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Exercer notre domination sur la peur

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 21 juillet 2025


Dans le monde d’aujourd’hui, l’anxiété et la peur semblent prédominer dans les médias d'information. Certains ont qualifié ce phénomène d’ « épidémie de peur ». Mais vivre dans un état de crainte, ce n’est pas vraiment vivre. Christ Jésus a dit à ses disciples : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » (Jean 10:10) Pour connaître cette vie abondante, nous devons connaître Dieu, l’Amour divin, et placer notre confiance en Lui.

L’anxiété voudrait nous perturber et entamer notre paix. Mais elle n’a aucun fondement légitime. La vérité concernant la création spirituelle de Dieu est que, dès le commencement, l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et que son Créateur lui a donné la domination sur toute la terre. Cela inclut la domination sur les états de pensée terrestres tels que le péché, la peur et la maladie.

La domination fait partie intégrante de la nature de l’homme. Les pronostics médicaux désastreux, la douleur et la souffrance, le vieillissement et la détérioration sont des croyances répandues qui sont suggérées avec agressivité à la conscience humaine. N’ayant aucun fondement dans la Vérité ni dans la loi de l’Amour divin, elles n’ont aucun pouvoir dérivé ni aucune capacité à s’imposer à nous ou à saper notre confiance en Dieu.

A la lumière de ces faits spirituels, il n’y a rien dont nous devrions avoir peur. Si Dieu, le bien, est Tout-en-tout, alors le mal n’est rien d’autre qu’une fausse croyance – un faux sens matériel de l’existence. Ce n’est ni une puissance, ni une présence, ni une intelligence. Nous avons parfaitement le droit de contester vigoureusement les prétentions impuissantes du mal, que Jésus a qualifié de « menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). Lorsque nous le faisons, le Christ, la véritable idée de Dieu, est le roc sur lequel nous nous tenons, la forteresse où nous demeurons, le soutien sur lequel nous nous appuyons, notre sanctuaire et notre havre de paix.

Les croyances erronées du monde peuvent-elles priver les enfants de Dieu du don qu’Il leur a fait de la domination ? Notre Père a-t-il retiré Sa bénédiction originelle ? Non. Soyons clairs : la suggestion que l’homme puisse perdre sa force, ses capacités, sa mobilité, sa lucidité ou toute autre qualité à cause d’une blessure, d’une maladie ou du passage du temps est une pure fiction, une invention de l’entendement charnel. La Vie, Dieu, est parfaite et complète à chaque instant, tout comme son expression, l’homme. En tant qu’enfants de Dieu, l’Amour, nous avons l’autorité divine de rejeter toute prétention fallacieuse et de vivre la vie abondante que l’Amour divin nous donne.

Confiants dans le fait que l’existence est entièrement spirituelle, qu’elle n’est pas confinée dans la matière, nous reflétons la Vie éternelle et sans âge qui est Dieu. Nous connaissons et nous pouvons vivre une vie animée par l’Esprit, pleine de vitalité, d’inspiration, d’espoir et de joie.

Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, évoque avec une profonde perspicacité l’ange puissant représenté dans l’Apocalypse (chapitre 10), qui « posa son pied droit sur la mer, et son pied gauche sur la terre » (verset 2). Ses paroles nous offrent des conseils judicieux sur la façon de manier la peur.

Elle écrit que le pied droit de l’ange symbolise le pouvoir dominant de la Science divine, pouvoir que l’ange exerçait sur « l’erreur élémentaire, latente, source de toutes les formes visibles de l’erreur » (p. 559). Autrement dit, l’ange posait son pied sur le mal que l’on ne peut discerner au moyen des cinq sens corporels, mais qui est la cause apparente de tout péché, de toute maladie et de toute mort visibles. Mary Baker Eddy écrit ensuite : « Le pied gauche de l’ange était sur la terre ; c’est-à-dire qu’un pouvoir secondaire était exercé sur l’erreur visible et le péché audible. » Ces explications montrent que c’est la pensée sous-jacente au problème qui doit être guérie, et non pas simplement ce qui apparaît à la surface, objectivé sous forme de matière.

Quel élément latent (existant mais non encore développé) de la pensée mortelle est à l’origine de toutes les formes visibles de l’erreur ? Science et Santé nous dit : « C’est la crainte, l’ignorance ou le péché qui est la cause prédisposante et la base de toute maladie » (p. 411), et aussi : « Lorsque la crainte disparaît, la base de la maladie a disparu. » (p. 368)

Dans son essence même, la peur n’est rien d’autre que le fait de s’attendre au mal. Les enfants de Dieu, en tant qu’idées bien-aimées et individuelles de Dieu, l’Entendement infini, ne sont pas tenus de céder à la peur, ni de souffrir de ses illusions.

La solution à un climat de crainte réside dans la conviction, fondée sur la prière, que chaque enfant de Dieu est absolument enveloppé dans l’amour parfait de Dieu qui bannit la peur. On lit dans la première Epitre de Jean (4:18) : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. »

Dans l’infinitude de l’Amour omniprésent, qui est notre Père-Mère, l’homme est en sécurité. Il n’éprouve ni anxiété, ni appréhension, ni peur. Sa vie n’est pas précaire, mais enracinée et fondée dans l’Amour. Il est donc rempli de la paix de Dieu et d’une joyeuse expectative du bien, quelles que soient les circonstances.

En voilà une illustration : il y a des années, j’ai dû parcourir en voiture plus de trois mille kilomètres avec nos deux jeunes enfants pour trouver un nouveau foyer, alors que mon mari était en formation dans le cadre d’un nouvel emploi. Avant de partir, j’ai dit aux enfants que, quel que soit l’endroit où nous nous trouverions, nous serions « chez nous », car Dieu serait là avec nous.

En chemin, je me suis attachée à ce verset biblique : « Je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Eternel. » (Jérémie 1:8) Cela m’a rassuré que Dieu nous délivrerait de toute crainte et nous mènerait au lieu prévu, saines et sauves. Et j’étais sûre que Dieu nous accompagnerait, les enfants et moi, à chaque étape de notre chemin.

Tout au long du voyage, j’ai prié pour accroître ma confiance en Dieu et pour être plus constamment consciente de Sa présence. Ces prières de chaque instant m’ont aidée à apaiser mon anxiété.

Le troisième jour du voyage, au matin, la pluie s’est transformée en neige. Assez vite, nous avons roulé sous une tempête de neige, dans un voile blanc où nous avions du mal à distinguer la route. Alors que nous abordions un virage en montagne, j’ai vu un gros camion se mettre en portefeuille et glisser vers nous. J’ai essayé de diriger notre voiture vers le bord de la route pour éviter le semi-remorque, mais je ne la contrôlais plus, et notre voiture a commencé à glisser vers le bord du chemin, qui surplombait une falaise.

Ce qui s’est passé ensuite est une preuve irréfutable de la puissance et de l’amour de notre Père. J’ai reconnu la présence de Dieu et j’ai su qu’Il gouvernait. Sans aucun effort de ma part, nous avons glissé jusqu’à un camping-car garé au bord de la route. Lorsque le calme est revenu, j’ai rappelé aux enfants que Dieu était là, avec nous. Il y aurait plus à dire concernant cette histoire, mais l’essentiel est que je savais que notre Père était présent et que tout irait bien. Et ça a été le cas.

Au cours de cette aventure, j’ai appris à faire sincèrement confiance à Dieu pour chaque détail. Nous avons été réconfortés, protégés et nos besoins ont été satisfaits de nombreuses manières. En nous attendant au bien en priant, heure après heure, nous avons constaté que nos angoisses s’apaisaient. Je savais que ni les enfants ni moi ne pouvions jamais être séparés de l’amour de Dieu, qui est partout.

Mary Baker Eddy écrit : « Souvenez-vous que vous ne pouvez rencontrer aucune situation, si désespérée soit-elle, où l’Amour ne vous ait précédé et où ne vous attende sa tendre leçon. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 149-150) La tendre leçon de notre Mère-Amour, illustrée par notre aventure, est que Dieu nous a donné la domination, y compris sur la peur. Chacun des enfants de Dieu est protégé, rassuré, réconforté – demeurant à toujours dans les bras du Père-Mère, l’Amour.

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