Je tiens à exprimer ma gratitude pour la guérison de mes pieds et de mes chevilles qui étaient enflés. Par la même occasion j’ai été guérie d’un tempérament colérique. Lorsque j’ai ressenti une inflammation au niveau des pieds pendant quelques jours, je ne m’en suis pas beaucoup souciée et je n’ai pas abordé le problème par la prière. Puis, très vite, en l’espace de quelques heures, mes pieds et mes chevilles ont enflé. Inquiète, j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il prie avec moi.
Le praticien a aussitôt élevé ses pensées pour réfuter avec autorité les symptômes, qui n’étaient rien d’autre que le témoignage mensonger des sens matériels et n’étaient donc pas à craindre. Cette affirmation repose sur la déclaration de Christ Jésus selon laquelle le diable « est menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44). Il m’a également fait part de cette instruction de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s’enflammer en vertu d’une loi quelconque, puisqu’il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation. » (p. 393) Cela m’a donné confiance dans le fait que je serais guérie par la prière en Science Chrétienne, ce que j’avais déjà vérifié pour l’avoir vécu à maintes reprises auparavant.
Les jours suivants, je me suis appliquée à détourner mon regard de l’évidence physique, et j’ai été conduite à étudier la définition du mot « temple » dans le Glossaire de Science et Santé. Cette définition commence par le mot « corps », immédiatement suivi par « l’idée de la Vie, de la substance et de l’intelligence ; l’édifice de la Vérité ; le sanctuaire de l’Amour. » (p. 595)
Le plus pénible dans cette situation, ce n’était pas la gêne physique qui persistait, mais les commentaires quotidiens d’un proche me donnant un diagnostic détaillé, qu’il trouvait sur Internet, concernant mon état. Ces informations indiquaient que mon état était grave, et il en a fait part à d’autres membres de la famille. Lorsque j’ai demandé au praticien de m’aider à ne plus en vouloir à cette personne, il m’a rappelé cette affirmation de Mary Baker Eddy dans Message à L’Eglise Mère de 1902 : « Le scientiste chrétien ne nourrit aucun ressentiment » (p 19), et dans le même passage : « Frères, de même que Jésus pardonna, vous aussi, pardonnez. » Cela m’a aidée à « marcher sur les flots de l’erreur » (Science et Santé, p. 455) des opinions humaines qui ne sont d’aucun secours, et à rester calme et sereine.
A un moment, alors que la guérison tardait, je me suis sentie poussée à reconnaître que je nourrissais depuis plusieurs années de la haine à l’égard de certaines personnes que je considérais comme en partie responsables de la mort de mon fils ; elles ne lui avaient en effet laissé aucun espoir d’être guéri ni de vivre. Je devais faire face à ce sentiment, et le vaincre. Cette victoire sur la haine a été un grand soulagement. J’y suis parvenue grâce à la bienveillance et à l’efficacité absolue de la prière et de l’amour du praticien. Je suis sûre que chaque manifestation de haine nourrit sa propre histoire pour se justifier, mais en réalité elle n’en a aucune. Maintenant, même si j’essaie de penser aux circonstances qui ont suscité cette haine, je ne vois qu’une seule chose : tout cela était totalement irréel et faux parce que l’Amour, Dieu, était présent et qu’Il est le seul pouvoir.
J’ai travaillé pendant plusieurs semaines encore avec le praticien ; j'étais reconnaissante des progrès réalisés chaque jour. Je me suis rendu compte que, même si j’avais lu la Leçon biblique chaque jour, assisté aux services du dimanche et aux réunions de témoignage du mercredi, et lu les périodiques de la Science Chrétienne, je n’avais rien changé à ma prétendue vie personnelle, ayant perdu le sens de la discipline qui assure le progrès.
Le praticien m’a aidée à me remettre à étudier de façon plus ciblée et plus déterminée. A présent je prie chaque jour en m’inspirant de trois dispositions statutaires qui se trouvent dans l’Article VIII du Manuel de L’Eglise Mère de Mary Baker Eddy, intitulé « Discipline », qui concernent les devoirs quotidiens des membres de L’Eglise Mère et ont pour titre « Règle pour les mobiles et les actes » (p. 40), « Prière quotidienne » (p. 41) et « Vigilance face au devoir » (p. 42). Les symptômes physiques n’avaient pas disparu, mais toute crainte s’était dissipée, et je ressentais un profond désir de relire Science et Santé en entier, relevant au passage que Mary Baker Eddy y écrit que « ce livre deviendra le médecin » (p. 422). J’ai remercié le praticien pour son aide et je me suis lancée dans cette lecture.
Au bout de quelques jours, mes pieds et mes chevilles ont retrouvé leur aspect normal, et c’est toujours le cas. Je suis heureuse que le parent qui était si troublé par la description sur Internet de cette prétendue maladie ait été témoin de cette guérison physique, et il s’est réjoui avec moi.
Eleanor Winyard
Roade, Northampton, Angleterre
    