Alors que je dinais dans un restaurant, j’ai été surprise par la chute de quelque chose de lourd sur ma tête, qui s’est coincé entre mon cou et le haut dossier de ma chaise. Immédiatement, j’ai éprouvé une sensation de brûlure dans le cou et dans le dos. J’ai crié, et mon mari a vu qu’une cafetière était tombée sur moi depuis l’escalier menant à l’étage supérieur. Le temps de la rattraper, elle s’était vidée et j’étais inondée de café brûlant.
Alors même que je m’entendais appeler à l’aide, au même moment j’étais consciente de cette pensée calme et rassurante : « Si tu refuses de participer à ce scénario, tu n’en souffriras pas. » J’ai réalisé que je pouvais prier, ici et maintenant.
Nous avons le choix : nous pouvons nous appuyer sur notre sens spirituel pour apprendre ce qui est vrai au sujet de la Vie, Dieu, ou bien nous pouvons accepter ce que les sens physiques rapportent et qui conduit toujours à une vision limitée et douloureuse de la vie. En m’appuyant sur le sens spirituel, je pouvais nier la réalité de l’accident et le fait que j’étais une victime, car un Dieu tout-aimant ne crée rien qui soit nuisible.
A ce moment-là, l’amour de Dieu était plus réel à mes yeux que la douleur. J’ai ressenti la tendre sollicitude de Dieu qui m’assurait que tout allait bien. J’ai été réconfortée par ce verset de la Bible, extrait de l’Evangile selon Luc (15:31) : « ...tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ». Je me suis attachée au fait spirituel suivant : un accident ne peut pas se produire alors que l’Amour divin prend soin de nous – seuls Dieu et Son Christ étaient présents, qui me protégeaient et me soutenaient.
Je me suis également souvenue des conseils utiles du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, qui dit : « Gardez la porte de la pensée. N’admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » (p. 392) J’ai affirmé que la seule conclusion – ou le véritable scénario – était la protection inattaquable que Dieu m’accordait en tant que Son idée spirituelle bien aimée. Je savais que je pouvais avoir confiance dans ce fait spirituel puissant.
Alors que je priais de cette façon, un chef de rang anxieux et une serveuse en sanglots se sont précipités à notre table. Ils ont insisté pour appeler une ambulance et ont prédit des conséquences graves si je ne recevais pas de soin médical immédiat. Cependant, je les ai calmement assurés que je n’étais pas blessée et que je ne les tiendrais pas pour responsables.
Plus tard dans la soirée, j’ai remarqué trois petites taches rouges dans mon cou, là où la cafetière avait atterri, qui ont disparu en quelques jours. Les séquelles annoncées ne se sont jamais matérialisées.
Cette expérience m’aide à me rappeler que nous ne sommes pas des victimes impuissantes. Dieu nous a accordé le droit de contester ce que les sens physiques font défiler devant notre pensée. Nous pouvons choisir de nous ranger du côté du scénario spirituel et vrai, qui est toujours bon.
Maryann McKay
Lee’s Summit, Missouri, Etats-Unis