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SPORT

COMMENT JE SUIS DEVENUE BARREUSE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2002


Quand je suis entrée au lycée, je voulais pratiquer un sport. Des amis ont entendu parler de l'aviron et cela m'a paru intéressant. Je me suis donc présentée aux épreuves de sélection qui avaient lieu à l'association sportive d'aviron, près de mon lycée, pour faire partie de l'équipage. Cette association regroupe tous les établissements scolaires de mon secteur, en Californie. Il y avait 70 filles en compétition pour 30 places, et beaucoup de barreuses pour seulement 5 places. Quand j'ai su qu'était une barreuse, j'ai voulu essayer d'obtenir une place, et j'ai été sélectionnée.

Une barreuse, c'est un peu l'assistante de l'entraîneur. Nous sommes la voix de l'entraîneur pour les rameuses, alors une barreuse doit bien connaître les aspects techniques du sport, chacune des parties du mouvement des avirons. Nous barrons le bateau et nous surveillons le nombre de coups de rame par minute. Nous dirigeons le reste de l'équipage pendant les séances d'entraînement de routine. Nous devons aussi motiver l'équipage pendant les courses, donner des instructions précises à chacune des rameuses ou les corriger. Si nous crions un ordre qui n'est pas nécessaire, les autres membres de l'équipage n'ont pas envie de l'entendre. Beaucoup d'entre elles ont un certain nombre d'années d'expérience derrière elles, si bien qu'elles savent tout de suite si on s'y connaît ou pas.

Pendant ma dernière année de lycée, je m'entraînais six heures par jour, six jours par semaine. J'étais contrariée parce que je trouvais que cela prenait trop de mon temps. Je devais aussi constituer des dossiers d'inscription pour mon entrée dans une université. A un moment donné, je me suis sentie stressée et j'ai eu l'impression de tourner en rond. Je suis rentrée à la maison, très découragée. Mes parents m'ont dit: « Tu sais, tu peux arrêter l'aviron quand tu veux. C'est un sport qui paraît bien stressant pour toi. Rien ne t'oblige à te mettre dans une situation pareille. »

Alors je me suis assise dans un coin, pendant deux heures, et j'ai prié. Je savais que Dieu allait tout arranger parce qu'Il arrange toujours tout. Il allait me guider et m'indiquer la marche à suivre. J'ai pensé aux paroles d'un cantique de I'Hymnaire de la Science Chrétienne qui commence ainsi: « Montre-moi comment, Berger... » (n° 304) Depuis que je suis petite, j'ai toujours pensé que Dieu était mon guide, mon berger.

Après avoir prié de cette façon, je n'ai plus pensé au fait que j'étais très occupée, que je devais me lever à 4h00 du matin et me coucher à 1h00 du matin, pour finir les devoirs que j'avais à faire. Je n'étais même pas fatiguée pendant la journée. Cette année-là, j'ai été admise dans plusieurs universités et le 1er septembre, j'ai choisi d'entrer à l'Université de Southern California (USC) avec une bourse que j'avais obtenue grâce à mes performances en aviron.

Le premier mois, nous avons participé aux 33e régates annuelles qui ont lieu sur le Charles River, dans le Massachusetts. Cette régate est très connue et l'année dernière les équipages venaient de 36 pays différents. Cette sorte de course est plus longue et plus difficile que les autres parce qu'elle se fait sur des cours d'eau qui ont de nombreux méandres. C'est dur pour les barreurs parce que les manœuvres et le nombre de bateaux posent toujours un gros problème. Et même si les concurrents partent à intervalles réguliers, il y a beaucoup d'embarcations sur l'eau, au même moment, et il faut faire attention aux bouées et aux autres bateaux. Les équipages heurtent souvent un obstacle par erreur et on leur retire des points.

Le matin précédant la course et le jour même, mon moniteur d'école du dimanche et ma mère ont prié en affirmant que Dieu me guiderait et me réconforterait tout au long de la course. Je me suis sentie beaucoup plus en paix au départ de la régate. Et je suis restée sûre de moi jusqu'à l'arrivée. Nous avons fini 10e sur 53.

Il est certain que l'école du dimanche, et surtout mon moniteur, m'a permis de continuer sur la bonne voie. Je suis à l'université maintenant, mais j'appelle encore mon moniteur trois ou quatre fois par semaine. Il n'est pas seulement mon moniteur d'école du dimanche. Il est aussi un très bon ami. Je lui demande conseil à propos de différentes situations. Il est vraiment cool.

Je pense à la façon dont je peux équilibrer ma journée, comment je peux combiner l'école et l'aviron. Et je sais que Dieu me guidera tout au long de la journée, un pas à la fois.

Sans équilibre dans ma vie, je me sentirais réellement stressée par le nombre de choses que je dois faire chaque jour. Alors tous les jours, quand je me réveille, avant quoi que ce soit d'autre, avant même de prendre une douche, je pense à la façon dont je peux équilibrer ma journée, comment je peux combiner l'école et l'aviron. Et je sais que Dieu me guidera tout au long de la journée, un pas à la fois.

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