Pour les jeunes
Peu après avoir terminé mes études, j’ai dû faire face à un dilemme moral. J’avais du mal à savoir quelle décision prendre, d’autant plus que la frontière entre ce qui était juste et ce qui ne l’était pas ne semblait pas clairement définie.
Lorsque mon frère aîné est rentré d’un stage de survie de trois mois dans les régions sauvages de Tanzanie, il avait des choses à raconter. Des histoires vraiment incroyables de lions, d’autruches (oui, elles peuvent être dangereuses !) sans parler de son ascension du Kilimandjaro.
« Tu plaisantes, là ? Tu veux que je fasse quoi ?! C’est complètement stupide ! » Ça, c’était moi, adolescente, hérissée intérieurement à chaque fois que ma mère me donnait des ordres. De telles pensées menaient à des conversations pénibles où je disais à ma mère des choses que je ne pensais pas vraiment, ce dont je me rendais compte plus tard.
Je suis au lycée, en dernière année, et je vis au Nicaragua. L’an dernier, pendant les vacances scolaires, j’ai eu la possibilité de me rendre en Suisse pour voir ma cousine et son mari qui ont deux jeunes enfants.
Il y a deux ans, je suis parti faire une balade en vélo avec des amis. Sur le chemin du retour, j’ai soudain vu une grosse pierre devant moi.
A la maison , il y avait un meuble d’un mètre de haut environ sur lequel se trouvait un vieil écran d’ordinateur qui pesait presque aussi lourd que les anciens téléviseurs. Un jour, je suis allée chercher quelque chose sous ce meuble, et l’écran m’est tombé dessus en me heurtant la tête très durement.
Je joue dans l’équipe de rugby de mon université. Il y a deux ans, pendant un match, je suis entré en collision avec un joueur de l’équipe adverse.
J’avais du mal à me souvenir de quoi que ce soit. Il était 23h30, et j’avais un examen de journalisme le lendemain.
On m’a demandé d’écrire un article sur ce sujet. J’ai d’abord jeté des idées sur le papier dans le désordre, en pensant seulement à l’article sur la jeunesse et la moralité que je ne voulais pas écrire.
J’ai fréquenté l’école du dimanche dès l’âge de six ans. J’attache un grand prix à mes années d’école du dimanche car, bien que je ne me souvienne pas avoir appliqué les vérités enseignées par ces merveilleux moniteurs et monitrices, et par mes camarades de classe à l’époque, elles sont à la base de ma vie et de ma pratique aujourd’hui et, le plus possible, de mes pensées.