Quand j’étais petite, on me disait souvent que j’étais une enfant non désirée, que je n’avais pas été la bienvenue, et que j’étais même une « épine dans la chair ». Ces propos m’ont profondément marquée. C’est pourquoi, lorsque je suis devenue adulte, les versets bibliques suivants ont pris une grande importance à mes yeux : « Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! » Et un peu plus loin : « Parce que tu as du prix à mes yeux, parce que tu es honoré et que je t’aime... » (Esaïe 43:1, 4)
Quand j’ai connu la Science Chrétienne, j’ai appris avec joie que Dieu était mon divin Père-Mère. Cette compréhension m’a aidée à pardonner à ceux qui m’avaient dit des paroles blessantes, et j’ai pu me défaire peu à peu de cette tristesse qui était au fond de moi. Mais je ne m’étais pas rendu compte que le simple fait de ne plus accorder d’importance à des propos acérés n’allait pas ôter la « racine » du mal. Le fait qu’on me dise, « Dieu t’aime, Elisabeth », n’était pas suffisant pour apaiser la douleur.
Un jour, lors de la journée d’association des élèves d’un professeur de Science Chrétienne, j’ai entendu à nouveau : « Dieu vous aime. » Comme les années précédentes, ces mots m’ont peu touchée, mais dans cette allocution particulière, ils ont été suivis de ces paroles que je n’avais jamais encore entendues : « Vous êtes un enfant désiré. » Cela a eu l’effet d’un flash dans ma pensée ; c’était exactement ce que j’avais besoin d’entendre !
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