L’année dernière, alors que mon fils était sur le point de partir à son travail, il a dit qu’il ne trouvait pas quelque chose dont il avait besoin. Nous vivions ensemble à l’époque et j’ai proposé de l’aider à le chercher. Je suis entrée dans sa chambre et, alors que je déplaçais un objet qui se trouvait sur sa haute commode, j’ai fait basculer un haltère qui était posé dessus. L’haltère est tombé sur mon pied dans un grand fracas. La douleur était intense et mon fils est entré dans la pièce en courant pour me venir en aide.
J’ai été tentée d’enlever ma chaussette et de regarder mon pied, mais j’ai pris l’habitude de me tourner vers Dieu, l’Amour infini, pour obtenir la paix et la guérison des troubles que je peux ressentir, aussi bien que des maladies et du stress de la vie. C’était là une occasion supplémentaire de ressentir la présence aimante de Dieu, et je savais que l’amour de Dieu était plus grand que tout ce qui était en train de se passer.
Il est dit dans la Bible, dans le premier chapitre de la Genèse : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu [...] Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. » (versets 27 et 31) J’ai pensé que rien ne pouvait écraser ou endommager une image qui est maintenue dans un état de perfection, de joie et de liberté par le Dieu infini. Cette idée de moi-même en tant qu’image de Dieu m’a aidée à abandonner mes interrogations relatives à l’accident et à ses effets, et elle m’a aidée à m’attacher aux idées relatives à ce qui faisait de moi l’image de Dieu – une image que Dieu voyait comme étant très bonne.
Mon fils a voulu m’amener aux urgences, à l’hôpital, car il était sûr que mon pied était cassé, mais j’ai refusé, lui indiquant que je devais simplement rester tranquille et prier.
Pendant que je priais, il m’a dit qu’il avait trouvé ce dont il avait besoin mais qu’il ne voulait pas me laisser seule. Je l’ai rassuré sur le fait que j’allais bien et je lui ai dit que je demanderais de l’aide si j’en avais besoin. Alors qu’il partait travailler, j’ai ressenti un grand amour de sa part et l’assurance venant de Dieu que tout allait bien.
Je suis restée assise tranquillement pendant un petit moment, vraiment reconnaissante pour toute la sollicitude pleine d’amour qui m’entourait. La Bible nous assure que : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ. » (Romains 8:16, 17) Les enfants de notre Père-Mère Dieu ne peuvent jamais se trouver hors de Son amour.
Au fur et à mesure que ces pensées me venaient à l’esprit, la douleur a diminué rapidement, puis elle a disparu. Il m’était difficile de marcher ou d’exercer une forte pression sur mon pied, mais je savais que je pouvais rester ferme dans l’amour de Dieu, car en tant que Son reflet, j’étais déjà forte et libre. La suggestion m’est venue plusieurs fois d’enlever ma chaussette et de regarder mon pied, mais je savais que cela ne m’aiderait pas. La réponse résidait dans le fait de me rappeler combien Dieu m’aimait. Et, si j’étais aimée, alors mon fils, ma famille et tout le monde l’étaient aussi. Rien ne pouvait briser ma relation avec l’Amour divin, notre Mère. Au sein de cette relation précieuse, mon être est toujours intact.
Nous étions dans la semaine qui précédait Noël, et j’avais prévu d’acheter quelques derniers cadeaux. Il m’est venu très clairement à la pensée de suivre les conseils de l’Amour et de ne laisser rien d’autre que l’Amour m’influencer. Je me sentais vraiment aimée par Dieu et je ressentais beaucoup d’amour pour les amis auxquels je destinais ces cadeaux.
Alors que je maintenais ces pensées et ces prières qui m’élevaient spirituellement et qui me fortifiaient, j’ai senti que je pouvais me rendre au centre commercial pour acheter ces cadeaux. Quand je suis arrivée, je me sentais tellement pleine d’amour que cela m’a incitée à marcher. Le centre commercial où je me trouvais était l’un des plus grands d’Europe, il fallait donc beaucoup marcher. Au début, j’ai boité, mais lorsque j’ai eu fini d’acheter les cadeaux, je marchais librement et je me réjouissais de la façon merveilleuse dont Dieu prend soin de nous.
Cette nuit-là, alors que je me préparais à me mettre au lit et que j’enlevais mes chaussettes, j’ai vu qu’il n’y avait aucune marque sur mon pied.
Depuis lors, cette guérison permanente m’a inspirée à maintes reprises à me concentrer sur ce que Dieu sait ou voit dans n’importe quelle situation, et à m’en tenir à cela, car c’est tout ce qui est vrai à propos de nous ou de n’importe quelle situation.
Je suis très reconnaissante pour les nombreuses façons dont l’amour de Dieu m’a guidée et m’a bénie durant cette expérience, et pour toutes les merveilleuses ressources de la Science Chrétienne, qui nous permettent d’approfondir la compréhension que nous avons de notre relation à Dieu et de Le connaître plus pleinement.
Julie Brearley
Northwich, Cheshire, Angleterre
