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Pour les jeunes

Se libérer de l’emprise du temps

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 26 mars 2018


Les contrôles approchaient. Il fallait rendre les devoirs. Les exposés à préparer s’accumulaient. C’était la fin du semestre. Le lourd fardeau de ce qui me semblait être une quantité impossible de travail s’était abattu sur mes épaules. Tous les jours, je courais dans tous les sens, souriant à peine, totalement obsédée par ma liste de choses à faire. Réunions, dates butoir, devoirs, révisions : c’était trop. Je ne parvenais plus à gérer.

Je pensais que ces horaires surchargés en fin de semestre étaient un passage obligé, un mal nécessaire que chaque étudiant devait endurer. Je parlais même de ma vie bien occupée comme d’un trophée que j’aurais gagné. « Tu ne peux pas imaginer la quantité de boulot que j’ai à faire ce soir ! » m’exclamais-je. Ou bien « J’ai travaillé jusqu’à trois heures du mat’ pour finir cette dissertation ! »

Cependant, il était inévitable que je craque sous la pression. Environ une semaine avant les derniers contrôles, je m’effondrais mentalement. J’étais tellement fatiguée et stressée que je m’écroulais sur mon lit en sanglotant. Au bout de quelques semestres de ce style, j’ai eu une révélation grâce à un ami proche. Le conseil qu’il m’a donné était simple et clair : « Tu sais, m’a-t-il dit, tu n’es pas obligée de passer par tout ça. » Ce qu’il me disait était fondé sur le fait qu’il était scientiste chrétien pratiquant, et moi aussi ; pourtant, je n’étais encore jamais arrivée à cette conclusion. J’avais toujours supposé que le stress et la tendance à tout remettre au lendemain faisaient partie de la vie universitaire et que je n’allais certainement pas y échapper. Ceci dit, il était évident qu’il fallait que quelque chose change.

Le conseil que mon ami m’avait donné s’est avéré un moment décisif. J’ai enfin examiné mon état mental d’un point de vue spirituel, en priant, et je me suis rendu compte que ce n’était ni naturel ni normal d’être stressé. J’ai décidé de chercher des réponses dans le livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy.

Voici ce que j’y ai lu entre autres : « Les objets du temps et des sens disparaissent dans l’illumination de la compréhension spirituelle, et l’Entendement mesure le temps d'après le bien qui se déroule. Ce déroulement est le jour de Dieu, et là “il n’y aura plus de nuit”. » (p. 584) Au lieu de considérer le temps comme un ennemi, une force effrayante que je ne pouvais maitriser, j’ai commencé à réaliser que grâce à une meilleure compréhension de Dieu, de l’Entendement, le temps allait perdre son emprise sur ma vie. Comme je ne voyais plus dans le temps un obstacle, une force négative, je pouvais changer la façon dont je le percevais, et y voir, non une restriction, mais une occasion pour le bien de se dérouler.

A mesure que je m’efforçais de mieux connaître Dieu, des changements mineurs, mais profonds, se sont opérés dans ma pensée. J’ai pris fermement la décision de me réveiller chaque matin avec une pensée positive et une prière. « Mon Dieu, disais-je mentalement, c’est Ta journée à Toi. » Chaque fois qu’une pensée négative tentait de me stresser, je la rejetais immédiatement et je m’accrochais à ce que j’étais vraiment : l’expression illimitée de l’Entendement. J’ai bientôt été impatiente de voir comment la journée allait se dérouler. Et tout le travail que j’avais à faire s’est mis en place, grâce à cette simple préparation quotidienne. En déclarant que le stress et les difficultés à gérer mon temps ne faisaient pas partie de mon être spirituel, j’ai été soudainement libérée des restrictions dans lesquelles je m’étais inconsciemment enfermée.

Au moment de cette guérison du stress, j’ai été simultanément guérie d’une forte tendance à tout remettre au lendemain. N’étant plus enchaînée à mes anciennes limites, j’ai trouvé des plages de temps libre pour travailler, révélées par Dieu. Cela a littéralement éliminé toutes sortes d’inquiétude ou de désarroi. J’ai même trouvé du temps pour prier davantage, ce que je n’aurais pas cru possible avant. Mon emploi du temps devenait vraiment une source de joie.

Je peux dire en toute honnêteté que je n’ai plus jamais vécu une période stressante où j’étais débordée de travail à la faculté. Traiter cette croyance au manque, manque de temps, de ressources et même d’énergie, a tout changé pour moi. Je continue à me tourner immédiatement vers Dieu chaque matin et à déclarer qu’Il est responsable de ma journée. Les vers d’un cantique le résument très bien : « Ce jour est le jour du Seigneur ! / Couronnés d’allégresse, / Nous élevons nos voix en chœur / Pour chanter Sa grandeur. » (Laura Lee Randall, Hymnaire de la Science Chrétienne, n  342, traduction © CSBD)

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