Tous les bienfaits que j’ai reçus grâce à l’étude et à la pratique de la Science Chrétienne pourraient facilement remplir un livre. Ils font partie intégrante de ma vie, et il ne se passe pratiquement pas un jour sans que j’aie matière à en citer un. Mais dans certains cas les bienfaits liés à une guérison physique ont été particulièrement marquants. Ce témoignage est inspiré par l’une de ces guérisons.
Il y a plusieurs années, j’ai été consternée lorsqu’une manucure a remarqué à l’un de mes doigts quelque chose de « pas très sain », selon ses termes. Elle ne se sentait plus à l’aise pour me faire les ongles. Par la suite, même si j’avais conscience du problème, je suis entrée dans une longue période de déni, au cours de laquelle je me disais surtout : « Ça passera comme le reste ! »
Je dois avouer que je n’ai pas prié de manière systématique à ce sujet, et je n’ai pas non plus demandé à un praticien de la Science Chrétienne de prier pour moi. Finalement, l’état s’est aggravé, contaminant le doigt d’à côté. J’ai commencé à avoir mal. Leur aspect m’a davantage préoccupée et j’accordais une attention particulière à ma main, surtout en hiver.
Malgré ce problème, j’avais de nombreuses belles preuves du pouvoir de la Vérité divine concernant la résolution d’autres difficultés, et cela m’impressionnait. En servant comme Première Lectrice dans mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, j’ai fait de très grands progrès sur le plan spirituel. De temps en temps, j’essayais de prier au sujet de ce problème de doigts, mais au fond de moi, je me rendais bien compte que j’avais besoin de mieux comprendre ma véritable identité intacte et spirituelle, pour remplacer mes pensées remplies de crainte.
En fin de compte, j’ai clairement vu qu’il n’était plus possible de me contenter de subir ce problème, et que cette infection apparente devait être guérie maintenant ! Je ne voulais pas affronter un autre hiver avec des doigts douloureux. De plus, des amis, des membres de ma famille et des connaissances, en quête d’une guérison, m’avaient demandé de prier pour eux. Il me semblait donc hypocrite d’assurer aux patients que la guérison était possible tout en m’étant résignée à vivre avec un problème qui n’était pas encore guéri. Par conséquent, j’étais très impatiente de voir le pouvoir de guérison de Dieu se manifester à cette occasion.
A peu près à la même époque, une déclaration tirée du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, a attiré mon attention : « Souvenez-vous que la perfection de l’homme est réelle et inattaquable, tandis que l’imperfection est condamnable, irréelle, et n’est pas produite par l’Amour divin. » (p. 414) Les mots « l’imperfection est condamnable » m’ont d’abord arrêtée, jusqu’à ce que je passe outre cette accusation apparente pour lire le reste de la phrase : « irréelle, et n’est pas produite par l’Amour divin ». J’ai aussitôt compris que l’imperfection n’avait pas été créée par Dieu et que, par conséquent, elle ne pouvait pas être réelle et ne faisait pas partie de moi.
Il fallait considérer ce problème pour ce qu’il était en réalité : une suggestion erronée à rejeter. Cette révélation m’a permis d’aller de l’avant en étant à nouveau déterminée à démontrer ma perfection en tant qu’image et ressemblance de mon Père-Mère, Dieu, parfait. En toute humilité, j’ai demandé à Dieu de me dire ce que je devais faire. Je me suis promis d’obéir à Ses conseils :
- ne pas regarder mes doigts
- ne pas leur prêter la moindre attention
- ne pas entretenir de pensées négatives à ce sujet
- revendiquer sans cesse ma perfection présente en tant que ressemblance de Dieu.
Je ne saurais dire exactement combien de temps s’est écoulé avant la guérison. Mais une fois que j’ai pris position, j’ai cessé de prêter attention à l’imperfection. Et lorsque, plus tard dans l’année, j’ai découvert qu’il n’y avait plus aucune trace du problème, la perfection « réelle et inattaquable », que j’avais toujours connue, m’est apparue comme une évidence naturelle.
Si un an ou deux auparavant on m’avait dit que je considérerais cette guérison comme un phénomène naturel, je ne l’aurais pas cru. Mais cela ne diminue en rien ma profonde gratitude pour cette démonstration éclatante du pouvoir de guérison de l’Amour divin.
Toni Alexander
Madison, Ohio, Etats-Unis
