J’étais une enfant insouciante, joyeuse et intrépide. Puis, en devenant adulte, j’ai commencé à ressentir une anxiété quotidienne et à me tracasser à propos de tout. En étudiant la Science Chrétienne, j’ai compris que ce sentiment de malaise ne faisait pas partie de mon identité spirituelle et harmonieuse en tant qu’expression de Dieu.
Deux versets bibliques sont devenus pour moi des guides, alors que je priais pour acquérir une paix et une maîtrise intérieures durables, quelles que soient les circonstances auxquelles je faisais face (d’ordre professionnel, personnel ou autre). Le premier verset, peut-être plus connu, qui m’a beaucoup aidée, se trouve dans l’Evangile selon Jean (14:27), où Jésus tient ces propos réconfortants : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble pas, et ne s’alarme pas. » Le deuxième est tiré de la seconde épître de Paul aux Thessaloniciens, dans laquelle l’auteur encourage les chrétiens à ne pas se laisser ébranler ou influencer par de fausses doctrines ni de faux enseignements : « Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. » (II Thessaloniciens 2:2)
Je savais que ma paix et mon autorité venaient directement de Dieu, l’unique Entendement et la source de toute vie et de toute intelligence. On ne pouvait ni les ébranler ni me les enlever. Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit ceci : « L’homme n’est pas Dieu, mais, tel un rayon de lumière qui vient du soleil, l’homme, l’émanation de Dieu, reflète Dieu. » (p. 250) J’en ai conclu qu’en tant que reflet de Dieu, j’exprimais la paix permanente de l’Entendement divin.