Editoriaux
Si tant de gens perdent espoir dans ce que la vie a à leur offrir et choisissent de mettre fin à leurs jours, parfois avec une assistance médicale, cela indique que le genre humain souffre d’une incompréhension fondamentale, souvent tragique, quant au sens véritable de la vie. Si la vie a vraiment commencé par un big bang, qu’importe la complexité de son développement par la suite ? Elle n’est qu’un accident et n’a pour ainsi dire aucun sens.
Il y a bien des années, j’étais au restaurant avec plusieurs personnes de mon église. Tandis que nous échangions nos points de vue sur les divers plats proposés, j’ai vu qu’une personne avait refermé la carte presqu’aussitôt.
Nous souhaitons tous nous savoir en sécurité, où que nous nous trouvions. Or, même si elles sont nécessaires, les mesures de précaution humaines ne nous mettent pas à l’abri de tout danger.
Un matin, dans une sorte d’élan maternel, j’ai ressenti le besoin de prier pour le monde en le prenant dans mes bras. Je sentais que l’humanité souffrante réclamait avec urgence une protection et de tendres soins.
A mesure qu’augmentait sa compréhension de la révélation divine, Mary Baker Eddy prit conscience que la découverte de la Vérité divine qui lui avait été révélée par la guérison-Christ ne pourrait se maintenir dans ce monde qu’à condition, précisément, d’accomplir ce genre de guérison. — Yvonne von Fettweiss et Robert Warneck, Mary Baker Eddy : Une vie consacrée à la guérison spirituelle, p.
La guérison ! Beaucoup de gens l’ont appelée de leurs vœux, et beaucoup cherchent encore à guérir aujourd’hui. En voyant Christ Jésus, une femme désespérée s’est dit : « Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie.
Prier pour une guérison peut s’accompagner de joie et d’espérance. Mais il arrive que cette prière se fasse parfois dans un climat lourd, voire angoissé, parce que nous pensons devoir prier pour contrer une menace.
Grâce au Christ toujours présent, à cette présence et à ce pouvoir bienveillants de Dieu qui nous guident spirituellement, nous apprenons tôt ou tard que les enfants de Dieu sont soutenus et nourris par Lui seul, et que ce Père-Mère tout amour, qui veille avec une infinie tendresse sur chacun de nous, n’est jamais dépourvu de la volonté ni de la capacité de subvenir pleinement à tous nos besoins.
Jusqu’à quel point pensez-vous être scientiste ? Quelles sortes d’expériences avez-vous menées récemment ? Quelles données avez-vous recherchées pour contribuer à résoudre un problème qui a besoin d’une solution ?
On se demande parfois ce qu’on peut faire pour le monde. Eh bien, j’ai lu récemment que « le nombre de personnes contraintes à fuir leur foyer a dépassé les cinquante millions pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale » ( The Guardian du 19 juin).