ, notamment ses paroles admirables et ses œuvres merveilleuses.
Il est probable que la plupart des Scientistes Chrétiens croyaient déjà précédemment en Dieu, mais d'une manière qui ne leur procura ni satisfaction ni secours au temps de la détresse. Quand leurs croyances religieuses et leurs remèdes matériels se montrèrent également inefficaces, ils eurent recours à la Science Chrétienne et trouvèrent la guérison de leurs maux, la libération du péché, le réconfort spirituel qui adoucit leur affliction, et la direction divine dans leurs affaires.
S'il est vigilant, dévoué au bien public, le Scientiste Chrétien s'efforce de maintenir une attitude mentale correcte sur toutes les questions qui se présentent à lui par la lecture des journaux ou les conversations générales. Lorsqu'il lit attentivement les nouvelles quotidiennes, il sent l'obligation de relever jour après jour les incidents qui réclament des pensées justes concernant les situations nationales ou internationales.
A Cette époque-ci, on a développé dans des proportions énormes le prétendu pouvoir matériel. La machine à vapeur, la machine à essence et le moteur électrique ont accentué la notion de pouvoir matériel.