Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Une confiance solidement enracinée

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 10 janvier 2022


Avant que Jésus affirme que ce n’est pas la chair mais l’Esprit divin seul qui donne la vie et la maintient, une multitude de gens le suivaient. Il avait fait beaucoup de bien par ses guérisons et son enseignement, mais en insistant sur un engagement plus profond à l’égard de la spiritualité, il dérangeait même un grand nombre de ses premiers disciples, si bien que leur nombre ne tarda pas à se réduire à une poignée. 

Mais à partir de là, Jésus continua de se dévouer aux affaires de son Père, et ses enseignements redevinrent populaires. Par la suite, lors de son entrée dans Jérusalem, la foule alla même jusqu’à l’acclamer en agitant de grandes feuilles de palmier. Mais en l’espace d’une semaine, sa popularité s’envola, et tout le monde, y compris la plupart des disciples qui lui restaient, l’abandonnèrent, lui et sa mission.

L’expérience de Jésus à la fin de cette semaine-là, durant la nuit qui précéda son crucifiement, est édifiante. Dans le jardin de Gethsémané, de toute évidence, il eut à lutter. Mais certainement pas parce qu’il craignait pour sa propre sécurité. Il savait fort bien comment échapper à ceux qui voulaient le crucifier. Au cours de son ministère, lorsqu’une multitude en colère avait tenté de le précipiter du haut d’une falaise, il était tranquillement parti en se frayant un chemin dans la foule.

Dans le jardin de Gethsémané, il dit à ses disciples : « Mon âme est triste jusqu’à la mort. » Le récit poursuit : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26:38, 39) 

Pourquoi Jésus était-il aussi troublé ? Craignait-il que le monde ait tôt fait d’oublier son message, ses actes et tout ce qu’il lui avait apporté ? Ses adversaires voulaient le tuer, mais ils espéraient surtout réduire à néant l’amour, les sacrifices et l’enseignement plein de patience qu’il avait libéralement dédiés au monde.

Jésus ressuscita victorieusement très peu de temps après. Après avoir passé trois jours à prier dans la tombe, il sortit avec un point de vue clairement différent. Il semblait avoir laissé derrière lui toute inquiétude concernant sa mission. La demande qu’il fit à Pierre : « Pais mes brebis » (Jean 21:16), exprimait une confiance nouvelle dans le dessein inéluctable de Dieu – éveiller chacun, dans le monde entier et dans tous les âges, au pouvoir de Dieu qui guérit, transforme et purifie. Jésus réalisa que la volonté de Dieu, à laquelle il avait humblement cédé, est si puissante qu’elle est en réalité incontestable.

Nous sommes tous libres d’adopter la perspective et la vision élevées de Jésus et de reconnaître le progrès inévitable de la loi de Dieu, la loi de l’Amour divin. Aujourd’hui comme au temps de Jésus, il y a des moments où le christianisme scientifique perd en popularité, et d’autres moments où le contraire est manifestement vrai. Mais comme au temps de Jésus, il en va de même pour nous aujourd’hui : les opinions positives et négatives du monde ne valident pas, et elles n’invalident pas non plus, la Vérité et son triomphe inévitable.

Considérés du point de vue du dessein de Dieu et de Son autorité absolue, les vents violents des opinions humaines renforcent en réalité notre confiance en Dieu, en la fondant sur la compréhension de Sa sagesse et de Sa toute-puissance, et cela est encourageant. Observez ce qui arrive aux grands arbres qui ont poussé dans un environnement où ne souffle aucun vent. Etonnamment, ils deviennent si faibles qu’ils s’effondrent sous leur propre poids. Mais s’ils sont exposés au cours de leur croissance à des mouvements d’air modérés à forts venant de différentes directions, les arbres développent un système racinaire plus profond et plus résistant pour se protéger contre ces rafales violentes.

En accord avec ce processus de consolidation et d’enracinement, la découvreuse de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, observe avec pertinence : « Les bousculades de la foule nous font prendre plus fermement position. Dans les heurts mentaux des mortels et la pression des luttes intellectuelles, la tension morale est mise à l’épreuve et, si elle ne cède pas, elle devient plus forte. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 339)

Ce n’est pas en évitant les problèmes difficiles, mais en leur faisant front qu’on acquiert la force et la croissance véritables. Comment s’y prendre ? Nous sommes fortifiés dans la mesure où, dans un esprit de prière, nous reconnaissons que nous exprimons, nous-mêmes et les autres, la perfection de Dieu – et rien de moins ! Jésus énonce le fait éternel qui identifie correctement tous les enfants de Dieu : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5:48)

Nous sommes tous, comme Pierre, chargés de nourrir les « brebis » de notre Père. Pour accomplir correctement cette tâche, il nous faut être particulièrement clairs concernant la nature fondamentale des enfants de Dieu. La Science Chrétienne révèle que, loin d’être un être égaré, ignorant ou obstiné, chacun sans exception est une création spirituelle et parfaite de Dieu. En aimant de tout cœur la nature parfaite de Dieu, telle qu’elle s’exprime en l’homme (c’est-à-dire chacun d’entre nous), notamment en périodes « venteuses », nous serons puissamment fortifiés et passerons moins de temps à croire à des brebis perdues ou défaillantes. En agissant concrètement dans ce sens, nous voyons plus clairement que chaque individu est une expression de la perfection de Dieu.

« Je veux… joyeux, gravir avec toi, le rugueux sentier », priait Mary Baker Eddy (« Pais mes brebis », Ecrits divers, p. 398). Nous réjouissons-nous parce que le sentier est rugueux et venté, et que nous pouvons être fiers du labeur accompli tout au long du chemin ? Non, nous nous réjouissons parce que la prière nous fait entrevoir que le seul état d’être est celui de la totalité du Dieu parfait, avec Sa création parfaite. En vérité, comme le déclara Jésus, « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien » (Jean 6:63). Aujourd’hui, face aux vents contraires de la popularité et des opinions négatives, c’est dans la contemplation de la perfection sans faille de Dieu, qui est visible dans notre « troupeau » aux quatre coins du globe, que se définit clairement notre amour solidement enraciné pour le monde. Et cela guérit, d’une façon définitive et permanente.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.