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Guérie d’un grave choc circulatoire

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2016

Original en allemand


J’ai toujours aimé voyager pour connaître d’autres pays et d’autres régions. Ce qui fascine souvent les gens qui voyagent, ce sont les merveilles de la nature et les paysages magnifiques, mais les liens et les échanges avec d’autres personnes m’ont toujours paru beaucoup plus importants. Alors, en général, je reviens de mes voyages revivifiée par les expériences que j’ai vécues et enrichie par les nouvelles rencontres que j’ai faites. 

J’ai toujours été particulièrement touchée par l’attention dont font preuve les gens que je rencontre, et par leur désir d’aider. L’amour qu’on me manifeste s’exprime de manière toute naturelle, me rappelant que la douceur et la bonté sont les « fruits de l’Esprit » (Galates 5:22). C’est la façon dont Dieu se manifeste dans l’existence humaine et dont nous ressentons Sa présence. 

Je me prépare spirituellement pour tous mes voyages en affirmant cela mentalement. Je prie aussi afin de maîtriser toutes les inquiétudes et les peurs. Il faut du courage pour affronter l’inconnu et l’inattendu, mais j’affirme constamment que je suis toujours dans la maison de Dieu, la conscience de l’Amour divin, où que je me trouve. Et donc, pour ma protection, je m’en remets à la toute présence absolue de l’amour de Dieu et à la fiabilité de Ses lois. Je sais que si Dieu est infini, Son amour m’accompagne sans cesse, où que j’aille, et je suis continuellement protégée par Ses lois. 

Ce que cela signifie et comment nous le vivons est expliqué dans le livre intitulé Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. C’est un livre qui m’est cher et que j’étudie chaque jour. Cela me réconforte et me libère d’avoir confiance dans la protection spirituelle constante de Dieu et de savoir qu’Il me guide. Je me sens entourée et protégée par ma compréhension du pouvoir de guérison de Dieu, le bien, et par Son amour pour l’homme, Son reflet spirituel, comme si j’étais entourée d’un manteau épais que rien de dangereux ni de menaçant ne peut pénétrer. Cette confiance me protège constamment, où que j’aille. 

Je me souviens avec une profonde gratitude d’une expérience que j’ai vécue et où j’ai bénéficié de cette protection. J’étais en Equateur, et je venais d’effectuer une ascension rapide à partir de la région amazonienne que j’explorais avec un groupe de voyageurs, pour atteindre une altitude de 3000 m, suivie d’une randonnée. Le soir, j’étais seule dans ma chambre d’hôtel lorsque j’ai souffert d’un grave choc circulatoire. Dans cette situation totalement inattendue, je ne pouvais que m’appuyer sur ce que m’avait enseigné la Science Chrétienne. Je me suis accrochée à cette vérité de tout mon cœur. 

J’étais dans un tel état de panique que je n’étais même pas capable de prendre ma Bible et mon Science et Santé, que j’emporte toujours avec moi. Cependant, le cantique 135 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne m’est venu à l’esprit, et je ne cessais de répéter la première strophe que je connaissais par cœur : 

Seigneur, ô Dieu de vie,
   Je ne connais que Toi,
Dont l’amour vivifie
   Tous mes frères et moi.
Plus de trépas, ô Père, 
   Puisqu’en Toi seul je vis,
Et que Tu me libères
   Du dernier ennemi.
(Carl J. P. Spitta et Richard Massie, adaptation et traduction © CSBD)

J’ai répété les deux derniers vers jusqu’à ce que la crise se passe et que je retrouve la paix. Il m’est devenu de plus en plus clair que j’étais avec Dieu et qu’Il m’entourait de Son pouvoir de guérison, le pouvoir-Christ qui nous délivre de la maladie. 

C’était là une victoire très significative, car le lendemain, nous allions grimper le mont Chimborazo qui culmine à 6300 m, et qu’il est possible d’escalader en style alpin sur 5000 m. Au matin, j’envisageais avec une telle joie cette grimpée exceptionnelle et ma pensée était encore tellement exaltée que je n’ai pas hésité à y participer. Pendant le trajet en voiture qui nous menait jusqu’au pied de la montagne, j’ai eu le temps de me préparer mentalement. J’ai retiré de ma poche des notes que j’avais prises, et mes yeux sont tombés sur ce passage tiré de l’Evangile selon Luc : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » (10:19)

Les mots « et rien ne pourra vous nuire » m’ont tout particulièrement aidée à comprendre que l’entendement mortel n’a pas le pouvoir de vaincre les vérités spirituelles ni de provoquer un malaise ou une inquiétude. C’était vrai pour moi et les autres membres du groupe. La croyance erronée qui nous éloigne de Dieu n’a aucune chance contre la bonté de Dieu qui veille sur l’homme. L’ « ennemi » n’est réellement qu’une suggestion erronée, c’est le mal impersonnel qui tente d’entrer dans notre conscience pour miner notre pensée naturellement sainte, nous faire douter du pouvoir de protection de Dieu, nous apeurer et nous donner le sentiment d’être séparé de Dieu, l’origine spirituelle de l’homme. Or le mal n’a aucun pouvoir. Dieu, le bien, est le seul pouvoir et gouverne l’univers de l’Esprit. Nous lisons dans Science et Santé : « Il faut que le genre humain apprenne que le mal n’est pas pouvoir. Son prétendu despotisme n’est qu’une phase du néant. » (p. 102) Et ce néant peut être prouvé par une fidélité constante. 

J’ai effectué l’escalade sans que l’attaque de la nuit précédente ne se reproduise, et ce problème ne s’est jamais représenté. Au sommet de la montagne, la vue était splendide, grandiose, une source d’exaltation incroyable. J’étais surtout reconnais­sante pour la force et la confiance spirituelles dont j’étais remplie, symbolisées par la solidité et la résistance des rochers qui m’entouraient.   

Exercer le pouvoir sur toute la puissance de l’ennemi signifie avoir la domination sur toute pensée qui voudrait nous terroriser, nous affaiblir ou nous inquiéter et donc nous dissuader de nous en remettre à Dieu. Grâce à cette autorité, nous sommes complètement protégés. 

A cette occasion, ainsi qu’à d’autres moments, j’ai pu vivre la promesse que Mary Baker Eddy nous a faite : « Nous n’avons rien à craindre lorsque l’Amour est au gouvernail de la pensée, mais nous pouvons jouir de toutes choses sur la terre et dans le ciel. » (Ecrits divers 1883–1896, p. 113)

Margret Ullrich, Berlin

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