Il y a deux ans, au mois de juin, j’étais en vacances dans un camp de jeunes, dans le Colorado, et là j’ai eu une magnifique guérison. C’était ma première journée et j’allais faire un parcours de cordes. C’est un parcours sportif qui s’effectuait dans les arbres, à environ 15 m du sol. Il fallait passer d’une corde à l’autre en se balançant et marcher sur une poutre en bois sans avoir rien à quoi se tenir ou bien marcher sur des cordes très minces, d’un arbre à l’autre, avec seulement un harnais de sécurité.
Depuis le matin, j’avais des douleurs dans la poitrine et je me disais que je n’allais pas me sentir assez bien pour entreprendre le parcours. J’avais mal chaque fois que je respirais et je pensais que je ne serais pas capable d’atteindre les cordes et les poignées, dans les arbres, à 15 m au-dessus du sol. J’ai prié. La douleur a diminué mais elle n’a pas totalement disparu.
J’ai décidé de faire le parcours avec tout le monde malgré tout. Et quand je suis arrivée, j’ai vu la praticienne de la Christian Science du camp qui était là pour aider les gens à résoudre leurs problèmes par la prière. Cela tombait bien. Je lui ai dit que j’avais mal à la poitrine et je lui ai demandé de m’aider.
Elle était si réconfortante! Elle m’a dit que j’étais créée à l’image et à la ressemblance de Dieu et que la douleur ne faisait pas partie de Dieu, donc qu’elle ne faisait pas partie de moi. La douleur n’était que la projection d’une croyance à quelque chose d’imparfait en moi. Tout ce que j’avais à faire, c’était d’éteindre le projecteur dans ma pensée.
Quand j’ai eu fini de parler avec elle, c’était mon tour de grimper sur la longue poutre de bois qui menait aux arbres. J’ai mis le harnais, bouclé la ceinture de sécurité et j’ai pratiquement couru le long de la poutre, sans aucune douleur. Dans les arbres, je n’ai pas eu peur que la douleur revienne et je n’ai pas eu peur de tomber, parce que je savais que j’étais unie à Dieu, à l’Amour infini et à Sa force infaillible. Dieu est partout, donc il n’y avait aucun lieu où je n’étais pas en sécurité. J’ai fait partie des quelques-uns qui ont fini le parcours ce jour-là. Et je n’ai plus jamais eu de douleurs dans la poitrine.
Frederickburg (Virginie), U.S.A.