J’ai un nouveau message de rappel quotidien : Appuie-toi sur Dieu et sois attentive à Ses bienfaits.
D’où vient ce mémo ? J’avais ouvert le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, à la première page, et j’avais lu ces mots qui m’étaient très familiers : « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » (p. vii) Ce mot, « s’appuient », m’a sauté aux yeux.
J’ai commencé à réfléchir au fait que nous pouvons nous appuyer sur Dieu –dépendre entièrement de Lui – avec une confiance totale. Le reste de cette citation nous assure qu’« aujourd’hui est riche en bienfaits ». Mais j’ai réalisé que j’avais besoin de savoir comment rechercher ces bienfaits.
Peu de temps après avoir eu ces premières réflexions, je suis tombée à mon cours de gym sur une femme qui avait suivi des cours de photographie. Elle m’a expliqué que ces cours lui avaient ouvert les yeux et qu’elle voyait dès lors les choses d’une façon tout à fait nouvelle. Elle a décrit le moment qui avait suivi le lever du soleil ce matin-là – l’heure dorée, comme l’appellent les photographes. Elle avait remarqué toutes les riches couleurs et la façon dont la lumière faisait ressortir la beauté des feuilles et d’autres parties du paysage. Je me suis dit : « Eh bien, j’ai "vu" la même matinée qu’elle, mais j’ai assurément raté ce qu’elle a vu. » Elle avait su comment vraiment regarder – voir ce qui était là – d’une manière qui m’était inconnue.
Je me suis donc dit que je pouvais m’attendre à voir l’accomplissement de la promesse des grands bienfaits contenue dans cette première phrase de Science et Santé à condition de savoir regarder. La bonté et les bienfaits infinis et étonnants de notre Père-Mère Dieu sont déjà ici, et là, et partout. Et, avec des yeux spirituellement éduqués – ceux qui sont capables de voir la réalité spirituelle au-delà du concept matériel – nous pouvons tous apercevoir ces bienfaits. En Science Chrétienne, on se réfère à cette capacité de voir spirituellement comme au sens spirituel, défini dans Science et Santé comme « la faculté consciente et constante de comprendre Dieu » (p. 209).
Nous possédons tous ce sens spirituel. Une fois, lorsque j’étais enfant, j’ai attrapé une maladie dont les symptômes ressemblaient à ceux de la grippe. Je venais de rentrer de l’école et je me sentais vraiment mal. Mes parents ont appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie pour moi. Le praticien a partagé avec mes parents un passage qui fait partie de la réponse de Mary Baker Eddy à la question : « L’homme est-il déchu d’un état de perfection ? » et ils me l’ont lu. A l’époque, j’avais vraiment l’impression que j’avais été déchue d’un état de santé parfait. Mais, en écoutant attentivement, j’ai perçu quelque chose qui allait au-delà du sentiment que j’avais d’être tombée malade.
Le passage dit : « L’homme immortel est l’idée éternelle de la Vérité, idée qui ne peut tomber dans une croyance ou une erreur mortelle concernant l’homme et son origine ; il ne peut sortir de la distance focale de l’infinité. Si Dieu est droit et éternel, l’homme, étant Sa ressemblance, est droit dans la bonté et existe à jamais dans la Vie, la Vérité et l’Amour. Si la grande cause est parfaite, son effet est également parfait ; et, dans la Science, la cause et l’effet sont immuables et immortels. […] L’homme spirituel est cette ressemblance parfaite et non déchue, coexistante et coéternelle avec Dieu. » (Ecrits divers 1883–1896, p. 79)
La compréhension de la perfection de Dieu, et par conséquent de la perfection de chacun des enfants de Dieu créés à Sa ressemblance, y compris moi-même, me semblait tout à fait normale et naturelle. Je me souviens que ces concepts avaient beaucoup de sens pour moi. Immédiatement, je me suis sentie complètement guérie. Pas de délai nécessaire à un complet rétablissement. Je m’étais appuyée sur Dieu, j’avais regardé, et j’avais réellement vu Dieu et m’étais vue moi-même avec des yeux nouveaux. Je réalisais les bienfaits de Dieu à cet instant précis, je discernais quelque peu de la bonté de Dieu et je percevais en tant que réalité actuelle et indéniable le fait que moi-même et toute la création reflètons cette bonté. L’image physique et le sentiment d’être malade étaient une vision des choses qui manquait de réalité.
Ma perfection en tant qu’idée spirituelle était présente depuis toujours, tout comme la beauté de cette heure dorée est toujours là pour que tout le monde la voie. Mais seuls ceux qui savent la chercher perçoivent les choses comme cette photographe, et comme nous les percevons lorsque nous nous appuyons sur le sens spirituel. Comme le dit Mary Baker Eddy : « Il nous faut scruter profondément le réel au lieu de n’accepter que le sens extérieur des choses. » (Science et Santé, p. 129)
Cette guérison a été si significative pour moi que je m’en souviens très bien. Et la guérison en Science Chrétienne n’est pas une sorte de « miracle » ponctuel. J’ai vécu la guérison tout au long de ma vie. Elle est démontrée régulièrement par les étudiants de la Science Chrétienne dans le monde entier, comme le prouvent les témoignages publiés dans ce magazine et ses publications sœurs, depuis plus de cent quarante ans. Un regard spirituel plus profond a un impact fort.
Les bienfaits de Dieu, infiniment beaux et qui répondent parfaitement au besoin, sont toujours à portée de main. Savoir que nous pouvons nous appuyer en toute confiance sur Dieu et nous attendre à voir Sa bonté se manifester révèle qu’aujourd'hui est riche en bienfaits !
Appuyez-vous sur Dieu et regardez. Voyez les bienfaits.
