J’étais pressée lors de cette matinée d’hiver enneigée. Je devais emmener notre fille à l’école maternelle et être rapidement de retour au bureau. Je l’ai attachée, puis je me suis assise pour démarrer la voiture. Lorsque j’ai appuyé sur l’embrayage, la semelle de ma botte, couverte de neige, a glissé sur le métal usé. La pédale s’est relevée brusquement, heurtant ma cheville avec son bord tranchant. J’ai entendu un craquement net et immédiatement j’ai ressenti une douleur fulgurante.
C’était avant l’époque des téléphones portables, et j’étais incapable de retourner dans la maison pour demander de l’aide. Je me suis donc tournée vers notre fille, qui va à l’école maternelle, pour lui dire : « Ma chérie, maman a besoin que tu pries pour elle. » Elle a fermé les yeux et elle est restée parfaitement tranquille. En quelques secondes, la douleur a cessé, et j’ai pu bouger mon pied de façon naturelle et avec aisance. Même si j’étais engagée dans la pratique à plein temps de la guérison spirituelle, j’ai été stupéfaite de constater qu’à l’instant même je pouvais bouger mon pied et que la douleur avait disparu.
Je me suis tournée vers notre fille pour lui dire : « Ma chérie, maman est guérie. » On pouvait lire dans ses yeux : « Bien sûr que tu l’es. » Je lui ai demandé : « Quand tu priais pour maman, à quoi pensais-tu ? » Exaspérée, elle m’a répondu : « Maman, quand je prie, je ne pense pas, j’écoute ! » Sa réponse m’a coupé le souffle et cela a changé pour toujours mon approche de la prière.
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