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S’élever au-dessus du chagrin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2024

Paru d'abord sur notre site le 5 août 2024


Au printemps 2019, mon mari est décédé. Cela a été assez soudain et a marqué le début à la fois d’une leçon et d’une guérison très significatives pour moi, que j’ai apprises sur une période d’environ trois années. Cette situation a été aggravée par le fait que trois membres de ma famille immédiate étaient décédés au cours des trois années précédant le décès de mon mari. Tout cela a constitué une période très douloureuse au cours de laquelle j’ai lutté contre ce qui ressemblait à une dépression.

Mon mari et moi avons eu une relation très étroite et très aimante pendant de nombreuses années, et ma relation avec chacun des trois autres membres de la famille avait été une relation d’affection et de soutien mutuels véritables, mais il m’était très difficile de le reconnaître simplement et d’en être reconnaissante. J’étais aux prises avec un deuil, mais j’étais également confrontée à un schéma de pensée qui, au fil des années, s’était révélé être un défi pour moi. J’entretenais un sentiment exacerbé de responsabilité à l’égard des problèmes des autres, lequel débouchait sur un sentiment de culpabilité lorsque je ne pouvais pas être aussi utile que je l’espérais. Dans le cas présent, cela m’a amenée à regarder en arrière et à réfléchir à ce que j’aurais pu faire de mieux.

J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour un traitement, et après quelques jours, il m’a simplement demandé d’ouvrir Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. Je l’ai fait, et le livre s’est ouvert à la page 353. Mes yeux sont tombés sur cet énoncé : « Lorsque nous apprendrons que l’erreur n’est pas réelle, nous serons prêts pour le progrès, “oubliant les choses qui sont derrière [nous]”. »

L’expression « oubliant les choses qui sont derrière [nous] » est extraite de l’épitre de Paul aux Philippiens (3:13). Cela a marqué le début de l’apprentissage d’une leçon importante, qui demeure avec moi désormais et dont la signification continue de croître.

Un peu plus tard, alors que j’étais encore en proie à ces difficultés et que j’avais de nouveau appelé le praticien pour obtenir de l’aide par la prière, il m’a demandé à nouveau d’ouvrir simplement le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé. Il s’est ouvert sur la même page ! Au cours des mois qui ont suivi, je suis revenue à plusieurs reprises vers la déclaration de Paul et j’ai été très reconnaissante du soutien continu des praticiens que j’ai contactés à différents moments.

J’ai également été incitée plus d’une fois à réfléchir au statut intitulé « Vigilance face au devoir » dans le Manuel de L’Eglise Mère, de Mary Baker Eddy, qui exhorte les membres à se défendre quotidiennement contre les suggestions mentales agressives (voir p. 42). Peu à peu, j’ai commencé à voir plus clairement que ce sentiment écrasant de chagrin n’était en réalité qu’une suggestion mentale, et j’ai réalisé que le fondement du problème était la croyance que les membres de ma famille et moi-même étions des mortels soumis à tous les traits négatifs attachés à la mortalité : les limitations, la maladie, la peur, les problèmes insolubles, la mort. J’ai également réalisé que, pour moi, abandonner ces croyances et un sens excessif de responsabilité, c’était obéir au message qui disait d’oublier les choses qui sont derrière nous. Même si, quand je regarde en arrière, cela a parfois semblé être un véritable combat, il est évident que j’ai été guidée et soutenue par Dieu, l’Amour divin, pendant tout le processus.

Au fur et à mesure que je voyais plus clairement la vérité de la Science Chrétienne – à savoir que la vie est spirituelle, éternelle et qu’elle est composée uniquement de bien – le chagrin et la dépression ont été remplacés avec une grande gratitude par l’amour, l’harmonie et la bonté dont j’avais fait l’expérience au cours des nombreuses années de mon mariage, un mariage qui était véritablement aimant, ainsi que par la bénédiction découlant des relations étroites et douces que j’avais entretenues avec chacun des autres membres de la famille. J’ai vu que je pouvais abandonner le regard rétrospectif que je posais sur les aspects matériels de mon expérience et réaliser que le bien était réel et éternel. La béatitude de Christ Jésus : « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5:4), a pris une plus grande signification, qui a été accompagnée par une compréhension plus claire du fait que ni moi ni ceux qui me sont chers n’étions des mortels ; nous sommes des idées spirituelles, des enfants de Dieu, l’Esprit. J’ai vu qu’aucun de nous n’avait perdu quoi que ce soit de réel, et que nous progressions tous dans la compréhension de notre véritable identité spirituelle.

Parce que cette guérison a été très progressive, ce n’est qu’au début de cette année que j’ai réalisé l’importance de l’éveil qui s’était produit. En repensant à cette expérience, je constate que j’ai été soutenue et guidée tout au long de cette période d’une manière remarquable. Le retour à une pensée claire m’a permis de voir les nombreuses façons dont le soutien, le réconfort, l’inspiration et les encouragements (et parfois les réprimandes nécessaires) m’ont été dispensés tout au long de cette expérience, y compris de la part de praticiens de la Science Chrétienne patients et dévoués, de la part de mes deux fils, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour me réveiller avec amour et fermeté, et de la part d’amis dévoués et véritablement altruistes.

Lorsque nous sommes prêts à oublier « ces choses qui sont derrière [nous] », à abandonner le passé mortel, nous réalisons que nous n’avons rien perdu mais que nous avons acquis une nouvelle compréhension de l’identité spirituelle et éternelle de l’homme – la véritable identité de chacun de nous. Voici la référence complète de ce que j’ai cité : « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Ginger Stevens
Lake Oswego, Oregon, Etats-Unis

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