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Le cadeau que Dieu offre – à Noël et tous les jours

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 26 décembre 2019


En ce moment même, tout autour de la terre, on parle beaucoup de Noël, l’accent étant particulièrement mis sur la tradition des cadeaux que l’on donne et que l’on reçoit. On pourrait penser que l’on s’est détourné du Christ à Noël, au profit du commerce, car le succès de la période de Noël se calcule en chiffre d’affaires et non plus en fonction des efforts accomplis en faveur de la paix sur terre et de la bonne volonté universelle. Or, le message du Christ n’est-il pas le cadeau dont on a le plus besoin aujourd’hui ? C’est grâce à la bonté divine, que Jésus a vécue et prêchée, que nous pouvons, en cette période des fêtes et durant toute l’année, connaître et exprimer l’essence du plus beau des présents : la vie que Dieu nous donne, c’est-à-dire la vie en Dieu, qui est la Vie même et l’origine de tout être véritable.

Dieu, la Vie divine, exprime des qualités spirituelles comme la vitalité, la générosité et la prévenance en chaque individu. Dans la Bible nous lisons que cela est possible parce que le pouvoir de Dieu est illimité : « Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. » (Esaïe 59:1) Comment Dieu pourrait-Il jamais exprimer moins que la force de la Vie immortelle, infinie ?

Christ Jésus a illustré la possibilité présente de comprendre, de voir et de démontrer la pleine nature de la vie spirituelle, éternelle. En nous donnant l’exemple d’une base de vie plus noble, plus sainte et plus spirituelle, il nous a offert la possibilité de mieux connaître Dieu, et notre vraie nature ainsi que celle des autres, en tant que reflet spirituel de Dieu. Cette compréhension nous permet d’exprimer, dans une certaine mesure, la domination démontrée par Jésus en contestant, réprouvant et détruisant toute croyance à un pouvoir opposé à Dieu, qu’on l’appelle maladie (quelle qu’elle soit), péché (l’immoralité, la haine, l’ambition égoïste) ou la mort (physique, mentale ou morale).

Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, écrit que Christ Jésus avait pour mission de sauver les hommes des effets terribles de la croyance à un pouvoir en dehors de Dieu : « Jésus vint pour chercher et sauver ceux qui croient à la réalité de l’irréel ; pour les sauver de cette croyance erronée, afin qu’ils saisissent la Vie éternelle, la sublime réalité concernant l’homme, et comprennent le fait ultime que Dieu est omnipotent et omniprésent ; autrement dit, “que l’Eternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre” comme le déclarent les Ecritures. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 63)

Cette compréhension implique d’avoir conscience que notre identité est entièrement semblable à Dieu, et partant éternelle. Et qu’est-ce qui est comparable à la connaissance du fait que « le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23) ? Ce don de Dieu comprend la perfection éternelle, l’intégrité et la sagesse inépuisable de notre identité spirituelle, ainsi que la possibilité dès maintenant de démontrer que tout pouvoir, toute présence, toute substance et toute loi appartiennent à Dieu seul.

Ce fait précieux concernant notre identité, illustré par Jésus, m’a été prouvé bien des fois durant mon enfance puis lorsque j’ai eu mes propres enfants. Par exemple, à la naissance de l’un de nos fils, un médecin a diagnostiqué une jaunisse grave qui nécessitait un traitement immédiat. Ayant pratiqué la Science Chrétienne toute ma vie, j’avais constaté à maintes reprises, dans la guérison de maux physiques, que je pouvais prier Dieu, de manière responsable, car Il est « un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (psaume 46:1). J’ai donc tout de suite donné un traitement en Science Chrétienne, c’est-à-dire que j’ai prié pour comprendre la relation immortelle, indissoluble de l’homme à Dieu. Obéissant au Premier Commandement de n’avoir qu’un seul Dieu, je L’ai honoré en comprenant les deux points fondamentaux de la Science Chrétienne, à savoir la totalité de Dieu, le bien, et le néant absolu de l’erreur ou concept opposé au bien.

J’ai affirmé mentalement ces vérités spirituelles, et je me souviens également avoir prié à voix haute devant notre petit, le cœur plein de gratitude pour la perfection de la vie donnée par Dieu et pour la nature entièrement spirituelle de notre fils. En moi-même, je me suis fermement attachée à la totalité de Dieu en tant que créateur et cause, à la relation indissociable de notre fils à Dieu, en tant que Son expression, et à la sollicitude infinie, inébranlable et suprême de Dieu envers Sa création. Etant réceptive au Christ, je savais que rien dans la création ne s’écartait de la perfection spirituelle présente. J’ai reconnu que la loi divine de la Vie n’est jamais usurpée ni rendue nulle et non avenue par une estimation mortelle ou une explication matérielle de la vie. J’ai compris qu’il n’y avait aucune loi matérielle pour s’opposer ou résister à la vérité de l’être, et j’ai exprimé ma gratitude envers Dieu qui bénit, soutient, connaît et maintient chacun de Ses précieux enfants. J’ai eu confiance en ces vérités, comprenant que Dieu, le seul créateur et le Législateur suprême, avait créé l’homme et le maintenait, et que Son œuvre était achevée, complète, établie depuis toujours et éternellement bonne.

Lorsque l’infirmière est venue voir notre fils, une vingtaine de minutes plus tard, elle a déclaré : « Ce bébé n’a pas plus la jaunisse que moi. » Et c’était vrai ! Les résultats des examens effectués par la suite ont été négatifs.

Une autre fois, notre second fils, qui avait quitté l’université, est devenu extrêmement préoccupé par son avenir. Il avait fait de bonnes études, mais s’interrogeait avec crainte sur ce qu’il allait faire ensuite. Bien qu’il en discute avec son frère et ses amis, qui étaient très attentionnés à son égard, il ne communiquait pas avec nous, ses parents.

Un jour, pendant que je priais, un paisible message-Christ m’est venu à l’esprit : notre fils ne faisait vraiment qu’un avec Dieu. J’ai compris que la relation divine qu’il avait avec son Père-Mère Dieu existait bien avant qu’il naisse dans notre famille. Le fondement de cette idée se trouve dans la première phrase de la Genèse (1:1) : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Mary Baker Eddy explique que le mot « commencement » a ici le sens de « le seul » (voir Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 502). Cela implique « une seule » création : Dieu crée les cieux et la terre, et l’homme à Son image et à Sa ressemblance mêmes. Tout ce qui diffère de cela n’est que mensonge au sujet de la seule et unique Vie, pure et parfaite. J’ai prié sans cesse tout au long de l’année avec une confiance absolue dans le fait que le Christ communiquait la vérité de Dieu à notre fils d’une façon compréhensible pour lui.

En tant que mère, j’ai constaté que la grâce divine m’a permis de traverser cette période sans crainte, avec la conviction absolue que Dieu prenait soin des Siens, et cela m’a donné la force et la clarté d’esprit nécessaires pour demeurer fidèle à la vérité de l’être uniquement. Tout moment passé à craindre, à faire des suppositions, à ruminer et à douter n’allait être d’aucune aide. Après tout, il aurait été tout à fait vain de vouloir résoudre ce problème à partir de deux points de vue diamétralement opposés : l’un se fondant sur la perfection de Dieu, l’autre sur l’imperfection. Partir de l’imperfection n’aurait fait qu’empêcher notre fils et notre foyer de retrouver la paix. L’important était avant tout que je prie avec ardeur, ferveur et humilité pour reconnaître que Dieu était le divin Parent de notre fils, un Parent aimant dont la présence et la protection étaient constantes. Je pouvais ainsi mieux discerner la présence curative omnipotente du Christ.

Reconnaissant la nécessité absolue de m’appuyer sans réserve sur Dieu, j’ai peu à peu mieux saisi que la création est l’œuvre de Dieu, qu’elle est bénie par Dieu, inspirée par Dieu et gouvernée par Lui, exprimant ainsi la nature parfaite, omnipotente et omniprésente du bien infini. Cela a mis nettement en évidence le don de la vie éternelle. J’ai compris que Dieu est Celui qui donne la vie et que mon rôle consistait à témoigner dans un esprit de prière du pouvoir qu’avait le Christ de réconforter notre fils et de lui redonner une entière liberté, afin de lui permettre de penser et d’agir correctement.

A partir du moment où j’ai acquis cette clarté de pensée, mon fils n’a pas eu besoin de passer par tout un processus pour aller mieux ; il a soudain vu clairement quel était le sens de sa vie et dans quelle voie s’engager. Cela fait maintenant plus de dix ans qu’il mène avec joie et succès une carrière très intéressante.

Aux yeux de certains, de telles guérisons ressemblent peut-être à des dons miraculeux de Dieu. En réalité, ce sont les résultats de la compréhension du don universel de Dieu, à savoir la vie éternelle. La vie éternelle, dans laquelle l’homme est révélé aussi parfait que son Créateur, est un don gratuit fait à tous. Dans la Première épitre de Pierre (4:10), on lit ceci : « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. » Pas plus que Christ Jésus ou la découvreuse de la Science du Christ, nous ne pouvons garder pour nous seuls la preuve de ce don.

Si pleine d’activités que soit cette période des fêtes, n’oublions pas de marquer une pause pour célébrer le Christ à Noël. Faisons une pause pour reconnaître avec une gratitude sans réserve le plus grand des dons : le don de Dieu, la vie éternelle démontrée comme une possibilité présente par Christ Jésus. Sachons tous les jours que notre Père-Mère céleste nous aime, et que le Christ, la Vérité, se révèle à la conscience humaine de façon irrésistible, irrépressible et irréversible à ceux qui sont prêts à le recevoir. En suivant les enseignements de Christ Jésus et en comprenant notre précieuse relation à Dieu, en tant que Son enfant bien-aimé, admiré et béni, nous saurons que Noël ne se fête pas un jour par an, mais tous les jours, et nous en ferons l’expérience dans notre vie. Cela se manifeste par la vitalité de la vie, la beauté de la raison d’être et la gratitude pour la paix céleste que nous apporte le Christ toujours présent.

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