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De bonnes nouvelles

Qui, moi ? Ecrire pour les périodiques ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2021

Paru d'abord sur notre site le 15 février 2021.


Classe d’écriture, première année : Dix pages à rendre chaque semaine pendant un trimestre ardu. Un cauchemar pour moi ! Je commençais le dimanche soir, je travaillais sur chaque texte toute la semaine, et je les rendais difficilement avant la date limite du vendredi. Lorsque les textes nous étaient retournés par l’enseignant, j’étais souvent en larmes. La plupart du temps, j’avais bien en dessous de la moyenne et mes copies étaient abondamment marqués de rouge, truffées de commentaires et de suggestions.

Faisons un raccourci rapide jusqu’à ma dernière année, juste avant l’obtention du diplôme. Je réalise alors un classement de tout ce que j’aimerais faire dans ma vie. La toute dernière chose dans le classement était « ramasser des ordures ». Après avoir réfléchi un instant, j’ai ajouté ensuite : « écrire ».

Eh bien, au regard de mon aversion pour l’écriture, j’avais des raisons de chercher un autre moyen de servir l’église. Pourtant, j’avais un profond amour pour les périodiques de la Science Chrétienne. Ils étaient devenus des amis fidèles, toujours nouveaux, toujours disponibles. Souvent, un article transformait ma pensée, éliminant le découragement ou la dépression au profit d’une douce gratitude. Ils semblaient avoir toujours la nouvelle inspiration et les idées pratiques nécessaires pour m’aider à croître spirituellement. 

Parfois, ils fournissaient les réprimandes nécessaires ou découvraient les zones d’ombres, révélant ainsi un besoin de guérison. Ils ont définitivement fait évoluer ma pensée, de mes préoccupations personnelles vers les problèmes du monde. Ils m’apparaissaient comme des guérisseurs, des expressions de la voix puissante de la Vérité, et souvent comme des accolades destinées à me réconforter.

Dans le Manuel de L’Eglise Mère, j’ai lu la déclaration de Mary Baker Eddy selon laquelle les périodiques doivent marcher « de pair avec leur temps. » (p. 44) Cela nécessite assurément une large panel de voix, apportant des contributions nouvelles et actuelles issues du monde entier.

Dans Ecrits divers 1883-1896, Mary Baker Eddy affirme : « Si mes propres élèves ne peuvent trouver le temps d’écrire à Dieu, je serai encline – lorsqu’ils m’adresseront des lettres – à les Lui transmettre, puisqu’Il est notre commun Père, et je le ferai par la voie du Christian Science Journal ; ils rempliront ainsi leur obligation morale de fournir quelques écrits destinés à l’organe de notre église. Il me semble que s’ils considéraient la tâche universelle que l’Amour divin nous a confiée en faveur du genre humain qui souffre, ils apporteraient une contribution plus fréquente aux pages de ce rapide véhicule de la pensée scientifique, car il atteint un très grand nombre de lecteurs sincères et de chercheurs de la Vérité. » (p. 155-156)

J’ai pensé que tout le monde peut en réalité écrire. Si je pouvais écrire une lettre pour réconforter ou encourager un ami, ou pour exprimer ma reconnaissance ou ma gratitude, alors je pouvais aussi écrire quelque chose pour nos périodiques. Chacun de nous a une voix distincte, individuelle, et un panel unique d’expériences de vie et de guérisons à même de soutenir et d’encourager les autres, si tant est que nous soyons disposés à les partager.

L’Amour ouvrira le chemin pour que nous communiquions notre inspiration et ses fruits. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « L’Amour révèle le chemin, l’illumine, le désigne et nous y guide. Les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l’action. » (p. 454)

J’ai commencé à écrire après la naissance de mes deux filles. Je venais juste de terminer mon mandat de Première Lectrice dans mon église filiale, et j’avais le désir de partager la Science Chrétienne plus largement. J’ai trouvé une garderie pour mes enfants deux matinées par semaine, de manière à pouvoir consacrer quelques heures à une étude approfondie et à la prière. 

Au début de ces précieuses séances, des idées d’articles ont commencé à poindre. C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais, ou que j’aurais choisie, mais elles sont venues. Parfois, de façon complète, incluant le titre, un témoignage de guérison et des vérités spirituelles pertinentes. Je me suis sentie poussée à les coucher sur le papier. Ainsi commença un flux régulier de contributions aux périodiques qui a duré plusieurs années. J’ai trouvé que c’était une manière joyeuse et enrichissante de partager la Science Chrétienne. 

Pour moi, écrire pour les périodiques nécessitait de plonger ma plume au plus profond d’un cœur honnête. D’écouter et d’obéir avec un stylo. Ce désir est né d’un amour profond pour la Science Chrétienne, d’un amour pour les autres, et du désir d’y consacrer du temps. J’ai souvent pensé à la déclaration de Christ Jésus : « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jean 5:30). Et à l’affirmation de Paul : « Je puis tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4:13).

Ce travail a-t-il été réalisé sans effort ? Non ! Tous mes articles ont-ils été immédiatement acceptés ? Difficilement ! Ça a été un processus d’apprentissage. Le premier article que j’ai soumis était essentiellement une collection de mes plus belles inspirations, accolées à un témoignage de guérison. Bien sûr, ça n’a pas fonctionné. J’ai dû apprendre à choisir une idée claire comme fil de l’article, et à la développer en profondeur. Et j’ai dû apprendre à éviter d’utiliser un jargon particulier, afin d’écrire dans un langage qui soit accessible à tout lecteur, notamment aux nouveaux venus en Science Chrétienne.

Etait-il décevant de recevoir un « Non merci », ou un « Aurait besoin d’une révision majeure » ? Bien sûr, et cela m’a également rendue plus humble ! Il m’est souvent arrivé de mettre de côté un papier qui m’était retourné jusqu’à ce que je puisse demander à Dieu de me montrer la prochaine étape. J’ai réalisé que l’orgueil et la propre justification étaient des couvertures mouillées qui éteignaient le feu de l’inspiration. Lorsque j’étais prête à écouter Dieu et à travailler humblement avec les suggestions des rédacteurs en chef, un article plus fort en résultait. 

Lorsqu’un article n’était pas accepté, je recevais néanmoins une belle récompense pour ce travail. Parfois, il fallait que je clarifie le sujet de l’article et que je le comprenne mieux. Chaque article apportait un progrès dans ma compréhension, ainsi qu’une croissance en grâce, et plus de patience et de douceur.

Parfois, ma récompense était simplement un sentiment puissant de la bonté, de l’abondance et de l’amour de Dieu. Ce sentiment atténuait les considérations relatives à la publication de l’article. Suivre la direction de Dieu maintenait la porte de l’inspiration ouverte et, généralement, de nouveaux sujets m’attendaient. Lorsque je gardais à l’esprit que j’accomplissais cette activité pour Dieu, j’y trouvais de grandes bénédictions, que l’article soit accepté ou pas. 

Nous pouvons écrire, même si c’est la dernière chose que nous pensons pouvoir ou vouloir faire. Lorsque notre amour pour Dieu et pour notre prochain nous pousse à consacrer du temps à écouter les pensées-anges, celles-ci viennent à nous. Nous pourrons ensuite participer au festin, et recevoir les bénédictions qui viennent grâce aux périodiques pour réconforter et guérir les cœurs réceptifs du monde entier. L’humanité attend le verre d’eau froide partagé par un ami !

Joan Ware

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