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Comment un cantique m’a guérie du chagrin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2018

Paru d'abord sur notre site le 20 septembre 2018.


J’ai toujours aimé les cantiques de l’Hymnaire de la Science Chrétienne. Ils m’apportent l’inspiration et la guérison, comme le fait remarquer Mary Baker Eddy, la découvreuse et fondatrice de la Science Chrétienne, dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Tout ce qui inspire une pensée de sagesse, de Vérité ou d’Amour – que ce soit le chant, le sermon ou la Science – bénit la famille humaine avec les miettes de consolation qui tombent de la table du Christ, rassasiant ceux qui ont faim et abreuvant d’eau vive ceux qui sont altérés. » (p. 234)

Le no 64 est mon cantique préféré. Le voici :

Ma route va de l’ombre à la lumière,
    Des sens à l’Ame, à la réalité ;
Le jour se lève et sa gloire m’éclaire,
    Je chante : J’ai trouvé la Vérité !

Voici ton seuil, divine intelligence ;
    Qu’il est sublime ce lieu fortuné !
Paisible luit l’immortelle espérance,
    Et de l’Amour rayonne la beauté.

La route monte et le ciel se rapproche,
    Ravi, l’esprit s’élève, libéré.
Le but de mon voyage est là, tout proche,
    J’atteins les cimes de l’éternité !
(Violet Hay, traduction © CSBD)

Ce cantique était celui que ma mère préférait également. Quand elle nous a quittés soudainement, après une vie pleine et active, j’ai été guérie du chagrin et du choc causés par sa perte en méditant cette idée du déroulement de la nature éternelle de la Vie divine que nous pouvons tous discerner.

Ma mère a connu la Science Chrétienne grâce une émission de radio du Christian Science Sentinel, quand j’avais dix ans. Elle s’est lancée dans l’étude de cette religion et a été guérie d’un problème au dos grâce aux prières d’un praticien de la Science Chrétienne. Au cours des ans, nous avons eu de nombreuses conversations enrichissantes sur la continuité de la vie en Dieu. C’est pourquoi j’étais certaine qu’elle poursuivait sa route « des sens à l’Ame » – l’Ame étant synonyme de Dieu – et qu’elle apprenait de nouvelles choses au sujet de sa relation à Dieu.

Selon la croyance générale, nous sommes tous mortels, mais nous avons à l’intérieur de nous une âme immortelle. Science et Santé réfute cette croyance : « L’homme n’est pas une habitation matérielle pour l’Ame ; il est lui-même spirituel. » (p. 477) Comme Dieu est infini, Il manifeste éternellement Ses attributs dans l’homme parfait (c’est-à-dire nous tous), Son image et Sa ressemblance spirituelles (voir Genèse 1:26). La ressemblance de Dieu reflète toutes les qualités de la Vie, notamment l’activité, la plénitude, l’éternité, la mobilité, la vivacité, la permanence et l’immortalité. Ces qualités sont éternelles, elles ne dépendent jamais de la matière pour s’exprimer. « Dieu est la Vie divine, et la Vie n’est pas plus confinée dans les formes qui la reflètent que la substance n’est dans son ombre », écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé (p. 331).

En pensant à ma mère comme à une personne joyeuse, drôle, chaleureuse et aimante, j’ai compris que ces qualités avaient leur origine en Dieu et qu’elles ne pouvaient donc disparaître – ma mère continuait de les exprimer en tant qu’enfant de Dieu. J’ai compris que ces qualités spirituelles continueraient aussi de se refléter dans mon expérience. J’aime cette promesse de Dieu dans la Bible : « Je ne vous laisserai pas orphelins. » (Jean 14:18) Rien de ce qui est bon ne peut jamais nous être enlevé. Depuis le décès de ma mère, j’ai vu, à des moments différents, les merveilleuses qualités maternelles de l’Amour divin se manifester chez mes sœurs, mes amis, des voisins, mes collègues de travail, des membres d’église et des praticiens de la Science Chrétienne.

Lors d’une cérémonie inspirante basée sur la prière, en hommage à ma mère, je n’ai ressenti ni tristesse ni crainte. J’étais très heureuse parce qu’elle avait fait partie de ma vie, et qu’elle nous avait fait connaître, à mes sœurs et à moi, la Science Chrétienne, qui nous apportait tant de bienfaits.

Quand on a chanté le cantique no 64, la pensée m’est venue que vivre, c’est comme escalader une montagne, comme le fit si souvent Jésus. J’ai perçu que, dans la mesure où l’on recherche une compréhension plus profonde de Dieu, on s’élève au-dessus des brumes de la condition mortelle et du sensualisme pour atteindre la cime qui baigne dans la lumière spirituelle. Cette image m’a fait penser à ce passage de Science et Santé concernant les progrès spirituels : « Par la Science divine, l’Esprit, Dieu, unit la compréhension à l’harmonie éternelle. La pensée calme et élevée, ou intelligence spirituelle, est en paix. Ainsi les idées continuent à poindre, constituant chaque phase successive de progrès. » (p. 506)

En discernant que ma mère poursuivait son chemin avec joie, sans être touchée par la condition mortelle ni la mort, j’ai été portée par l’inspiration de ce vers : « Le jour se lève et sa gloire m’éclaire. » Habité par la certitude de la Vie toujours présente, jamais interrompue, mon cœur s’est vraiment mis à chanter, et ce chant continue.

Dilys Bell 
Coulsdon, Surrey, Angleterre

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