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Comment j’ai connu la Science Chrétienne

Dieu répond à nos besoins

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2024


A dix-neuf ans, alors que j’habitais près de Paris, j’ai décidé qu’il était temps de passer mon permis de conduire. Après avoir suivi l’ensemble des cours dans une auto-école, j’ai réussi la partie théorique de l’examen, mais j’ai échoué deux ou trois fois à la partie pratique. En France, l’examen de conduite peut être exigeant, et j’étais intimidé par la présence dans la voiture de l’inspecteur qui observait ma façon de conduire. Je me sentais très mal à cause de mes échecs répétés et j’étais découragé. J’ai donc cessé de me présenter à l’examen, ne sachant pas quoi faire.

Par la suite, alors que j’effectuais mon service militaire en tant que parachutiste, j’ai essayé de trouver des réponses à des questions existentielles. Je me demandais ce qu’était la vie, et j’ai commencé à lire des livres qui, pensais-je, pourraient apporter des réponses à mes questions. Fait intéressant, pendant cette période, j’ai arrêté de boire et de fumer, ainsi que d’utiliser un médicament contre la sinusite dont je ne pouvais pas me passer auparavant. Rétrospectivement, je me rends compte que j’éprouvais un désir de pureté et d’indépendance vis-à-vis de ces substances, et que ce désir m’avait fait progresser.

L’un des livres que je lisais était la Bible, ce qui était intéressant vu que je considérais le christianisme comme obsolète, mystique et sans intérêt. Mais j’ai discerné ce qu’était le Christ, la Vérité divine, et j’ai compris que le message de la Bible était entièrement spirituel et bon, et que le vrai christianisme – le christianisme du Christ – était merveilleux. Un effet immédiat de cette nouvelle perception a été que j’ai cessé de consommer de la drogue de manière « récréative », ce que je faisais de temps à autre. Tout cela s’est déroulé dans les derniers mois de mon service militaire.

Un soir, une fois mes obligations militaires effectuées, je me suis promené dans le centre-ville et j’ai vu un livre ouvert dans la vitrine de ce qui ressemblait à une librairie. Un passage du livre était souligné. Par curiosité, je me suis donc arrêté et je l’ai lu. J’étais en admiration ! Il résonnait positivement en moi, car j’ai réalisé qu’il me parlait de la compréhension spirituelle qui m’était apparue au cours des semaines précédentes. Enthousiasmé, je suis entré dans la boutique, qui était une salle de lecture de la Science Chrétienne, et j’ai acheté le livre, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy.

J’ai commencé à lire ce livre régulièrement et avidement en plus de la Bible. Ce fut une expérience merveilleuse. Le livre me parlait vraiment, confirmant mes intuitions spirituelles et expliquant la signification spirituelle de la Bible et la nature spirituelle de la vie.

J’ai continué d’étudier la Science Chrétienne après avoir terminé mon année dans l’armée. Avec une confiance croissante dans le fait de pouvoir m’appuyer sur Dieu pour répondre à mes besoins, j’ai décidé d’essayer à nouveau de passer l’examen du permis de conduire. Mary Baker Eddy écrit : « Père-Mère est le nom de la Divinité, nom qui indique Sa tendre relation à Sa création spirituelle. » (Science et Santé, p. 332) Sachant que Dieu est Amour, il n’y avait aucune raison de craindre l’inspecteur ou l’examen pratique du permis de conduire – Dieu était aux commandes. Grâce à cette approche spirituelle, quelques idées que je pouvais appliquer sont venues à ma pensée. J’ai pris quelques leçons de conduite et je me suis préparé pour l’examen. J’ai senti que Dieu, l’Esprit, soutenait ces efforts légitimes pour que je sois prêt.

Lorsque le jour de l’examen est arrivé, j’étais encore un peu inquiet, mais j’avais aussi confiance dans la sollicitude de Dieu. Pendant l’examen, je suis arrivé à deux endroits où le feu de circulation était bloqué au rouge, ce qui obligeait les voitures à franchir prudemment les feux à tour de rôle. Au premier feu je n’ai pas voulu avancer, car griller un feu rouge constitue habituellement une infraction. Mais l’inspecteur m’a dit d’avancer néanmoins, et la même chose s’est produite avec le second feu. Tout s’est bien passé ensuite, et j’ai réussi l’examen. J’étais reconnaissant, étonné et amusé. C’est drôle de pouvoir dire que j’ai brûlé deux feux rouges et que j’ai quand même eu mon permis ! Pour moi, d’une certaine manière, c’était comme si Dieu me disait : « Tu vois, tout est possible avec Moi. »

Dans les années qui ont suivi, j’ai eu d’autres preuves de la fiabilité de la sollicitude de Dieu, parfois grâce à l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne, comme pour trouver un emploi ou pour progresser dans ma carrière. Mais le plus important était que je progressais spirituellement. Le Héraut de la Science Chrétienne est devenu pour moi une source d’émerveillement, avec ses témoignages et ses articles qui confirmaient « la parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Marc 16:20).

Cependant, même si j’allais occasionnellement à l’église, je ne suis pas devenu membre d’une filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, pendant plus de 15 ans, parce que je ne faisais pas confiance à la religion organisée en raison des méfaits commis au nom de la religion dans l’histoire de l’humanité. Je craignais de perdre un certain degré de liberté, ou d’être confronté au prosélytisme, etc. Cependant, les exigences de mon travail m’ont amené à chercher un soutien plus solide dans la Science Chrétienne, et j’ai commencé à fréquenter régulièrement une église filiale à Paris.

Je me suis vite rendu compte qu’il était rafraîchissant d’écouter la Leçon-Sermon hebdomadaire tirée du Livret trimestriel de la Science Chrétienne, lue à haute voix, car elle m’aidait à percevoir la Vie spirituelle, Dieu, au travers des difficultés de l’existence quotidienne. De plus, j’ai trouvé que les membres étaient très amicaux et très respectueux. Il n’y avait pas de prosélytisme. Je me suis senti soutenu et apprécié. Je suis devenu membre de cette église filiale et, quelques années plus tard, de L’Eglise Mère, La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston.

Plus tard, j’ai réalisé que le Manuel de L’Eglise Mère de Mary Baker Eddy (voir p. 70) prévoyait que les églises filiales devaient être gouvernées démocratiquement et de façon indépendante vis-à-vis de L’Eglise Mère. J’en suis aussi venu à apprécier le fait que le pasteur de la Science Chrétienne se compose de la Bible et de Science et Santé plutôt que d’une personne, et que le Manuel fasse place au rythme propre à chacun en matière de progrès individuel.

De mon point de vue actuel, je vois que la recherche de la Vérité que j’ai effectuée lorsque j’étais un jeune homme m’a amené à découvrir des signes que la Vie est Esprit et, de là, à trouver la Science Chrétienne. En raison de cela, je sais que j’ai trouvé la « perle de grand prix » (Matthieu 13:46). Je suis très reconnaissant que la Science Chrétienne ait confirmé mes intuitions spirituelles, qu’elle ait clarifié ce que j’avais entrevu dans la Bible, et qu’elle ait répondu à mes questions. Elle m’a aussi donné un lieu pour croître spirituellement, l’église, et m’a fourni des compagnons avec lesquels partager cette même compréhension spirituelle.

Peu à peu, ma véritable nature spirituelle s’est révélée à moi. J’ai vu que j’étais « fait à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Science et Santé, p. 475) ; que j’étais un avec Dieu, le seul Entendement. J’ai réalisé qu’au-delà de mes réussites, l’important était que la vie est en Dieu et de Dieu. Je suis reconnaissant de savoir que nous vivons réellement dans le royaume des cieux et que « tout est possible à Dieu » (Marc 10:27).

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