Mon mari m’a appris à conduire une moto il y a de nombreuses années. Avant même de monter sur la moto, la première étape a été de m’assurer que j’avais le bon équipement. J’avais besoin d’un casque, de lunettes, de gants et de vêtements de protection. L’étape suivante a consisté à enfourcher la moto.
Cependant, avant d’aller où que ce soit, j’avais besoin de savoir comment accélérer, changer de vitesse et m’arrêter. J’ai donc reçu ces instructions, et ensuite, j’étais prête à démarrer. La difficulté majeure a consisté à rester en équilibre. J’ai aussi réalisé que je devais planter fermement mes pieds dans le sol lorsque la moto était à l’arrêt, afin de ne pas basculer.
Il m’a fallu de l’entrainement pour gagner en confiance et faire taire la peur. Mais peut-être que le plus grand défi pour moi a été d’être certaine de bien fixer mon regard à l’endroit exact où je désirais aller. Cela semble facile, n’est-ce pas ? Eh bien quand j’ai pris l’habitude de rouler dans les collines, chaque fois que je rencontrais une ornière ou une crevasse, je regardais invariablement vers l’ornière au lieu de garder les yeux fixés vers l’endroit où je voulais aller. Et je fonçais dans l’ornière ! Ce n’était pas amusant, mais je n’arrivais pas à m’en empêcher. Mon mari m’a fait remarquer que je devais regarder à l’endroit exact vers lequel je souhaitais que ma roue se dirige.
J’ai donc décidé de discipliner ma pensée pour y parvenir, et cela m’a aidée. Je me suis lancée en direction des collines pourvue d’un sens nouveau de l’orientation. Rapidement, c’est devenu plus naturel. Les ornières étaient toujours là, mais je passais juste à côté sans aucun problème.
Dans notre vie quotidienne, ne semble-t-il pas également que des « ornières » ou des « embûches » parsèment le chemin que nous empruntons ? Si nous sommes entrainés vers les ornières, ou les problèmes, au lieu de rester concentrés sur les idées directrices de Dieu, nous sortons de la route. Les ornières dans notre vie peuvent apparaître sous une forme effrayante, intéressante, inoffensive ou attirante, mais peu importe leur nature, nous devons reconnaître qu’elles sont des ornières et, par la prière et l’écoute, tourner nos regards dans la bonne direction, vers Dieu, et vers ce que Dieu, l’Amour divin, connaît et ce qu’Il fait.
Comment nous maintenir sur le bon chemin ? En nous entraînant avec discipline et conviction. Bien sûr, nous avons besoin du bon équipement, et Dieu nous fournit tout ce dont nous avons besoin. Dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy définit Dieu comme suit : « Le grand Je suis ; Celui qui sait tout, qui voit tout, en qui est toute action, toute sagesse, tout amour, et qui est éternel ; Principe ; Entendement ; Ame ; Esprit ; Vie ; Vérité ; Amour ; toute substance ; intelligence. » (p. 587) En tant que reflet de Dieu, nous incluons et exprimons toute la gamme des qualités spirituelles ayant leur source en Dieu. Et en priant, lorsque nous commençons avec Dieu comme source et avec Christ Jésus comme guide, nos pieds sont fermement ancrés dans le sol.
Comme pour la conduite d’une moto, une fois que vous avez l’équipement, les instructions et un peu de pratique, vous êtes prêts. Jour après jour, à mesure que nous nous élevons spirituellement, nous apprenons comment avancer ou freiner – « accélérer », « changer de vitesse » et « s’arrêter » au bon moment. Grâce à notre étude constante et persistante de la Bible, de Science et Santé, des Leçons bibliques issues du Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et des périodiques de la Science Chrétienne, nous disposons des outils dont nous avons besoin. Nous nous sentons prêts à nous détourner de l’entendement mortel et à nous tourner vers l’unique Entendement divin, Dieu, pour qu’Il nous guide dans la bonne direction.
Les ornières de la vie seront peut-être là, mais nous n’avons pas besoin d’y tomber. Comme le dit le livre des Proverbes, dans la Bible : « Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » (3:6)
Connie Shaw