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Pour les jeunes

Pas d’ours sur le dos

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 20 novembre 2017


« Rejetons tout fardeau… et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte. » Ces paroles tirées de l’épître aux Hébreux (12:1) s’appliquent à nous tous, mais un athlète y a vu un message qui s’adressait spécialement à lui.

Quels sont les poids dont un coureur doit se délester ? La tension, le doute, la paresse, la croyance en des limites physiques. Pour un coureur, cela revient à porter un ours sur le dos. Ces poids qui nous ralentissent ou nous épuisent nous apparaissent souvent comme faisant partie de notre nature, et il semble donc impossible de s’en débarrasser. Mais nous y parvenons avec l’aide des enseignements de Christ Jésus et de la Science Chrétienne.

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. […] Car mon joug est doux, et mon fardeau léger », nous dit Jésus (Matthieu 11:28, 30). Et la Science Chrétienne nous montre que l’homme est véritablement l’image et la ressemblance de Dieu, l’Esprit, qu’il est spirituel, non matériel ; inépuisable, non limité ; parfait, non imparfait. A la lumière de cette vérité, nous voyons que la tension et le doute ne sont pas naturels. Ce sont des mensonges concernant l’homme, qui peuvent être abandonnés en tant qu’erreur. Mais comment ?

Un coureur s’efforce sincèrement de se débarrasser de ces poids pendant son entraînement quotidien. La mise en forme, qui lui permet d’acquérir davantage de force, d’endurance, d’agilité, d’assurance et de se libérer de toute tension, en constitue une partie importante. Il finit par se demander tôt ou tard : « Ces qualités sont-elles physiques ou mentales ou les deux ? Est-ce que je peux les développer en exerçant seulement mes muscles ? »

Un scientiste chrétien sait que ces qualités sont exclusivement mentales et il peut le démontrer en reconnaissant que Dieu, l’Esprit, est le Principe revigorant sur lequel reposent la force et toute qualité que l’homme exprime. Toutes les qualités dont un athlète a réellement besoin sont des qualités divines, qui sont toujours présentes chaque fois qu’elles sont nécessaires. Savoir cela peut rendre l’entraînement quotidien d’un athlète plus efficace s’il consent mentalement chaque jour à moins se limiter. Ce consentement mental est un facteur essentiel, même pour les athlètes qui ne comprennent pas la Science et l’origine de l’être réel, mais qui ont l’habitude de gagner.

Pour l’athlète qui est scientiste chrétien, la mise en forme spirituelle quotidienne devrait avoir autant d’importance que l’entraînement physique, et il devrait lui donner la priorité. Dans le Manuel de L’Eglise Mère, Mary Baker Eddy déclare : « Il sera du devoir de tout membre de cette Eglise de prier chaque jour : “Que Ton règne vienne” ; que le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins soit établi en moi, et élimine de moi tout péché ; et puisse Ta Parole enrichir les affections de toute l’humanité et les gouverner ! » (p. 41)

Cette prière, qu’on appelle la « prière quotidienne » met l’accent sur l’importance de faire l’effort quotidien de mettre en forme notre pensée afin de reconnaître la suprématie divine et de nous voir, ainsi que nos semblables, comme les idées spirituelles de Dieu, l’Esprit. Il nous faut nier la croyance opposée affirmant que l’homme est un mortel dont la force peut faiblir et dont les capacités sont limitées en raison d’une certaine morphologie. Cette mise en forme quotidienne de la pensée permet de laisser tomber les fausses croyances pesantes, alors nous courons, et vivons, avec beaucoup plus de liberté et de force.

Un coureur de fond, lycéen et scientiste chrétien, a vécu, au cours de ses séances d’entraînement et des compétitions, des expériences qui illustrent les différents points de cet article. Son entraînement quotidien implique souvent de courir sur une distance de quinze à vingt-cinq kilomètres. Il fait l’effort, dès le départ, de se libérer de toute tension, physique et mentale. Alors il prie et sa pensée s’élève vers l’Esprit, Dieu, pour trouver la force et l’endurance nécessaires et pour sentir qu’il est uni à Lui en tant que Son idée. Ses entraînements incluent de plus en plus un concept clair du soutien divin, l’inspiration spirituelle, la gratitude pour la beauté, la confiance en soi, la reconnaissance et le bonheur.

Cette phrase écrite par Mary Baker Eddy l’a beaucoup aidé : « Les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l’action. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 454) Il a pour motif fondamental de courir pour la gloire de Dieu. Ainsi, il s’efforce d’exprimer les qualités de Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toutes ses forces quand il participe à une course et quand il s’entraîne (voir Luc 10:27). Pendant les compétitions, il fait ce qu’il faut et prie pour courir le mieux possible et non pour battre les autres coureurs. En conséquence, il est devenu un athlète respecté, plein de force et de vigueur. En outre, il s’est appliqué à transposer cette motivation dans sa vie de lycéen, ce qui a conduit, entre autres, à d’excellents résultats scolaires et à des rôles de leader dans la classe.

Un jour, pendant une course de cross-country, vers la moitié du parcours, il a été submergé par la fatigue et par un sentiment de pesanteur au point de se demander s’il allait pouvoir terminer. L’ours était sur son dos. Il s’est tourné vers Dieu et s’est mis à prier comme il avait pris l’habitude de le faire pendant les séances d’entraînement. Sa prière profondément sincère a eu des effets rapides. Il a soudain éprouvé très fortement le désir de courir plus vite et de gagner. Il s’est délesté de la lourdeur et de la fatigue : l’ours avait disparu. Il s’est senti parfaitement bien, plein de force, comme s’il était soutenu par un pouvoir invisible. Il a couru beaucoup plus vite que pendant la première partie du parcours et a gagné la course.

Ce jeune homme est un scientiste chrétien avant d’être un coureur. Alors que ses performances de coureur de fond l’ont placé parmi les meilleurs de son Etat dans sa catégorie, il dit que les vraies récompenses qu’il reçoit ont bien plus de valeur que les acclamations de la foule, les médailles et la fierté de battre des records. Elles consistent en une plus grande prise de conscience de l’unité de l’homme avec Dieu et Sa bonté, le sentiment d’avoir une valeur et d’accomplir quelque chose qui accompagne le fait de courir, et de vivre, avec Dieu, et la certitude qu’il est toujours possible d’exprimer encore plus pleinement la force et la liberté.

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