Il y a quelques années, quelque chose qui ressemblait à une brûlure est apparue sur le dessus d’une de mes mains. J’ai mis un pansement sur la partie touchée pour qu’elle reste propre et pour éviter que les autres ne s’en inquiètent.
J’ai demandé un traitement métaphysique quotidien à une praticienne de la Science Chrétienne. Bien que je ne me souvienne pas exactement comment nous avons prié, je suis sûre qu’elle m’a parlé de l’amour de Dieu à mon égard.
A cette époque, je venais de connaître la Science Chrétienne, et j’étais une mère célibataire très malheureuse. La Science Chrétienne enseigne qu’un problème physique est souvent le résultat de la crainte. Dans ce cas-là, je craignais de ne pas pouvoir gérer tout ce qui était nécessaire pour prendre soin de ma famille et de moi-même.
J’en suis venue à chérir profondément les nombreuses fois où Jésus, à travers ses œuvres de guérison, avait traduit l’amour immuable de Dieu pour l’homme par des solutions pratiques qui répondaient aux besoins et qui résolvaient les problèmes. Je commençais à accepter l’idée de me tourner vers l’Entendement divin pour être guidée quotidiennement, quel que soit le besoin. Peu à peu, j’ai appris à faire confiance à la promesse contenue dans la première phrase de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » (p. vii)
Après environ six semaines de prière quotidienne, ma main était redevenue normale, à l’exception d’une petite cicatrice. Comme c’était indolore, je l’ai juste accepté comme le souvenir d’une belle guérison.
Un matin, des années plus tard, j’étais assise à mon bureau, remerciant humblement Dieu de m’avoir soutenue lors de moments difficiles, notamment le décès de mon deuxième mari. J’avais prié pour acquérir une idée plus claire du fait qu’une expérience passée et désagréable ne pouvait jamais nuire au présent ni à l’avenir. Si nous acceptons que l’homme n’a jamais été un seul instant vraiment autre chose que le cher enfant de Dieu, alors nous commençons à voir que le résultat de cette alliance immortelle est l’harmonie. Il devenait plus naturel pour moi de supposer que je n’étais pas une mortelle dont l’histoire avait été émaillée de tragédies et de chagrins. Il m’est venu à l’esprit que seul l’Amour divin laisse son empreinte sur nous.
Alors que je réfléchissais profondément à ces concepts, j’ai posé les yeux sur ma main et j’ai soudainement remarqué que la cicatrice avait disparu. Après de nombreuses années, elle s’était totalement évanouie. Je suis certaine que cela s’est produit parce que j’avais progressivement mieux compris que j’étais l’image éternellement complète et sainte de Dieu. Pour moi, cette guérison était un doux murmure venant de Dieu, qui me répétait avec assurance et conviction : « Je suis là, et Je t’aime. Je suis là, et Je t’aime. »
Pour tout ce que la Science Chrétienne m’a révélé sur l’amour constant, abondant et tangible de Dieu, je suis vraiment reconnaissante.
Barbara Whitewater
Tempe, Arizona, Etats-Unis
