Depuis mon tout jeune âge, je souffrais d’une réaction allergique à la poussière et aux changements de météo. Au fil des ans, les symptômes ont empiré, surtout la nuit et le matin, à mon réveil, même s’il n’y avait pas de poussière dans la chambre. Durant toutes ces années, j’ai consulté de nombreux médecins. Ils ont diagnostiqué une rhinite allergique et conclu que j’en souffrirais toute ma vie. Je m’y étais déjà résignée.
Pour soulager les symptômes, j’ai suivi le traitement prescrit. Cependant, après avoir pris tel médicament pendant quelque temps, je constatais qu’il ne me faisait plus aucun effet, alors j’en changeais. A force d’avaler ainsi toutes sortes de médicaments, j’ai commencé à souffrir également de troubles digestifs. A la fin de l’année 2012, j’ai finalement décidé de me tourner vers la Science Chrétienne pour guérir.
J’étudiais cette Science depuis quelques mois et je commençais à me familiariser avec les concepts exposés. Je lisais tous les jours la Bible, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy ainsi que l’édition portugaise du Héraut de la Science Chrétienne.
Les témoignages de guérison par la Science Chrétienne que je lisais dans le Héraut ont renforcé ma confiance dans le fait que je pouvais, moi aussi, guérir par la prière, même si cette affection était considérée comme incurable. En étudiant la Science Chrétienne, j’apprenais que je suis une idée de Dieu, créée à Son image et à Sa ressemblance parfaites.
Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit : « Gardez la porte de la pensée. N’admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » (p. 392) Chaque fois que les symptômes revenaient, je les niais en reconnaissant que ce n’étaient là que des suggestions erronées opposées à la perfection de Dieu. Dans mes prières, j’affirmais qu’étant des suggestions, ces symptômes ne pouvaient pas être réels et ne pouvaient donc en aucun cas se manifester. Dieu, le bien, remplit tout l’espace. Par conséquent seul ce qui est bon est réel et a la possibilité de s’exprimer.
Peu à peu, j’ai cessé d’avoir des crises durant la nuit et d’éternuer le matin à mon réveil. J’ai eu de moins en moins peur d’être exposée à la poussière ou en contact avec des objets poussiéreux. Et tout naturellement j’ai cessé de prendre des médicaments. Les symptômes de l’allergie et les troubles digestifs ont disparu.
Je priais depuis environ trois mois quand j’ai eu la preuve que j’étais guérie. J’avais passé une très belle journée avec mes amis de faculté, lors d’une réunion d’anciens élèves, au cours de laquelle nous avions fait un barbecue et nous étions baignés dans la piscine. J’ai décidé de rester à la ferme où nos retrouvailles avaient eu lieu afin de pouvoir passer davantage de temps avec mes amis. J’ai alors remarqué que la maison, qui était la résidence secondaire de l’un d’entre nous et qui était restée inoccupée pendant un certain temps, était pleine de poussière. Il y en avait notamment sur les matelas et les couvertures.
A ce moment-là, j’ai clairement senti que je devais reconnaître que la guérison par la prière est toujours complète. Je ne pouvais pas laisser la moindre suggestion contraire gâcher ces moments de joie que je partageais avec mes amis. J’ai affirmé que le bien ne cesse jamais de s’exprimer.
J’ai également consacré quelques instants à affirmer mentalement que, puisque Dieu est parfait, chacun de nous, en tant que Son reflet, ne peut exprimer que la perfection. Je suis allée me coucher tout à fait apaisée. J’ai dormi merveilleusement bien et je n’ai eu aucun symptôme d’allergie en me réveillant. Cela fait plus de deux ans que je n’ai pas eu de crise.
Je continue de prier pour avoir la pensée bien claire quant au fait que je suis l’enfant parfaite de Dieu, créée à Son image et à Sa ressemblance. Par conséquent les seuls « symptômes » que j’exprime traduisent la santé et la joie. Après cette guérison, j’ai décidé de mettre en pratique la Science Chrétienne en toutes circonstances, et depuis, je suis constamment remplie de joie, car je sais maintenant que j’existe en Dieu, le bien omniprésent.
Elys Renata Pires de Carvalho, Elsah, Illinois
