J’étais en classe nature dans le New Hampshire. Un jour, pendant le voyage, mes camarades de classe et moi jouions à touche-touche dans une petit coin d’herbe. Une de mes amies avait été touchée près de la lisière du champ qui était bordé de quelques rochers. Alors que je courais vers elle pour la délivrer, j’ai trébuché et je suis tombée sur les rochers.
Je me suis relevée, un peu gênée mais je me sentais bien et je suis allée la délivrer. Ce n’est qu’en essayant d’enlever la saleté de mes mains que j’ai réalisé qu’il y avait une profonde coupure sur une de mes paumes. Son apparence m’a surprise et m’a inquiétée. J’ai demandé à mon amie ce que je devais faire et elle m’a dit d’aller au chalet et d’en parler à un professeur.
A l’intérieur du chalet, j’ai trouvé un professeur et le directeur du programme de classe verte. Quand je leur ai montré ma main, ils m’ont dit que la coupure avait l’air d’être très profonde et qu’ils devaient avertir mes parents afin qu’ils puissent éventuellement venir me chercher ou m’emmener à l’hôpital pour des points de suture. Deux autres adultes qui étaient dans les parages sont allés chercher une trousse de premier secours et je me suis assise avec mon professeur en attendant qu’ils reviennent pour nettoyer ma main.
Pendant que nous étions assis là, mon professeur m’a dit que son fils avait eu des points de suture, et il m’a raconté ce que cela supposait. A ce moment-là, les paroles de mon professeur et toute la situation m’ont rendue légèrement nerveuse. Alors, j’ai fait ce que j’ai appris à faire chaque fois que j’ai peur : j’ai prié en silence. J’ai réfléchi au fait qu’il n’y avait aucune raison d’être nerveuse ou effrayée, car je savais, grâce à ce que j’avais appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, que Dieu me protège toujours.
Même si je comprenais que mon professeur essayait de m’aider et de me soutenir, ce qu’il partageait avec moi ne m’aidait pas à me sentir mieux. Ainsi, dans mes prières, j’ai mentalement rejeté l’idée que je devais vivre une expérience similaire à celle de son fils. J’ai aussi pensé à un verset de la Bible : « Dieu est amour. » (I Jean 4:8) Et puis, j’ai pensé à un passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Dieu est partout, et rien en dehors de Lui n’est présent ni puissant. » (p. 473) Ces idées étaient exactement celles dont j’avais besoin pour être tranquille dans cette situation. Je n’avais ressenti aucune douleur depuis la chute, et je savais qu’il n’y avait aucune raison de dramatiser la blessure. Assise là, j’ai vraiment ressenti la présence de l’amour de Dieu.
Quelques minutes plus tard, les autres adultes sont revenus avec la trousse de premier secours et ils ont nettoyé la coupure. Une fois terminé, ils ont jeté un deuxième coup d’œil et ont dit que cela ne semblait pas être aussi profond qu’ils l’avaient cru, et que je n’aurais pas besoin de points de suture après tout.
Leurs remarques m’ont aidée à réaliser que la guérison avait déjà commencé à prendre place et que je pouvais profiter du reste de mon voyage. J’étais très reconnaissante et j’ai remercié Dieu. Ils m’ont enveloppé la main pour la protéger et j’ai pu retourner auprès de mes amis.
J’ai profité du reste du voyage sans me soucier de ma main. Au moment où je suis rentrée à la maison, la coupure était complètement guérie.
Je suis très reconnaissante pour cette guérison. Elle me rappellera toujours que Dieu est bon, qu’Il gouverne tout et qu’Il aime tout le monde.
