Une compréhension du Christ, la « puissance de Dieu pour le salut » (Romains1:16), voilà ce que l’Eglise du Christ, Scientiste offre au monde face à tous les maux dont il souffre. Elle propose le chemin de l’Esprit, la Science du christianisme pur. Tout ce qu’offre au monde l’Eglise du Christ, Scientiste, notamment ses services religieux, ses publications, ses salles de lecture, ses conférences et son ministère de guérison, est destiné à mettre en évidence la vérité immortelle selon laquelle l’homme spirituel est le fils du Dieu vivant, et non un mortel limité.
L’Eglise chrétienne primitive a ses racines dans cette vérité. Jésus bâtit son église sur l’importante prise de conscience de Pierre déclarant que l’idée spirituelle, ou le Christ, l’homme parfait, est le Fils de Dieu. Pierre vit l’idée spirituelle incarnée dans la vie de son Maître. Il vit de quelle façon la divinité démontrée de Jésus-Christ libéra le corps des hommes de la certitude profondément ancrée qu’ils entretenaient concernant la réalité de la matière, comme lorsque Jésus guérit les malades, purifia les pécheurs et ressuscita les morts. C’est pour cela que Pierre pouvait dire : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus lui répondit qu’il établirait son église sur la « pierre », sur l’idée spirituelle, l’identité et la nature réelles de l’homme, sur laquelle se fondait la déclaration de Pierre, et non sur la personnalité de l’apôtre. « Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (voir Matthieu 16:13-20)
Nous avons tous la possibilité de pratiquer la religion de Jésus en construisant notre vie sur la « pierre », l’admission du Christ qui guérit et sauve, et de démontrer que l’ « homme parfait » créé par Dieu, dont la Bible dit qu’il est « à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Ephésiens 4:13), est notre individualité véritable. A mesure que nous exprimerons le Christ, manifesté dans les qualités bénies de Dieu comme l’espoir, l’humilité, la compassion et la sagesse, et dans une diminution logique de la matérialité, le monde verra de plus en plus l’impact que peut avoir la nature Christ sur l’existence, en guérissant les maux individuels ainsi que les grands problèmes complexes de la société en général.
Nous donnons la preuve de notre nature Christ en étant des amis fidèles, de bons collègues de travail, de bons conjoints, des citoyens honnêtes, et surtout en pratiquant la guérison chrétienne ; nous montrons ainsi que notre conscience est animée par la Vérité, la Vie et l’Amour. Cette force et ce pouvoir spirituels doivent s’exprimer dans notre vie et notre église, afin de montrer à l’humanité que le Consolateur promis par Jésus, la Science divine qui guérit et sauve, est bien là.
Au cours des siècles, il y a toujours eu des personnes et des organisations qui ont souhaité secourir l’homme mortel. Inspirées par Dieu, elles ont désiré voir la fin de la souffrance humaine, des guerres, du désespoir. Soyons reconnaissants de l’amour qui les a poussées à s’entraider. Cependant, même les actes humains les plus désintéressés n’ont pas traité à fond les causes des malheurs du monde, parce qu’ils n’ont pas détruit la cause mentale sous-jacente, à savoir la croyance prétendant que la création divine est physique, incomplète et périssable. Ces croyances mortelles profondément ancrées ne peuvent être éliminées par des mesures mortelles qui considèrent la matière comme réelle.
C’est à la spiritualité d’affronter la matérialité, puisque celle-ci est uniquement l’expression d’un concept erroné, pas du tout centré sur Dieu. Le développement de notre sens spirituel, c’est-à-dire la démonstration de l’individualité spirituelle, le Christ idéal, amoindrit les croyances matérialistes et au bout du compte mettra fin au matérialisme. C’est la seule façon dont le cœur des humains peut se libérer véritablement de l’esclavage mental et que les progrès moraux peuvent prendre de l’élan dans le monde entier. Le célèbre prédicateur, Phillips Brooks, entrevit ce qui répond assurément aux besoins de l’humanité lorsqu’il écrivit à propos de la naissance de Jésus-Christ : « Les espoirs et les peurs de tous les ans / Trouvent une réponse en toi ce soir. » (Hymnaire de la Science Chrétienne, no 222, traduction littérale)
La Science Chrétienne, la Science du Christ, la Science de l’homme parfait, reste ferme face au matérialisme de notre époque. Elle nous montre comment vaincre les difficultés associées à l’homme mortel en pratiquant la spiritualité associée à l’homme créé par Dieu. Elle prêche un monothéisme radical qui ne reconnaît qu’un seul Dieu, un seul Esprit, et Son enfant, l’homme spirituel, à l’exclusion de tout autre dieu matériel ou de tout autre homme matériel. Elle attire tous ceux qui ont faim et soif de la justice, de l’Entendement du Christ. Cela a toujours été le but de l’Eglise du Christ, Scientiste, depuis sa fondation. Lors de sa première Assemblée annuelle dans la nouvelle extension de L’Eglise Mère en 1906, le président sortant, William McKenzie, déclara à propos de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne et qui en est le leader : « Pendant des années elle a désiré donner à son église les moyens d’accueillir, dans de meilleures conditions, ceux qui ont faim et soif de l’intégrité mise en pratique... » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 40)
Ceux qui ont faim du Christ, qui ont faim et soif d’une compréhension pratique de la filiation de l’homme avec Dieu, en ont assez du matérialisme. Ils ne veulent plus être terrorisés par des pensées matérialistes ni tomber sous leur charme. Ils aspirent à se libérer des chaînes de la crainte, du doute et du désespoir. Ils souhaitent se réveiller et ne plus faire ce cauchemar prétendant qu’ils sont séparés de Dieu, le bien. Ils veulent se débarrasser de ce que Mary Baker Eddy appelle à juste titre dans le livre d’étude de la Science Chrétienne « la pauvreté de l’existence mortelle » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 501). Ils ne supportent plus de souffrir à cause de leurs péchés. Ils sont prêts à abandonner le concept mortel de l’homme qui ne leur a rien apporté de bon. Et il faut donc veiller à ce que notre Eglise nourrisse ces affamés du Christ en leur donnant les vérités pures concernant Dieu et l’homme spirituel, qui seules sauveront l’humanité du matérialisme destructeur. « Garde Ton Eglise / fidèle à Ton service » (Hymnaire, no 113, traduction littérale).
Mary Baker Eddy s’est toujours assurée que son église prêche la vérité concernant l’homme spirituel, le Christ idéal, car c’est la seule solution face aux défis du matérialisme, et Jésus-Christ, le maître chrétien, attendait cela de l’église qu’il établit sur le roc du Christ. Après avoir constaté que la ligne entre le réel et l’irréel, entre la révélation divine et l’interprétation humaine erronée, n’était pas toujours clairement tracée dans les sermons prononcés par des personnes, Mary Baker Eddy abolit ce genre de prêche et ordonna la Bible et Science et Santé « double pasteur impersonnel » de son église (voir Écrits Divers 1883–1896, p. 313-314, 322). Ce pasteur allait nourrir ceux qui avaient faim du Christ à l’aide de vérités inaltérées concernant un Dieu parfait et un homme parfait.
Ce pasteur est tout à fait capable de répondre aux besoins de chaque membre de la congrégation, parce que sa Leçon-Sermon (faites de passages de la Bible et de Science et Santé) s’adresse aux craintes et aux préoccupations de chaque individu. Chacun de nous est capable d’entendre un sermon fait sur mesure pour répondre à ses besoins précis. Il nous est demandé de penser par nous-mêmes, et cela, personne ne peut le faire à notre place. Nous ne sommes pas influencés par des opinions humaines. Notre « double pasteur impersonnel » ouvre la pensée du lecteur sur la vérité spirituelle, et c’est ainsi que le pasteur s’occupe de son troupeau.
La Leçon-Sermon hebdomadaire nous parle en profondeur de la nature spirituelle de l’homme, et nous voyons aussi que le sermon du pasteur démantèle le concept falsifié de l’homme mortel. On nous montre que l’individualité physique est la croyance illusoire en un concept limité de l’être. Elle représente simplement un état d’esprit non spiritualisé. Cette fausse mentalité qui dépeint l’homme comme un être souffrant, esseulé, dépendant de diverses substances ou fragile sur le plan affectif est rejetée. On nous demande de repousser les concepts mortels de l’homme en exerçant constamment notre spiritualité, en manifestant des qualités spirituelles et divines comme la miséricorde, la pureté et l’honnêteté. Le double pasteur avec sa tendresse qui donne la Vie, la puissance de la Vérité et de l’Amour, nous apprend que nous ne pouvons pas perdre notre individualité spirituelle créée par Dieu ni l’innocence qui la caractérise.
Voici ce que déclare notre leader : « Votre double pasteur impersonnel, la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, est avec vous ; et la Vie que donnent ces livres, la Vérité qu’ils illustrent, l’Amour qu’ils démontrent, sont le grand Berger qui paît mon troupeau et le conduit “près des eaux paisibles». » (Ecrits divers, p. 322)
Chaque service du dimanche de notre Eglise se termine par « l’exposé scientifique de l’être » affirmant avec une profonde simplicité que « ... l’homme n’est pas matériel ; il est spirituel » (Science et Santé, p. 468) et par le passage corrélatif tiré de la Première épître de Jean, « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu » (3:2) réitérant en termes bibliques la définition de notre identité réelle en tant qu’enfant de notre Père céleste. Et le tout est couronné par une bénédiction qui, de diverses manières, indique, avec les mots des Ecritures, que l’enfant de Dieu est béni. Nous pouvons alors retenir le fait spirituel selon lequel l’homme n’a jamais été matériel ; il n’a jamais été exclu de l’harmonie ni séparé de son Créateur, et il n’a jamais été non plus accablé sous le fardeau de la mortalité. Il est l’enfant de Dieu et le « même hier, aujourd’hui, et éternellement » comme il a été dit de Jésus-Christ. L’individualité immortelle de l’homme est et sera toujours bénie, sous la protection de Dieu.
A chaque service, il nous est révélé qui nous sommes dans la Science, et nous pouvons nous attendre à voir la transformation spirituelle progressive de notre conscience se manifester par la guérison. Dans la réalité de l’harmonie et de l’existence de l’homme en Dieu, où « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes des apôtres 17:28), nous trouvons un refuge contre le concept charnel de la vie dans la matière, d’où proviennent tous les problèmes. Forts de cette compréhension, vous et moi pouvons repartir à la fin du service, mieux éclairés que lorsque nous sommes arrivés.
Petit à petit, ceux qui ont faim du Christ goûtent aux vérités immortelles qui offrent le moyen déchapper à la croyance prétendant que la vie est dans la matière, sujette à la désintégration, et ils trouvent en elles une aide sur le chemin menant au ciel. N’oublions jamais qu’ils cherchent la Vérité parce que les théories présentant l’homme comme un pécheur, séparé de Dieu, qui sera soit sauvé soit condamné, ne les ont pas satisfaits. Nous espérons que ceux qui ont faim et soif de la justice trouveront dans nos églises de quoi combler le vide spirituel qu’ils ressentent.
Comme il est important d’avoir toujours à la conscience cet ordre divin : « Observe celui qui est intègre » (psaume 37:37) ! En gardant fidèlement à l’esprit l’individualité de l’homme semblable au Christ, sa perfection et sa pureté, nous abandonnons, une pensée après l’autrere et une action après l’autre, les concepts matériels que nous entretenons de nous-mêmes, et nous vivons alors une renaissance spirituelle. Cela nous permet d’accomplir les œuvres de guérison exigées par le Maître. La conscience du Christ est la conscience qui guérit. C’est cette compréhension spirituelle dont Pierre s’est servi lorsqu’il s’est adressé à l’infirme qui lui avait demandé l’aumône à la porte du temple qu’on appelle la Belle. « Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus Christ de Nazareth, lève-toi et marche. » (Actes des apôtres 3:6) Et c’est exactement ce qu’a fait l’homme, complètement guéri.
« Ce que j’ai, je te le donne. » Mais qu’est-ce que Pierre avait donc à donner ? Il avait une compréhension de l’idée-Christ révélant que l’homme existe en Dieu et que Dieu prend soin de lui éternellement. Pierre n’a pas renié sa nature Christ. Il a déclaré que le Christ, l’idéal divin, était le seul pouvoir qui sauve et guérit. Il savait être vrai pour lui-même ce que l’apôtre Paul affirma être vrai pour chacun : « Christ en vous, l’espérance de la gloire. » (Colossiens 1:27) Le Christ qui s’exprime en nous, l’idée de l’Entendement divin réfléchie dans nos pensées et notre vie, suffit à répondre à tous les besoins humains, en nous permettant de dominer toute circonstance adverse. C’est ce que Jésus-Christ, son Maître, avait enseigné à Pierre, et c’est ce que ce dernier mit en pratique avec succès.
Et donc, aujourd’hui, la Science Chrétienne, la Science du Christ, s’adresse avec compassion aux démunis, aux malades, aux handicapés, aux pécheurs, aux désespérés, à ceux qui sont terrorisés ou remplis de crainte. Elle dit à tous ceux demandant une aumône devant le temple de la matière : « Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne. »
Ce que la Science du Christ peut donner fournit le seul soulagement réel, la seule guérison permanente pour toutes les maladies, tous les péchés et toutes les craintes. C’est la lumière de la révélation divine qui éclaire la vraie nature de l’homme, spirituelle et parfaite, et unie pour toujours à Dieu, conformément à ce que le Maître nous a appris : « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10:30) Par conséquent, au nom de la seule méthode spirituellement efficace qui ait jamais été enseignée, la méthode employée par Jésus de Nazareth, la Science dit à ceux qui souffrent : « Levez-vous et marchez, éloignez-vous de la mentalité matérielle qui seule vous a enchaînés ! »
La Science du Christ a un impact profond qui peut toucher de nombreuses personnes dans le monde. Il n’y a pas très longtemps, mon épouse et moi nous trouvions à l’aéroport de Boston. Comme nous revenions de l’étranger, nous devions passer par la douane. Le douanier a pris son temps et nous a posé beaucoup de questions. Il m’a même demandé comment je gagnais ma vie. Je lui ai dit que j’étais praticien de la Science Chrétienne. Et le douanier m’a répondu : « Ma tante était scientiste chrétienne. Elle a guéri mon père quand il a fait une crise cardiaque. Ma tante est venue ce soir-là et a prié. Le lendemain, mon père est reparti au travail. »
Ce dont le monde a besoin, c’est de la preuve de cette autorité et de cette « stature parfaite de Christ » avec laquelle la tante de ce douanier a parlé, avec laquelle Pierre a parlé et avec laquelle la Science Chrétienne, la Science du Christ, parle aujourd’hui. Ce que Pierre avait, et ce dont vous et moi avons davantage besoin, c’est de cette perfection du Christ qui offre au monde une meilleure vision de Dieu et de l’homme. Par conséquent vous et moi ne devons pas renier notre nature Christ. Il nous faut être de plus en plus conscients de notre vraie individualité semblable au Christ, ou « Christ en vous ». Il nous faut continuer à cultiver cette nature Christ. Les pensées de pureté et de bonté qui se multiplient à l’infini, qui habitent dans notre cœur, constituent l’essence et la substance réelles de l’Eglise du Christ, Scientiste.
Tandis que les membres de l’Eglise de Mary Baker Eddy progresseront dans la compréhension de leur identité en Christ et dans sa démonstration, ils feront de plus en plus appel au sens spirituel qui leur vient de Dieu et se rallieront de tout leur cœur à la démonstration de la vérité concernant l’être de l’homme. Rien d’autre ne pourra soutenir l’Eglise de leur leader, dont la mission est d’enseigner et de prouver la vérité ultime concernant Dieu et l’homme, pour le bien de toute l’humanité. On peut vraiment dire de ces personnes : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. » (Daniel 12:3) Ils démontrent que le Christ, l’idée spirituelle de la filiation de l’homme avec Dieu, est le seul remède à tous les maux qu’on associe à un monde troublé.
