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Affirmer avec la Vérité

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 avril 2024


Le Héraut, et ses publications sœurs, le Christian Science Sentinel et le Christian Science Journal, contiennent des articles comme celui-ci, écrits spécialement pour corriger des idées fausses au sujet de la Science Chrétienne, qui nous empêcheraient d’obtenir les résultats que nous désirons en tant que praticiens de la guérison spirituelle.


Entendre ou lire le témoignage émouvant d’une guérison par la Science Chrétienne est toujours une source d’inspiration. Il est parfois tentant de penser qu’il suffit de reprendre à son compte les pensées inspirées de la personne qui témoigne pour s’attendre à une guérison identique. Bien que l’expérience des autres soit stimulante, la guérison est pour chacun le fruit d’une révélation unique et originale, la coïncidence divine qui vient éclairer la pensée.

Le traitement par la Science Chrétienne ne se résume pas à un ensemble de mots. En fait, il n’est pas facile d’exprimer par des mots ce qu’est la guérison spirituelle, parce qu’elle est le résultat d’une révélation et d’une inspiration. Mais nous la ressentons, nous la reconnaissons et cherchons à voir davantage de la réalité spirituelle. La prière semblable à celle de Christ Jésus inclut la confiance et le lâcher-prise de l’erreur qui semble si réelle pour ainsi voir Dieu se révéler. La guérison spirituelle résulte de la loi universelle de l’amour de Dieu, à la base de toutes choses.

Comment se produit la guérison ? Il n’y a pas de formule. Il ne s’agit pas non plus de penser que Dieu est présent ici plutôt qu’ailleurs. Dieu n’est pas tout à coup incité à guérir grâce à une belle expression, car maintenant même Il communique l’idée et l’expression parfaites de la Vie. Nous devons nous débarrasser des peurs liées à la pensée mortelle et écouter Dieu pour recevoir ce qu’Il nous donne. La guérison se produit quand l’inspiration nous amène à reconnaître que Dieu est présent avec nous. Nous voyons que Sa création parfaite est intacte et s’exprime harmonieusement.

Mary Baker Eddy écrit que les « humbles prières [de Christ Jésus] étaient des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité – de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité de l’homme avec la Vérité et l’Amour » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 12). L’affirmation est avec la Vérité, du côté même de la Vérité. Nous revendiquons avec force la Vérité, au lieu de nous contenter de rejeter fermement l’erreur. L’affirmation s’accompagne alors de la conviction que la Vérité infinie est présente ici même, et que nous vivons avec elle.

Face à un problème qui dure depuis longtemps, il est tentant de croire à l’emprise de la maladie ou de la discordance. Mais une telle croyance ne fait que peser davantage du côté de l’erreur. Le fait de rester concentré sur Dieu, le bien, en tant qu’unique Entendement, maintient l’intercommunication avec Lui et permet à la guérison de s’accomplir. Plus nous nous attachons à cette conscience divine, plus nos pensées sont des « affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité ».

Voici un exemple personnel de la portée pratique de telles affirmations. J’ai eu un jour une forte fièvre et je n’avais d’autre envie que de dormir. Mais je voulais autre chose que le repos. Je savais qu’il me fallait prendre position et affirmer avec force la Vérité. Mary Baker Eddy écrit : « Jésus nous enseigna à marcher sur les flots de la matière, ou entendement mortel, et non pas dans ni avec. » (Unité du Bien, p. 11)

Je me suis dit que la fièvre ne pouvait pas l’emporter sur l’Entendement divin et sur ma capacité à penser clairement, c’est-à-dire de manière spirituelle et scientifique. J’ai affirmé que la présence de l’Amour était la seule vraie chaleur, et que la fièvre n’avait aucun pouvoir. La Vie divine, Dieu, n’est pas destructrice. La présence absolue de l’Entendement divin – intelligent, pur et puissant – est plus forte que toute sensation physique. Et je suis forte parce que Dieu est omnipotent et que je Le reflète. Ma seule identité et ma véritable histoire sont avec Dieu et Sa bonté infinie, laquelle ne cesse de s’exprimer.

Dieu m’avait douée de la capacité de rester si pleinement réceptive à la Vérité que la douleur et la tristesse ont perdu toute intelligence et importance et se sont estompées peu à peu. L’erreur n’avait aucune base sur laquelle devenir une réalité. Mes affirmations vigoureuses de la Vérité ont contribué à la disparition de toutes les croyances prétendant que je n’allais pas bien. J’ai constaté que je n’avais pas besoin de lutter contre l’erreur, car je me tenais aux côtés de la seule puissance qui existe, à savoir Dieu.

Je me suis souvenue de ces paroles du psaume 46 au sujet de la cité de Dieu : « Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée ; Dieu la secourt dès l’aube du matin. » (verset 6) Dieu est l’unique Vie, présente là-même où il semble y avoir un problème. Au milieu de la fièvre et de la douleur, j’ai ressenti l’influence de l’Amour divin et une chaleur provenant d’un amour croissant pour Dieu. Lorsque mes pensées axées sur Dieu ont pris de l’ampleur, mon état a commencé à changer. J’ai glorifié la nature de Dieu telle que je la comprenais ; sans tenir compte de ce que d’autres avaient pu en dire, j’ai approfondi ma connaissance de Dieu et de moi-même, à ce moment précis. J’ai compris que la Vie et l’Amour se déroulent comme la substance même de ma vie.

Je n’avais pas besoin de traiter chaque symptôme comme une erreur distincte. En m’attachant à la vérité universelle absolue de Dieu et de l’homme, j’ai vu tous les symptômes disparaître totalement. Il ne me restait plus qu’une paix profonde, un sentiment de bien-être et le flot d’une immense gratitude.

En affirmant avec force la Vérité, nous sommes les témoins actifs de la sainte guérison accomplie par l’Entendement divin et nous nous hissons mentalement à une altitude spirituelle plus élevée. C’est souvent une prise de conscience soudaine, révélant l’irréalité absolue de la maladie, de la blessure ou de la discordance.

Quand la guérison a eu lieu, le patient dit souvent que ce qu’il a appris est encore plus important que la guérison physique. L’expérience touche quelque chose de profond en lui, qui aspire à un changement de pensée radicale. Même sa vie quotidienne devient alors une source d’inspiration, et son existence s’en trouve améliorée.

Pour résumer, la révélation qui apporte la guérison n’a rien de formaté. En nous appuyant dans nos prières sur la compréhension de Dieu que nous avons acquise auprès de notre pasteur – la Bible et Science et Santé – nous apprenons à connaître Dieu à notre manière, d’une façon qui nous touche par sa portée pratique. Nos pensées s’alignent sur l’Entendement divin, et de puissantes prises de conscience spirituelles nous libèrent et ravivent la perception que nous avons de notre lien spirituel avec Dieu. Lorsque nous sommes absorbés dans le fait de penser à Dieu – de penser avec Dieu – une nouvelle vision saisissante vient modifier notre conscience, et le sens matériel n’a plus qu’à céder. Nous voyons que Dieu est réellement avec nous.

Le pouvoir de guérir n’est pas dans les mots ; il est dans « des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité ».

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