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« Tout ce qui bénit l’un bénit tous »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2022

Paru d'abord sur notre site le 5 septembre 2022


Je vis dans un pays où les gens sont confrontés tous les jours à la faim et à la pauvreté. Ma famille a dû faire face à ces problèmes pendant un bon moment. Etant scientiste chrétien depuis de nombreuses années, je savais que le manque ne faisait pas partie du plan de Dieu pour ma chère famille et moi – et pour personne d’autre.

Ce constat est devenu évident lorsqu’une amie, dans un pays voisin, a eu l’idée de m’acheter un moulin à grain. Ma famille pourrait ainsi moudre le maïs produit dans le village pour en faire de la farine et recevoir un paiement en espèces ou en nature. Cela rendrait également un précieux service à la communauté, qui achèterait de la farine de maïs à un prix équitable. Dans mon pays, le maïs est l’aliment de base : la farine de maïs sert à faire du pain, elle est utilisée comme céréale et pour confectionner de nombreux plats.

Comme mon amie ne disposait pas à l’époque des fonds nécessaires pour acheter un moulin, elle m’a demandé de me joindre à elle pour prier à ce sujet. Cette déclaration dans le livre d’étude de la Science Chrétienne m’a rassuré : « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 494) Cela signifiait que je pouvais faire confiance à Dieu, l’Amour divin, pour nous fournir ce dont nous avions besoin.

Le manque ne faisait pas partie du plan de Dieu pour ma chère famille et moi – et pour personne d’autre.

En deux mois, les fonds ont été réunis pour acheter le moulin. Mais lorsque je suis allé au magasin, j’ai découvert que le devis qui m’avait été remis couvrait le coût du moteur diesel pour le moulin, mais pas celui du moulin. Je n’avais donc pas assez d’argent. La seule possibilité était de faire fabriquer le moulin par un ferronnier local plutôt que de l’importer, ce qui était moins coûteux. J’ai vite trouvé quelqu’un qui pouvait réaliser le travail. Je lui ai donné un acompte de 50 %, et il a promis qu’il allait se mettre au travail tout de suite.

Lorsqu’un mois plus tard, je suis allé le voir, il n’avait pas encore commencé. Puis il a disparu de son atelier pendant trois mois, sans jamais répondre aux nombreux appels téléphoniques et aux SMS que je lui envoyais. Pendant cette période éprouvante, je me suis agenouillé mentalement pour prier et affirmer que les enfants de Dieu sont inséparables, coexistent avec Lui et reflètent les qualités divines d’honnêteté et d’intégrité. Même si plusieurs entendements semblaient impliqués dans la situation, je savais qu’en réalité il n’y a pas d’autre Entendement que Dieu, et que l’homme exprime l’harmonie de cet Entendement divin.

Je reconnais qu’il n’était pas toujours facile de prier, car la colère, la peur et le découragement s’immisçaient dans ma pensée. Mais ces pensées se sont envolées car je suis resté fidèle à la vérité : « Revêtu de la panoplie de l’Amour vous êtes à l’abri de la haine humaine. » (Science et Santé, p. 571) Je me suis dit qu’aucune forme d’erreur – la malhonnêteté, l’envie, l’égoïsme, la cupidité, la haine, etc. – ne pouvait m’atteindre, car l’erreur est le contraire de l’Amour. Elle ne provient pas de Dieu et n’a donc aucun pouvoir, elle est irréelle. La victoire sur le mal viendrait de l’Amour divin, c’est-à-dire de la compréhension du fait que toutes les personnes impliquées n’étaient gouvernées et motivées que par l’Amour.

Un jour, j’ai trouvé le ferronnier dans son atelier. Alors que nous discutions des raisons pour lesquelles il n’avait pas respecté notre accord, il a appelé son ami qui était assis dans une voiture dehors. Après avoir entendu mes explications, cet ami a suggéré que nous rédigions un autre accord dans lequel le ferronnier s’engagerait, en guise de garantie, à me donner certains des objets se trouvant dans l’atelier s’il ne livrait pas le moulin. Nous avons signé ce contrat tous les trois.

Lorsque je suis revenu deux semaines plus tard, il n’avait toujours pas terminé mon moulin, mais il en fabriquait un pour un autre client. A ce moment-là, je lui ai demandé de me donner le moulin à moitié fini et mon moteur diesel. Mais il n’a pas pu me rendre mon moteur ni me donner une réponse précise sur l’endroit où il se trouvait. J’ai alors pris la décision de me rendre dans un poste de police proche pour faire une déposition. La police a contacté le ferronnier pour qu’il vienne au poste avec le moteur afin que je puisse le récupérer. Le lendemain, je suis allé au poste de police à l’heure prévue et j’ai attendu le ferronnier en vain près de deux heures, mais il n’est jamais venu. La police n’a rien fait d’autre pour m’aider.

Alors que j’étais en train de prier, assis à la gare, l’idée m’est venue de repasser à l’atelier pour récupérer mon moulin en l’état et de repartir, même sans mon moteur, ce que j’ai fait. Si cette pensée m’est venue, ce n’est pas à cause d’une impulsion humaine ou d’une influence quelconque, mais parce que j’ai cédé à la directive divine et que j’ai fait confiance à Dieu quant à l’issue du problème.

Après avoir récupéré le moulin, j’ai téléphoné à un autre ferronnier pour lui demander d’en terminer la fabrication, ce qu’il a accepté. Cependant, je devais trouver les fonds nécessaires pour le payer, et je n’avais toujours pas le moteur diesel pour faire fonctionner le moulin une fois qu’il serait terminé.

Mais quatre jours plus tard, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Tout d’abord, j’ai reçu un don inattendu qui couvrait la fabrication du moulin par le nouveau ferronnier. Puis, l’homme qui n’avait pas terminé le moulin et avait gardé mon moteur diesel s’est présenté à la porte du ferronnier… avec un nouveau moteur diesel ! Il avait remplacé l’ancien par le même modèle, d’une couleur et d’une puissance identiques. En dix jours, le ferronnier a terminé le moulin et il a assemblé le moteur et le moulin sur un support tout neuf. Quel soulagement pour mon amie et moi-même ! Au moment où j’écris ces lignes, j’entends le bruit du moulin qui réduit le maïs en farine.

Bien que je sois heureux de pouvoir combler mes modestes besoins financiers, je suis encore plus heureux de constater que les besoins de ma communauté pour moudre son maïs sont également comblés. Les villageois peuvent moudre leur maïs près de chez eux à n’importe quelle heure de la journée, ce qui démontre que « tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le démontra avec les pains et les poissons – l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance » (Science et Santé, p. 206).

Oui, l’Amour divin répond vraiment à tous les besoins humains.

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