Chaque nouvelle attaque terroriste suscite en moi cette question : « Qu’est-ce que nous pouvons donc faire, nous, les citoyens du monde, pour nous protéger ? » Et ce ne sont pas seulement les attaques terroristes qui paraissent menacer notre famille humaine, mais également les phénomènes météorologiques extrêmes ainsi que la fuite compréhensible, en très grand nombre, de réfugiés cherchant à échapper à des conditions de vie inhumaines et insupportables dans leur propre pays.
J’ai parfois remarqué à quel point l’attention que je porte à ces incidents est inversement proportionnelle à la distance qui m’en sépare. Plus la distance est grande, moins je m’y intéresse. Par contre, s’ils se déroulent dans mon pays, je m’en préoccupe bien davantage. Or, est-ce la bonne attitude à adopter ? Je ne le crois pas.
Et puis je repense toujours à une phrase saisissante écrite par Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne. Voici ce qu’elle dit : « C’est seulement en admettant que le mal est une réalité et en nous laissant aller à de mauvaises pensées que nous pouvons, en croyance, séparer les intérêts d’un homme de ceux de la famille humaine tout entière, ou tenter ainsi de séparer la Vie de Dieu. » (Écrits Divers 1883–1896, p. 18)