Au cours de ma deuxième année de lycée, j’ai commencé à ressentir des crises de panique incapacitantes, qui s’accompagnaient parfois de vertiges et de nausées. Je n’avais jamais eu de problème d’anxiété auparavant, mais je souffrais d’un stress important lié à l’école, ainsi que de problèmes personnels ardus. Les crises de panique étaient effrayantes et déroutantes, particulièrement parce que je n’avais jamais rien connu de tel auparavant.
J’ai immédiatement commencé à prier au sujet de ce problème, en mettant en pratique ce que j’avais appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Dans notre classe de l’école du dimanche, nous avions parlé d’un passage biblique qui dit : « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (II Timothée 1:7), et nous l’avions appris par cœur. Il était rassurant de savoir que je ne pouvais pas réellement être sujet à la peur, et je me suis souvent tourné vers cette idée. Mais j’ai aussi souvent eu du mal à prier au milieu d’une crise de panique ; de plus les symptômes physiques m’effrayaient.
Préoccupé par le fait que quelque chose n’aille vraiment pas, j’ai consulté un médecin qui m’a informé que le problème était le résultat du stress et que si je ne le maîtrisais pas, cela pourrait entraîner des problèmes plus importants plus tard. Il m’a proposé plusieurs traitements. Cela a constitué un tournant pour moi. Je savais par expérience que m’appuyer sur Dieu et sur la Science Chrétienne me permettait d’obtenir des guérisons complètes, plutôt que d’avoir à gérer le même problème indéfiniment. Tout en appréciant les bonnes intentions du médecin, j’ai décidé de continuer à m’appuyer sur la Science Chrétienne, confiant dans le fait que Dieu me guiderait vers une solution permanente.
A mesure que l’année avançait, je continuais de prier régulièrement avec l’idée que la paix n’est pas quelque chose qui peut aller et venir, car Dieu est la source de ma paix, et qu’Il est « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Ps. 46:1). Cette idée m’a réconforté et m’a aidé à continuer de respecter mes engagements, même si le problème persistait. Car moi aussi, je persistais.
Les choses ont atteint un point critique le jour où je suis parti en excursion à 600 km de chez moi et où, dans le car scolaire, j’ai eu une autre crise de panique. Je ne pouvais me cacher nulle part, et je ne voulais pas avoir à expliquer mon problème à quiconque. Par expérience, c’est souvent dans les moments désespérés que j’ai dû mettre de côté ma personne, mes pensées, mes prières et mes arguments, afin d’écouter simplement les messages de Dieu. Donc, cette fois, au lieu de me lancer dans l’habituelle lutte mentale destinée à repousser la nécessité d’avoir peur, au lieu d’affirmer que Dieu m’avait donné un esprit sain, j’ai simplement tourné mes pensées vers Dieu et je Lui ai demandé ce que j’avais besoin de connaître.
Même au milieu de la crise de panique, j’ai découvert que j’étais capable d’éliminer les suggestions générées par la peur et de calmer suffisamment mes pensées pour écouter Ses conseils. En vérité, les messages de Dieu sont toujours avec nous et ils sont capables de briser toute crainte et toute confusion, aussi résistantes qu’elles paraissent. Ces messages viennent à nous de manière à ce que nous les comprenions. Ce fut le cas, pour moi, lors de ce trajet en bus.
Alors que j’étais à l’écoute de l’un de ces messages, implorant presque, une douce pensée m’a suggéré de regarder par la fenêtre. Bien que cette réponse puisse sembler bizarre, j’ai obéi. A ce moment précis, notre bus passait devant un lycée où étaient gravés ces paroles de Jésus : « Vous connaitrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8:32) Ce passage était particulièrement significatif pour moi, car il est également inscrit sur le mur de mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste.
Cela semblait être un message très clair de Dieu. Instantanément, toute la panique que je ressentais a disparu, et elle a été remplacée par un sentiment d’émerveillement et de joie. Il était clair pour moi que Dieu était présent ici-même, et que Son amour omnipotent était en train de vaincre ce problème. J’ai presque ri de la façon si évidente dont le message m’avait été adressé, et de son aspect clairement divin. Si on ne m’avait pas dit de regarder par la fenêtre à cette instant précis, notre bus, qui roulait vite puisque nous étions sur l’autoroute, serait passé à côté de l’école sans que je puisse jamais voir ces mots.
Bien que je ne me souvienne pas si ça a été la dernière crise de panique, je sais que cela a assurément constitué un tournant. Et, même si je ne pense pas avoir appris quelque chose de nouveau à ce moment-là, c’était un rappel puissant de ce que je savais déjà, comme un réveil. La vérité selon laquelle chacun de nous, en tant qu’enfant de Dieu, est aimé, choyé, n’est pas sujet à la peur, et est donc capable de vaincre toute suggestion d’anxiété ou de panique. En l’espace d’un mois ou deux, j’ai été complètement guéri, et je n’ai plus jamais eu d’attaque de panique depuis.
Ceci s’est produit il y a sept ans. J’ai ensuite fini mon année de terminale avec un niveau d’excellence dans cinq matières, et j’ai poursuivi un cursus exigeant d’ingénierie à l’université en toute liberté. Des années plus tard, quelqu’un m’a demandé si la Science Chrétienne pouvait être utile pour les problèmes de santé mentale. J’ai pu répondre, en m’appuyant sur ma propre expérience, qu’elle l’était. Chaque fois que nous sommes confrontés à un défi, qu’il s’agisse de santé mentale ou de quoi que ce soit d’autre, Dieu est toujours là pour nous inciter à « regarder par la fenêtre » pour voir la vérité. Je suis très reconnaissant pour la Science Chrétienne.