« Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de l’Eternel. » (psaume 122:1) Ce verset biblique dépeint mon enfance, à l’époque où mon père était pasteur. Aller à l’église m’apportait beaucoup de joie et de bonheur dans la vie.
En revanche, notre vie familiale était marquée par des tensions et par la maladie. Ma mère était très souvent hospitalisée, et mon père a eu de nombreux problèmes de santé récurrents jusqu’à sa mort. A la suite de sa disparition, ma mère est tombée dans une dépression sévère. Elle prenait des médicaments puissants et avait très peur de se retrouver seule. J’étais mariée depuis un an quand mon mari a été appelé sous les drapeaux. Ma sœur, qui était adolescente, craignait de ne jamais pouvoir se marier et d’être obligée plus tard de s’occuper toute seule de notre mère. Je ressentais tout le poids des responsabilités familiales, car ma sœur aînée vivait dans un autre état, avec ses enfants en bas âge, et ne pouvait donc pas aider notre mère. J’étais souvent très stressée et incapable de trouver le sommeil. Je prenais des médicaments pour ces deux problèmes.
Ma mère avait une amie scientiste chrétienne. Celle-ci lui a conseillé d’aller voir une praticienne de la Science Chrétienne – une personne qui aide les gens par la prière – ce qu’elle a fait.
J’accompagnais ma mère à ces rendez-vous, mais cela m’intéressait peu. J’étais seulement une fille obéissante et attentionnée, jusqu’au jour où je me suis retrouvée moi-même assise de l’autre côté du bureau de la praticienne. Ployant sous le poids des responsabilités, je lui ai demandé : « Est-ce que ma mère doit gâcher ma vie ? » La praticienne a partagé avec moi ce passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « L’Amour, le Principe divin, est le Père et la Mère de l’univers, y compris l’homme. » (p. 256) Cela m’a fait comprendre que mon vrai Parent était Dieu, et que ma mère et moi demeurions toutes deux dans l’Amour divin.
Je me suis mise à étudier sérieusement Science et Santé, le livre d’étude de la Science Chrétienne, et j’ai ainsi appris que c’est Dieu, l’Entendement divin, qui guérit. Ma compréhension de Dieu, le bien, s’est approfondie peu à peu, et j’ai commencé à mieux dormir. Chaque fois que je me réveillais dans la nuit, j’étudiais et priais, sachant que ma santé ne dépendait pas de mon nombre d’heures de repos physique. On lit dans Science et Santé : « Lorsque nous touchons aux limites de l’endurance mentale, nous concluons que le travail intellectuel a été poussé suffisamment loin ; mais quand nous comprenons clairement que l’Entendement immortel est toujours actif, que les énergies spirituelles ne peuvent s’épuiser et que la prétendue loi matérielle ne peut empiéter sur les pouvoirs et les ressources que Dieu a donnés, nous pouvons nous reposer dans la Vérité, réconfortés par l’assurance de l’immortalité, opposée à la mortalité. » (p. 387) J’ai jeté tous mes médicaments pour m’en remettre entièrement à la Science Chrétienne.
On lit également ceci dans Science et Santé : « Dans la relation scientifique de Dieu à l’homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l’un bénit tous, ainsi que Jésus le démontra avec les pains et les poissons – l’Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » (p. 206) Grâce à notre étude et à notre pratique de la Science Chrétienne, ma mère et moi avons reçu de nombreux bienfaits dans notre famille. Ma mère n’a plus eu besoin de traitement médical, et elle a été complètement guérie de cette dépression qui avait suivi la disparition de mon père. Elle est devenue plus heureuse et moins dépendante de ses filles, et cinq ans plus tard, elle s’est remariée. Ma plus jeune sœur s’est mariée, a fondé une famille et poursuivi une carrière d’enseignante dans une autre ville. Quant à mon mari, il est revenu sain et sauf d’une zone de guerre.
Je suis pleine de reconnaissance pour les nombreuses guérisons obtenues au cours de ces cinquante années d’étude de la Science Chrétienne. Cette étude m’a aussi incitée à devenir membre d’une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, et à suivre le cours de Science Chrétienne. Je suis également pleine de reconnaissance pour les périodiques et pour le soutien et l’amour des praticiens de la Science Chrétienne. La Science Chrétienne est pour moi une bénédiction quotidienne.
Virginia Pennington
Murfreesboro, Tennessee, Etats-Unis
