J’ai appris à jouer du piano sur le Steinway de ma mère qui trônait dans le salon. Elle adorait ce grand et beau piano qui avait un son magnifique, d’une belle résonance. Comme nous étions toutes deux de grandes mélomanes, et qu’elle savait que je continuerais d’en jouer, elle m’a légué ce piano.
Quand elle nous a quittés, sa perte m’a causé beaucoup de chagrin. C’est pourquoi l’idée de pouvoir au moins jouer sur son beau piano m’a apporté une certaine dose de réconfort. Mais quelques semaines après le décès de notre mère, ma sœur m’a appelée pour me dire qu’elle voulait le piano.
J’étais stupéfaite et je suis restée sans voix. Après tout, le piano était censé me revenir, et ma sœur le savait. De plus, je le voulais autant qu’elle, ou du moins je le pensais. Nous nous sommes mises d’accord pour réfléchir et nous rappeler quelques jours plus tard.
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