« Si le monde était simplement séduisant, ce serait facile. S’il était simplement repoussant, il n’y aurait aucun problème. Mais lorsque je me lève le matin, je suis partagé entre l’envie d’améliorer (ou de sauver) le monde et le désir de profiter du monde (ou de le savourer). C’est ce qui rend difficile l’organisation de ma journée. » (Israel Shenker, « E. B. White: Notes and Comments by Author » [E. B. White : Notes et commentaires de l’auteur], New York Times, 11 Juillet 1969).
Ces mots de l’écrivain américain E.B. White résument ironiquement le défi auquel nous pouvons faire face lorsque nous découvrons une pratique spirituelle qui guérit et transforme, ou que nous nous éveillons de nouveau à elle. D’un côté, nous avons les ressources nécessaires pour jouer un rôle dans le fait d’apporter au monde un changement constructif, et nous reconnaissons que cela exige d’y consacrer sa pensée et d’agir de façon désintéressée. D’un autre côté, il y a beaucoup d’activités sportives, culturelles et sociales qui réclament notre attention, ainsi que des plaisirs plus sensuels qui nous tentent.
Alors, quel est l’équilibre entre la prière et le plaisir, la croissance spirituelle et la satisfaction des relations humaines, le fait de servir Dieu et celui de profiter de la vie ?
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