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Une nouvelle façon de gérer sa vie

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 17 novembre 2025


Un jour, en voiture, j’ai remarqué le mot « gestion » sur des panneaux publicitaires : gestion de la douleur, gestion du poids, gestion du stress, etc. Cela m’a interpellée : la vie se résume-t-elle vraiment à la gestion de problèmes ?

Gérer une difficulté suppose de la contrôler ou de s'en occuper pour éviter qu’elle ne s’aggrave. Même si cette approche peut sembler pratique, l'habitude de s’appuyer sur la volonté humaine et un effort personnel conduit souvent à un cycle de luttes interminables qui mène à la frustration et à l’épuisement. Lorsque nous sommes aux prises avec un problème, plus nous essayons de le résoudre par nos propres efforts, plus nous renforçons la croyance que la solution dépend de nous plutôt que de Dieu. Or, la guérison n’est pas une question de volonté ; il s’agit de céder à la loi divine, à la toute-puissante loi de Dieu relative à la santé et à l’harmonie.

Dans de nombreuses églises du Christ, Scientiste, à travers le monde, un écriteau d’un genre très différent est apposé, sur lequel on peut lire cette citation de Mary Baker Eddy : « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 494) Ces paroles révèlent que la guérison ne consiste pas à gérer un problème, mais à faire l’expérience de la sollicitude divine omniprésente.

Christ Jésus n’a pas géré des problèmes ; il a accompli des guérisons complètes et instantanées, démontrant ainsi une domination spirituelle plutôt qu’un contrôle humain. Sa déclaration : « Je ne puis rien faire de moi-même […] je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30), reflétait sa confiance totale en l’autorité de Dieu. Il ne s’est pas contenté de soulager la souffrance par un remède temporaire ; il a transformé des vies. Qu’il s’agisse de rendre la vue aux aveugles, de libérer des personnes de la peur et de la maladie ou de ressusciter des morts, il savait que ses œuvres étaient des manifestations de la puissance divine, surmontant toutes les limitations matérielles.

L’apôtre Paul a ensuite diffusé ce message, reconnaissant que la véritable guérison commence dans notre pensée – en renonçant à nous appuyer sur nous-mêmes pour placer notre confiance en Dieu. Dans son épître aux chrétiens de Rome, il exhorte : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12:2) Guérir, c’est laisser l’Amour divin façonner notre expérience.

Puisque Dieu est bon et omniprésent, Sa bonté doit être partout. En soumettant nos pensées à la totalité de l’Entendement divin – en voyant, en entendant et en connaissant comme Dieu voit, entend et connaît – nous abandonnons les limites humaines et nous embrassons la réalité spirituelle. Des défis tels que la peur, la douleur, le déséquilibre et l’anxiété disparaissent, non parce que nous les combattons et que nous les surmontons, mais parce qu’ils n’ont jamais fait partie de la création de Dieu. S’ils ne sont pas présents dans l’Entendement divin, ils ne peuvent faire partie de notre être, qui est l’idée spirituelle de l’Entendement.

Il y a quelques années, alors que j’étais une jeune maman, je me suis retrouvée prise dans un cycle épuisant où je m’efforçais de tout gérer : m’occuper de mes deux filles en bas âge, soutenir la carrière exigeante de mon mari, poursuivre des études supérieures et siéger dans de nombreux comités à l’église. Parallèlement, j’ai souffert de migraines et de troubles de l’équilibre pendant plus d’un an. Lorsque j’étais debout, j’avais parfois besoin de m’agripper au dossier d’un banc ou à la poignée d’un chariot de supermarché pour me stabiliser.

Ce n’était pas seulement mon emploi du temps chargé, mais les efforts que je fournissais pour tout gérer par moi-même. Il fallait que cela change. Je me suis donc consacrée à une heure d’étude chaque jour à la salle de lecture de la Science Chrétienne, près de l’université – c’était un endroit paisible où je pouvais donner la priorité à Dieu et approfondir la compréhension que j’avais de Lui. En me plongeant dans la Leçon biblique de la semaine, que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, le verset « Arrêtez et sachez que je suis Dieu » (psaume 46:11) a pris un sens nouveau. J’ai commencé à comprendre que « la crainte, qui est un des éléments de toute maladie, doit être chassée pour que la balance soit ajustée en faveur de Dieu. » (Science et Santé, p. 392)

Un jour, en quittant la salle de lecture, j’ai été témoin d’un événement simple mais profond. Une femme âgée traversait lentement une rue passante lorsque le feu est passé au vert avant qu’elle puisse atteindre le trottoir de l’autre côté. Les automobilistes ont hésité, puis ils ont commencé à avancer lentement. Je me suis alors inquiétée : parviendrait-elle à traverser sans encombre ? A cet instant même, un jeune homme, apparemment un étudiant, s’est avancé vers elle, répondant à un appel silencieux. Avec une assurance tranquille, il a pris le bras de la femme et l’a guidée.

A cet instant, je me suis dit : si Dieu est bon – et Il l’est – alors toute expression du bien doit venir de Dieu. Je venais donc de voir Dieu en action, l’Amour divin répondant au besoin de cette femme de la manière la plus naturelle, sans effort. Guérir ne consiste pas à faire plus d’efforts ; il s’agit de voir l’Amour à l’œuvre – non pas ma propre volonté, mais la volonté de Dieu en faveur du bien se dérouler devant moi.

Cette prise de conscience a tout changé. Je n’avais plus l’impression de devoir gérer ma vie ni de la faire avancer par la seule force de mes efforts. L’Amour n’a besoin d’aucune aide humaine pour gouverner ; l’Amour est, tout simplement, toujours présent, complet et actif. Peu après, les migraines et les vertiges ont complètement disparu et ne sont jamais revenus.

Les paroles de Jésus, rapportées dans Matthieu 6:24, nous rappellent que nous ne pouvons servir deux maîtres. Se fier à notre sens personnel des choses et à nos propres efforts engendre crainte et limites, mais s’appuyer sur l’Entendement divin aligne nos efforts sur la sagesse et l’Amour divins. Lorsque nous laissons l’Entendement gouverner, la guérison s’opère, non par nos efforts personnels, mais par la sollicitude toute-puissante de Dieu dont nous serons témoins. Un cantique nous le rappelle :

En Toi, je n’ai pas de tristesse,
Ni crainte, ni pesant souci.
L’Amour est près de moi sans cesse,
La Vérité s’y trouve aussi.
(Francis A. Fox, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 154, trad. © CSBD)

La véritable gestion de la vie n’est pas humaine, elle est divine. Et lorsque nous embrassons cette vérité, nous réalisons que nous sommes toujours sous la direction de l’Amour divin, guidés et soutenus à chaque instant.

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