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Pourquoi Christ est-il le Chemin ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 16 décembre 2024


Il est dans la nature de l’homme d’aspirer de façon permanente à être meilleur et à faire mieux. Cette impulsion peut être ressentie de manière encore plus aiguë lorsque nos efforts pour atteindre un objectif qui nous tient à cœur semblent échouer. Nous reconsidérons alors souvent ces efforts, et nous faisons les choses différemment et plus efficacement. Cette remise en question peut s’élargir à un désir de plus en plus désintéressé de trouver des solutions, non seulement à nos propres problèmes, mais aussi à des problèmes sociaux plus vastes.

En fin de compte, l’histoire montre que le genre humain, qu’il soit confronté à des crises individuelles ou mondiales, est poussé à répondre aux problèmes et à les résoudre en établissant des normes plus élevées d’humanité, de justice, de sagesse et d’amour. Vus de l’extérieur, ces efforts de réforme peuvent ressembler au combat de David contre Goliath. Le mal se présente généralement comme étant agressif, trompeur et alimenté par une volonté de domination. La bonté, en revanche, avec sa gentillesse, son honnêteté et son altruisme, peut sembler mal équipée pour affronter le mal. Un sens personnel de ce qu’est le bien est en outre entravé par sa propre faillibilité. L’apôtre Paul l’a exprimé ainsi : « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (Romains 7:19).

La valeur de la vie de Christ Jésus réside dans le fait qu’elle a sondé toute la profondeur de ce dilemme imposé par le monde, qu’elle a révélé la véritable source des normes de justice et d’amour que l’humanité s’efforce d’atteindre, et qu’elle a laissé un exemple inestimable de la façon de détruire tout mal, pour que nous puissions suivre cet exemple. Christ Jésus a affronté les complexités du désespoir et de l’illusion, la confusion et les contradictions d’un monde sombre et dualiste, en proie au chagrin. Il savait que comprendre la démonstration de son obéissance à Dieu conduirait l’humanité à la perfection, ainsi qu'à la plénitude et à la pureté de l’être que nous recherchons tous intrinsèquement. Il nous a montré avec insistance à la fois notre capacité à mettre en application dans notre vie les lois morales et spirituelles de la domination, et la nécessité de le faire. Il a démontré la puissance de ces lois et il a transformé la vie humaine pour toujours par ses guérisons et son enseignement remarquables.

La capacité à transcender le péché, la maladie et la mort semblerait sûrement irréalisable, si Christ Jésus ne nous avait pas montré comment affronter les pentes abruptes et les écueils de l’existence humaine sans nous égarer ni abandonner face aux revers qui nous menacent.

Christ Jésus est apparu dans la chair pour nous montrer ce que sont l’image et la ressemblance de Dieu, en d’autres termes, ce que nous sommes vraiment. En regardant l’exemple de Jésus, nous pouvons apprendre à découvrir notre véritable identité et notre raison d’être. Sans son exemple, nous serions réduits à deviner ce que nous sommes en nous appuyant sur la raison humaine erronée, à épuiser d’innombrables hypothèses incorrectes et à enchainer les erreurs. Jésus nous sauve de cet effort ardu. Par conséquent, le suivre n’est pas ardu ; c’est le moyen le plus simple et le plus direct d’accéder à la vérité.

Jésus savait que nous avions besoin de son exemple clair et infaillible. Il a accompli sa mission pour que nous puissions accomplir la nôtre. En le suivant, nous pouvons satisfaire notre désir inné de vivre et d’aimer authentiquement. Nous pouvons surmonter la tension incessante entre nos idéaux et la capacité humaine qui paraît insuffisante à les réaliser. En examinant le récit de sa vie, nous voyons que sa foi et sa confiance en l’Amour n’ont jamais cessé. Il nous a révélé que la Vie omniprésente nous permet d’accomplir notre désir d’avoir une vie utile et valable – une vie d’honnêteté, de justice et de compassion. Cette action nous conduit inévitablement au-delà de la bonté humaine vers le bien parfait qui est Dieu. L’effort humain seul est insuffisant, mais si nous mettons tout notre cœur et toute notre force à la tâche, nous bénéficierons d’une impulsion pure, sacrée et spirituelle. Cette inspiration sainte apporte du réconfort aux cœurs brisés tout en brisant l’indifférence qui voudrait nous empêcher d’agir selon l’impulsion divine.

Nous pouvons tous faire l’expérience des bénédictions naturelles issues de la beauté de la sainteté. Lorsque nous sommes confrontés aux plus grandes épreuves, c’est alors que nous nous tournons sans réserve vers la seule entité qui peut vraiment nous sauver : l’Esprit. Nous sommes moins tentés de nous appuyer sur des forces humaines lorsque celles-ci nous ont abandonnés, ou sur nos capacités personnelles lorsque nous avons constaté à quel point elles sont malheureusement insuffisantes face aux circonstances qui nous accablent. Notre pensée s’ouvre alors à la grande découverte spirituelle de la puissance de Dieu et de Sa volonté de nous guider, de nous fortifier et de nous sauver.

Ce salut suit toujours le chemin éclairé par le Christ. Il commence par la reconnaissance que notre besoin premier est de connaître Dieu. Comme Jésus l’a exprimé au début de son Sermon sur la montagne fondateur : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5:3). Il poursuit en promettant que Dieu enverra un Consolateur qui, c’est certain, sera trouvé par ceux qui ont renoncé à l’espoir de la vie terrestre et des joies terrestres. Faire l’expérience de la puissance de ces règles divines de la création est une bénédiction inépuisable et un stimulant pour conduire nos pensées et nos activités dans la bonne direction.

Il est encourageant de constater qu’à mesure que nous croissons dans la grâce morale et spirituelle, nous parvenons à nous libérer des comportements et des situations destructeurs. La Science derrière la totalité de Dieu nous permet d’affronter des situations potentiellement dangereuses avec une confiance claire dans la loi d’harmonie de Dieu, afin de maintenir ou de rétablir la paix et la sécurité. Nous devrions reconnaître que chaque jour, nous recevons de précieuses leçons de vie sur la nécessité primordiale de vivre selon notre foi en Dieu, le bien, si nous voulons bien comprendre les lois spirituelles et les appliquer aux exigences propres à la vie matérielle.

Plus nous prêtons attention aux expériences qui nous enseignent à être plus altruistes, humbles et patients, plus nous parvenons à rompre notre attachement à la volonté personnelle, et mieux nous percevons et nous soumettons à la volonté, à la direction et à l’amour universels de l’Entendement. Ces opportunités vont d’un moment d’écoute pour savoir quand se taire ou quand parler, à l’exigence plus grande de ressentir et de connaître la présence constante et salvatrice de Dieu face à l’injustice, à la souffrance, à la violence et à la haine.

Quand les disciples de Jésus lui ont demandé qui avait péché, l’homme né aveugle ou ses parents (ils pensaient qu’une transgression quelconque devait être la raison du handicap de cet homme), Jésus s’est élevé à la fois au-dessus du raisonnement matériel des disciples et du problème matériel de la cécité (voir Jean 9:1–8). La matérialité dans la pensée humaine cherche un coupable, quelqu’un ou quelque chose à blâmer ou à accuser. Mais la spiritualité de l’amour désintéressé cherche à bénir l’humanité et à louer l’Amour divin. Jésus a répondu en s’appuyant sur cette base supérieure : « Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. »

Jésus n’était pas tenté d'accorder au mal une cause, un parent ou un effet. Chaque moment était une occasion de mieux connaître et de mieux servir Dieu. Or, connaître et servir Dieu doit aboutir à la guérison. Il demanda à l’homme de se laver les yeux au réservoir de Siloé, ce qui signifie « envoyé ». L’homme l’a fait et s’en est retourné voyant clair. Du fait que Jésus a dirigé l’homme vers le réservoir portant ce nom, nous pouvons déduire que Jésus ne concevait pas l’homme comme un mortel doté d’une histoire matérielle jalonnée d’obstacles, mais comme la véritable expression de l’Entendement, créé par Dieu et envoyé par Lui. Jésus pouvait percevoir la vraie nature de cet homme parce qu’il comprenait que lui-même avait été envoyé par Dieu, avec pour mission de révéler Emmanuel, « Dieu avec nous ».

Comme le rapportent les périodiques de la Science Chrétienne, les gens aujourd’hui continuent de ressentir Emmanuel et d’être guéris par la compréhension de la présence et de la puissance de Dieu. Nos vues les plus claires de Dieu surviennent lorsque l’entendement mortel – autrement dit la matière – et ses discordes se dissolvent et disparaissent, et qu’à leur place nous voyons et ressentons la paix, la santé, la plénitude et l’amour de la Vérité, notre Père-Mère toujours présent. La mission de Jésus répondait au besoin vital, pour l’humanité, de reconnaître que tout bien réel que nous accomplissons n’est pas d’origine humaine mais, en fait, inspiré par Dieu. L’espoir même d’un monde meilleur trouve ses racines dans notre nature divine ; par conséquent, son accomplissement ne se trouve pleinement que dans l’expression de cette nature. Le Christ est la lumière indispensable, que Dieu donne, afin de guider notre désir naturel et inéluctable de nous voir nous-mêmes et de voir les autres comme l’expression de la Divinité, pourvue d’un but divin et du bien perpétuel.

Le Christ nous permet de surmonter la faiblesse de la pensée matérielle et d’atteindre le bien que nous voudrions accomplir dans ce monde. La confession désespérée de Paul aboutit finalement à sa prise de conscience que la clef de la vie éternelle, la voie infaillible pour surmonter l’échec et le découragement, consiste à reconnaître que la matière ne possède ni vie ni intelligence et que l’esprit vital du Christ bénit la vie humaine en la détournant des ombres erronées de la matière et en la dirigeant vers l’Esprit, la Vérité. Aucun concept, aucune hypothèse ou invention humaine n’a la sagesse, la clarté propre ou la perception nécessaire pour y parvenir sans que la lumière indispensable du Christ ne perce la conscience prisonnière de la matière et n’illumine notre nature uniquement spirituelle.

En réponse à sa propre supplication : « Qui me délivrera du corps de cette mort ? », Paul a reconnu avec gratitude : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Romains 7:24, 25) – et il a continué de suivre le grand Exemplaire en pensée et en action pendant le reste de sa vie. Nous aussi, nous pouvons rendre grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur, et marcher chaque jour dans le chemin qu’il nous a indiqué.

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