Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Un espoir pour les cœurs esseulés

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 décembre 2021


Si l’on considère le nombre d’habitants sur la planète, il est étonnant que tant de gens vivent dans la tristesse et la solitude. J’entends souvent des personnes me dire à quel point elles se sentent seules, alors même qu’elles donnent exactement l’impression contraire. Leur famille et leurs amis les entourent, et leur vie comporte tous les éléments qui, selon la société, sont nécessaires à une existence heureuse et épanouie. Mais je sais ce qu’elles éprouvent.

La jeune maman que j’étais, il y a bien des années, était très insatisfaite, triste et seule, même si, selon les apparences, j’avais tout ce qu’il faut pour être on ne peut plus heureuse :  une famille merveilleuse, composée d’un mari prévenant et de deux petits garçons turbulents. Nous aimions notre maison et avions des parents et des amis à proximité. Mon mari et moi avions tous deux un travail épanouissant.

Depuis de nombreuses années, chaque fois que je me sentais déstabilisée, je priais Dieu pour entendre la réponse dont j’avais besoin. Je vivais l’un de ces moments. Je désirais ardemment trouver une réponse qui mettrait fin à ces pensées de tristesse et de solitude. Mon étude spirituelle m’avait rendu familières les paroles et les œuvres de notre Maître chrétien, Jésus, ainsi que les lois de la guérison chrétienne exposées par Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures. J’ai donc recherché quelques vérités spirituelles qui me réconforteraient. Durant la prière sincère que j’ai adressée à Dieu, un message m’est venu, de façon claire et nette : « Tu es affamée de spiritualité. »

Lorsque j’ai entendu ce message, j’ai su exactement ce qu’il voulait dire. Dans le rythme intense de mes journées, j’avais perdu de vue ma relation inséparable à Dieu. Il me fallait accorder plus de temps et d’espace mental à l’étude pour mieux comprendre la nature de Dieu. Il était mon créateur et m’apporterait la nourriture spirituelle qui rend heureux.

J’ai aussi vu très clairement que mes pensées étaient devenues trop égocentriques. Bien que j’aime énormément ma famille, j’avais dû faire des sacrifices pour mes gamins et mon mari, et j’en avais gardé une certaine amertume. Qu’étaient devenus mes objectifs et mes intérêts ? Bien sûr, la question se comprenait fort bien, mais la réponse résidait-elle dans un plus grand examen de conscience ? Je n’avais pas l’impression que cela me rendrait plus heureuse. A la place, c’est cette pensée qui m’est venue : si je m’attachais davantage à m’ouvrir vers l’extérieur plutôt qu’à ruminer intérieurement, en accueillant dans mes pensées même ceux qui ne faisaient pas partie de ma famille immédiate, je serais sur le chemin de la guérison.

Ce passage des écrits de Mary Baker Eddy traduisait bien mon désir sincère : « Si ce cœur, humble et confiant, demande fidèlement à l’Amour divin de le nourrir du pain du ciel, de la santé, de la sainteté, il sera rendu apte à recevoir la réponse à son désir ; alors coulera dans ce cœur le “fleuve de Ses délices”, l’affluent de l’Amour divin, et il en résultera un grand progrès en Science Chrétienne – voire cette joie qui trouve son propre bien en cherchant celui d’autrui. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 127)

Les choses ne se sont pas arrangées du jour au lendemain, mais j’ai trouvé le moyen d’échapper au sentiment de solitude quand j’ai décidé de considérer le monde autrement. J’ai lu la Bible, tout particulièrement les enseignements de Jésus, ainsi que Science et Santé. Ces deux livres m’ont fait prendre conscience que l’amour de Dieu m’environnait, là même où je ne ressentais que solitude et insatisfaction.

Chaque jour, je me suis efforcée de trouver un moyen de bénir quelqu’un. Par exemple, à l’époque où j’étais professeure des écoles, lorsque je m’adressais à mes collègues, je veillais à y prendre un réel intérêt. Prier pour le monde est également devenu l’une de mes priorités. J’avais des pensées et des prières pleines d’amour pour les personnes qui croisaient mon chemin, surtout celles qui avaient besoin de davantage de compassion.

Je n’ai jamais su quand exactement ce sentiment de tristesse et de solitude a cessé, étant trop occupée à chercher de nouvelles façons de bénir les autres. Ce sentiment m’a simplement quittée. Cela ne veut pas dire que je ne me suis plus jamais sentie seule, mais j’ai appris à ne pas laisser ce sentiment s’incruster, et surtout, à ne pas en faire un sentiment personnel. Lorsque je m’engage à aimer les autres et à me nourrir spirituellement, il arrive trop de belles choses pour que je passe à côté.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.