« C’est tellement 2020 ! »
J’ai entendu cette phrase, ou une de ses variantes, de nombreuses fois l’année passée. Même si elle a parfois été prononcée en riant, elle a rarement été utilisée en référence à quelque chose d’heureux ou de bon.
C’est fort compréhensible. Dire que l’année a été difficile pour l’humanité serait un euphémisme, et les raisons en sont si évidentes qu’elles n’ont même pas besoin d’être énoncées.
Pourtant, nous n’avons peut-être pas besoin de jeter l’éponge sur la joie, la santé et l’espoir. Ou d’adhérer à l’idée que les mauvaises choses sont la norme pour 2020, ou pour les années à venir. J’ai vu ce message encourageant sur certains panneaux de chantier dans mon quartier ces derniers mois : « L’espoir est vainqueur ».
La Science Chrétienne m’a aidée à réaliser que l’espoir dispose d’une base solide, qui s’étend bien au-delà d’une foi aveugle ou d’une douce illusion. Il est lié à ce qui se trouve sous la surface des évènements, à chaque seconde et immanquablement : le pouvoir et la présence de Dieu, l’Esprit divin.
Dieu – le seul et unique Principe de tout ce qui est bon et vrai, Principe suprêmement puissant – n’est pas seulement une force en faveur du bien dans un monde imparfait. Dieu, l’Esprit, est la bonté même, et, par extension, tout ce que Dieu crée est également spirituel et bon, soutenu par Lui et par Lui seul. Aucun autre pouvoir légitime n’existe.
C’est une idée radicale. Mais la volonté de l’accepter ouvre les portes d’un espoir tout aussi radical, qui ne peut pas être brisé. Par-dessus tout, c’est un espoir qui nous permet d’expérimenter la bonté divine de manière tangible.
J’ai traversé une période, il y a quelque temps, durant laquelle je souffrais constamment du cou, parfois atrocement. Se déplacer m’était difficile et désagréable. Ayant déjà expérimenté l’efficacité de la Science Chrétienne dans la guérison de problèmes physiques, j’avais prié à ce sujet, mais sans résultat. Il m’était difficile de ne pas me sentir découragée, particulièrement au moment d’effectuer un voyage important à travers le pays. L’idée de voyager toute la journée, de m’occuper des bagages, de gérer l’escale dans ces conditions était décourageant.
Puis, une phrase écrite par Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, m’est venue à l’esprit. Elle décrit l’homme (c’est-à-dire chacun de nous) en tant que « l’image de Dieu, Son idée, coexistant avec Lui – Dieu donnant tout et l’homme ayant tout ce que Dieu donne. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 5)
Cela m’a véritablement frappée. Si nous sommes l’image, ou idée, de Dieu, qui exprime en chacun de nous un amour et une bonté illimités, alors il n’y a pas de place pour la douleur dans cette équation. Elle n’est pas incluse dans la nature de Dieu, et donc pas incluse dans notre véritable nature spirituelle non plus.
L’espoir m’a envahie. J’ai senti au plus profond de mon cœur que même si mon cou me faisait encore souffrir, la douleur ne faisait pas partie de mon moi réel. Dieu, le bien, n’a jamais cessé de prendre soin de Ses enfants bien-aimés, et Il ne peut cesser d’en prendre soin. Je pouvais m’attendre à ressentir de la force et à expérimenter une guérison, non à vivre une agonie.
Ceci m’a soutenue tout au long de cette journée de voyage. Bien que le voyage n’ait pas été sans difficultés, je me suis sentie ancrée dans l’amour de Dieu, et il y a eu de nombreuses preuves de l’amour de Dieu à l’œuvre – telles que les quatre fois où des passagers, sortis de nulle part, m’ont proposé de placer ma valise dans le compartiment à bagages et de l’en retirer. Et, lors de mon arrivée à l’hôtel, j’ai pu me mouvoir plus librement que cela n’avait été le cas durant toute la semaine.
Le lendemain, j’ai assisté à une causerie sur la guérison en Science Chrétienne, pleine d’idées inspirantes, lesquelles ont renforcé ma conviction de la bonté éternelle de Dieu. Lorsque je suis partie le surlendemain au matin, j’ai voyagé avec facilité. Mes activités durant la semaine qui a suivi ont inclus le fait de marcher, de courir, de jouer au tennis, et je les ai accomplies en toute liberté et sans aucune douleur. Durant les années qui ont suivi et jusqu’à aujourd’hui, la douleur n’est jamais revenue.
« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi », écrit Paul, « pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15:13) Il n’est jamais déraisonnable de s’attendre au bien. Même lorsque les choses semblent mal aller, il y a toujours autre chose qui se déroule : la réalité spirituelle de la bonté irrésistible, universelle et illimitée de Dieu.
Quand nous partons de ce point de vue – oui, même après 2020 – la voie s’ouvre à l’espoir grâce à la puissance de Dieu, ce genre d’espoir qui favorise la guérison et l’harmonie.
